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Top Smith&Wesson 27-2 – cal. 357 Mag des meilleures années de production – Arme de 1977 – 5 pouces – finitions et d’ajustements superbes – mécanique impeccable – TBE +

Revolvers et pistolets de catégorie B

Superbe Smith & Wesson en 357 magnum – Modèle 27-2 introduit en 1961 et fabriqué jusque 1979 – Arme de 1977 en plus qu’excellent état – État externe et mécanique réellement très très bon – Chien et queue de détentes élargies et jaspés – Arme increvable des meilleures productions de Smith bien supérieures aux actuels – superbes finitions – Canon 5 pouces miroir – Gros potentiel de tir – Ce sera de plus en plus dur à trouver une superbe occasion!

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SKU: 740-23
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Description

Le 27 a toute une histoire. Il a bien faillit ne jamais renaitre de la crise puis de la Guerre.

Lorsqu’en 1935, Smith&Wesson sort, avec le concours d’Elmer Keith (1899-1984), le premier 357 magnum, c’est le plus gros revolver de son temps et le plus puissant. Ce premier « registred magnum » est conçu autour de la solide carcasse N (la même que celle du 44 magnum de Clint Eastwood!). Commercialement c’est celui qu’on appellera plus tard le Modèle 27.

Mais c’est aussi l’époque de la Grande Dépression économique aux USA. Smith est aux abois et ne sait pas comment son arme sera reçue. S’il en vendra même. Toutes les commandes se sont effondrées et il a pris la difficile décision de garder ses meilleurs ouvriers quoiqu’il arrive. Les fins de mois sont très dures y compris pour la boite. Mais ces ouvriers ultra qualifiés (A cette époque, on ne prend pas un ajusteur chez Smith à…moins de 15 ans d’expérience !) ont du temps pour produire tranquillement faute de commandes. Les armes de cette période sont les mieux finies que sortira jamais la prestigieuse firme. Et pourtant la production d’avant la crise était déjà topissime. Et elle sera excellente encore jusque vers 1985/90. Mais là, on est dans l’artisanat sur-mesure.

Bref, impossible de lancer une véritable série faute de ventes. Smith ne sort donc ces premiers “registered magnum” que sur commande. C’est au client de préciser ce qu’il veut comme organes de visée, sa longueur de canon (offerte de 3 pouce et demi à … 8 pouces et demi en 357mag !), son type de bronzage, ses plaquettes etc. Ce sont aujourd’hui des armes éminemment recherchées. Moins de 5.000 produits de 1935 à 1939. Rien. Et en 1939 on les arrête.

A titre anecdotique, ces “futurs 27” étaient vendus 60 dollars pièce mais une réduction substantielle était accordé aux officiers de Police et du FBI. Faut pas pousser !

Et savez vous à qui fût offert l’une des toutes premières de ces merveilles ?

Le 17 avril 1935, l’un des tous premiers “27”, qui ne appelait pas encore comme ça (faute de série commerciale), le n°de série 45768, échoit dans les mains de John Edgard Hoover lui-même, le mythique patron du FBI.

On ne sait pas ce qu’est devenue cette arme. Elle ne figure pas sur l’inventaire de sa succession au moment de son décès en 1974. Plus étrange encore, des photos de cette arme ont émergées sur le net en 2009 publiées par un inconnu. Puis, plus de nouvelles… Du tout. Ça énerve bien quelques gros collectionneurs américains y parait.

Bref si vous voyez passer un Smith en 357 avec un numéro dans les 45.000 et quelques appelez moi SVP. Tonton Flingus va vous offrir un chocolat, vous prendre sur ses genoux, vous chanter la chanson de votre choix et on va causer. Car même si c’est pas celui de Hoover, je rêve de trouver un de ces tous premiers “Registered Magnum”, Smith 27, avant l’heure.

Pour info, un autre revolver de numéro très proche avait été envoyé par Smith au Spingfield Armory pour test par l’Armée. De retour en usine, il fut offert à Franck Baughman, un camarade de chambrée de Hoover au lycée, que ce dernier avait parrainé au FBI en 1919  après que son ami ait quitté l’armée sans boulot. Baughmann deviendra un pilier (n°3) de la “firme Hoover”, l’un des deux hommes chargés par Hoover de créer le fameux centre de formation du FBI à Quantico et, encore mieux, l’auteur de son programme de formation aux armes à feu qui date de 1933. Le 27 est l’arme des ces gens là.

Accessoirement, il est également l’inventeur du guidon Baughman à rampe (vous le voyez souvent ce guidon- vous le connaissez – mais pas par son vrai nom. Et bien, c’est celui de notre arme de ce jour).

L’économie de guerre se terminant, et allant beaucoup mieux, la première “vraie” série de 27 sera enfin lancée en … 1947 (!). 12 ans après sa naissance réelle. Le joujou sera un énorme succès produit jusque 1994 avec une reprise en 2008 sous la dénomination “Classic Model”. C’est celui que vous trouverez en neuf chez votre armurier préféré (après moi). Mais compter qu’à partir de 85/90 c’est déjà plus les mêmes fabrications. On va en reparler.

Notre révolver de ce jour est sans doute bien plus modestes dans son histoire mais c’est une excellente pièce d’une des deux très bonnes périodes de production de cette icône Made in USA !

Nous avons ici affaire à un très beau 27-2 en 357 mag.  Il est en série-2 créée en 1961 pour une amélioration de la tige de barillet et produit jusque 1979. Notre arme est de 1977.

Notre exemplaire raconte la fin d’une période bénie de l’armement, du top qualité à l’ancienne – Période que j’appelle le “second âge de Smith” dans ma “Smith Expérience” qui consiste à faire comparer à mes amis et clients tireurs trois Smith représentatifs de chacune des trois grandes périodes de la marque pour moi. Croyez moi, une fois initié, on vous met un bandeau sur les yeux, vous tirez sur le chien et vous savez immédiatement la période de production du bébé. Et votre vie change. Vous ne voulez plus que des Smith des deux premiers âges de la Maison. (Et les premiers âges de Smith sont encore mieux. Si,si, ça existe. Chez maître Flingus notamment.)

Nous sommes ici face à une crème de revolver. Les finitions sont encore poussées avec un soin qui n’existe plus aujourd’hui. Surtout les ajustements, secret d’une mécanique de rêve. Le bronzage aussi. Il est difficile de faire mieux même chez les Smith d’aujourd’hui qui restent pourtant au top des fabrications contemporaines.

Sa qualité commence avec sa poignée enveloppante en bon noyer américain muni de son ovale de pouce et non d’une simple découpe comme sur les modèles plus récents. A part des manques de vernis surtout sur le dessous de crosse, seul petit défaut, elle n’a subit aucun coup sévère.

La carcasse est de type « square butt », finement striée, popularisée par le 1917. La carcasse est bien sûr ornée sur sa face droite du célèbre sigle de la firme de Springfield. Elle est complétée d’un bronzage de très haute qualité, supérieure aux production actuelle (notre arme est de 1977) bien noir profond et brillant à la fois. Il est présent à 98% avec juste de rares rayures sans gravité et de très légers manques en bout de canon car l’arme à été portée dans un holster cuir. Aucune piqûre ou oxydation. Vraiment beau.

La qualité du “second âge Smith” se voit notamment aux ajustements barillet/carcasse. Le déverrouillage du barillet est extrêmement fluide, sans à-coups et permet un rechargement rapide et sans défaut. idem à la jonction canon / Barillet avec une feuillure inférieure à 0,05mm (valeur à neuf !) . Un tout petit coup de poignet et le barillet est rengainé ! L’arme a tirée mais elle est dans un état impeccable.

Bien plus qu’au soin de ses précédents propriétaires (seulement 2 depuis 1979 et que je les connais tous les deux!), cet excellent état s’explique surtout par l’arme elle-même. Ces fabrications sont juste increvables ! Vous l’aurez pour très longtemps si vous le conservez. ce que je vous conseille car les armes de cette qualité de fabrication en excellent état de conservation vont se faire de plus en plus rares.

Les chambres du barillet sont munies de drageoirs faisant entièrement pénétrer le bourrelet de l’étui à l’intérieur. Cette qualité d’ajustage permet une solidité accrue pour une masse réduite d’acier ainsi qu’un meilleur calage de la cartouche qui contribue à la précision. Elles ont juste besoin d’être nettoyées ce que le dernier propriétaire a négligé de faire.

La crête de chien et la queue de détente sont élargies (et jaspées) ce qui était une option coûteuse mais aujourd’hui fort appréciable.  La double action est un vrai bonheur ! Toujours les ajustements…

La canon de 5 pouces est miroir de chez miroir avec de très belles rayures bien nette. Toujours un très gros potentiel. Le guidon penté de type “baughman” est encore, à cette époque, taillée dans la masse du barreau et mesure plus de 3 mm d’épaisseur sur ce modèle. En matière de solidité, c’est l’Everest!

Le dessus de l’arme a été bronzé puis ensuite très finement sablé en usine pour gérer les reflets ( du grand art).  Outre une mécanique de rêve, la prise de visée dans une hausse très agréable est facile à appréhender. Robuste et réglable dans tous les sens, cette hausse a autant sa place au stand que sur le terrain.

Ce Smith de près de 50 ans est vraiment en excellent état. Il a juste besoin d’un nettoyage de fonds en combles.

Solide, fiable, extrêmement bien fabriqué dans ces années-là, précis et simple d’utilisation, il n’y a pas mieux qu’un S&W en 357 magnum. Calibre extrêmement répandu, bon à tout et qui permet d’utiliser un nombre infini de 38 spécial et autres wad-cutter. Une grosse arme mais tellement agréable qu’on ne s’en rend pas compte en main. Ceux qui regardent, en revanche, voient que vous avez du lourd ! 🙂

Si votre première arme est un Glock ou un truc de ce genre, la seconde se doit d’être un révolver S&W. Il vous convaincra de la valeur intrinsèque du revolver. Et avec ce 27-2, vous serez à l’optimum de la technologie revolver et de la qualité de fabrication. Une très belle arme, à l’aise en compétition comme au stand. Un top Magnum chocolat – vanille pour un plaisir intense !

 

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ ET ORIGINAUX DES VOLETS 1 ET 2 DE L’AUTORISATION (ou Volet 1 d’une autorisation libérée). Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

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