Description

A-t-on déjà rêvé de l’application au sens strict du terme réglementaire de sabre baïonnette ? Avec la garde qui va bien…

Ces messieurs en habits rouges y ont pensé, et comble du raffinement le dotèrent de 41 dents de scies tranchantes comme des rasoirs sur son premier tiers !

Directement issue des 1855 et 1871 de la Navy, dont elle reprend les plaquettes en cuir compressé, le modèle 1879 se distingue par le diamètre de sa douille de 17,5mm ainsi que son mode de fixation plus ergonomique et plus fiable.

La garde est reliée au pommeau au moyen d’un solide rivet, jamais démonté, sans traces d’usage abusif. Dûment marqué sur ses deux faces du 110e régiment d’artillerie de campagne.

Plaquettes en cuir brun très foncé en très bon état, quadrillages bien présents – Pas de fissure Pas d’oxydation autour des rivets qui aurait pu fragiliser un cuir avoisinant les 150 ans. Ressort de verrouillage ferme, fonctionnant très bien. Pas de violent choc ou fissure sur la garde, élément sensible.

La cuvette en fer du fourreau  porte le même marquage réglementaire que le pommeau à qui elle est restée fidèle. C’est SON fourreau.

Bouton de chape en goutte d’eau. Cuir du fourreau en très bon état, un peu sec mais couture régulière et très peu déformée et pas raccourci –  Exécution particulièrement soignée. La bouterolle faite du même métal est finement décorée de deux fines lignes, renforçant l’allure de l’ensemble.Garnitures bien solides.

Sa bouterolle est se termine en ligne droite et non en rond c’est donc un rare fourreau du 1er type.

Plus importante est la lame, d’une grande fraîcheur. Elle est ornée sur son talon de sa date de fabrication ( 10/83) pour octobre 1883. « E » couronné et daté de l’arsenal d’Enfield bien présent. La couronne de la reine Victoria est bien présente même si elle tend à disparaître.

Son autre face possède l’acceptation du War Departement, ainsi que les poinçons de sa sortie du service. La gouttière court sur un peu plus de la moitié de la lame, sans trace d’oxydation ou de piqûre. Légèrissime marque d’oxydation vers la pointe sur sa face droite à 10 cm de la pointe. Bref nickel-chrome !

Excellente pièce en superbe état. 65.000 exemplaires seulement réalisés et seulement moins de 20.000 avec ce fourreau du 1er type. Et très peu de survivantes. elles ont servies en Afrique du sud durant la Guerre des Boers.

La lame profilée à la manière d’un sabre 1853, dont on ressent l’ascendance du sabre de cavalerie modèle 1853.

Arme bien équilibrée, arrivant étonnamment bien à concilier l’escrime à la baïonnette, l’outil contre des fagots de bois et, en cas d’extrême nécessité,  le sabre face à un cavalier un peu trop aventureux. Son allure peu commune en fait une pièce de choix, très impressionnante au bout d’un fusil.

Belle et rare baïonnette britannique très difficile à trouver, surtout dans cet état et encore plus en dehors du monde anglo-saxon.

Arme non classée au CSI mais interdite de vente aux mineurs : CNI obligatoire.

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