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Intéressant pistolet de poche à percussion Deringer – Par Ardessa Custom – Cal.45 – Crosse traitée à l’huile de lin – Quadrillage reprenant celui des originaux – Canon neuf – Très belles rayures et beau bronzage bleuté – Monstre de poche pour de grandes sensation au stand ! – Un indispensable des rues de San Fransisco vers 1850 et l’arme qui a tué Lincoln ! – Neuf !

Revolvers et pistolets de catégorie D

Amusant et symbolique pistolet de poche à percussion Deringer – Ardessa Custom – Calibre .45 – Pièce de collection spécialement préparée – Finition du bois de façon traditionnelle à l’huile de lin – Crosse bec de corbin avec quadrillage reprenant celui des originaux – Canon neuf avec de très belles rayures – Beau bronzage bleuté – Superbe présentation en vitrine comme au stand –  Un vrai magnum sub-nose avant l’heure et qui a fait l’Histoire !

 

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Description

On ne compte plus les armes qui ont changé la face du monde sur les champs de bataille.

Bien plus rares sont les armes dont une seule balle, faisant couler le sang d’un seul homme, auront fait aussi couler des milliers de litres d’encre. Ces événements sont souvent tragiques et concernent souvent des puissants ou des chefs d’état.

Ce sera le cas le soir du 14 avril 1865 au théâtre Ford de Washington, à 10h15 précisément, lorsque, dans un dernier éclat de rire, Abraham Lincoln reçoit une balle de calibre 45 juste derrière l’oreille gauche.

L’arme sort de la poche de John Wilkes Booth.

Cet aventurier avait déjà mis au point plusieurs plans pour enlever le président des États Unis. La guerre civile avait interrompu sa carrière d’acteur dramatique pour le faire devenir agent secret au service du Sud.

Après ce coup de feu retentissant, Booth jette son arme dans la loge. Il s’agit d’une petite arme à un seul canon et se chargeant par la gueule, portant la signature d’un certain Deringer à Philadelphie.

Une seule balle avait suffi pour blesser mortellement le Président vainqueur d’une des plus terribles guerres civiles du XIX° siècle.

Mais, pour s’enfuir, il faudra que Booth se taille un chemin au moyen d’un solide couteau Bowie. Il n’hésitera pas au passage à le planter dans le bras du Major Rathbone, officier et diplomate du Nord, assis à coté du Présient ce soir-là, et qui n’avait pas hésité à se saisir du meurtrier armé du Bowie.

Lui-même blessé à la cuisse, Booth sautera directement de la loge présidentielle sur la scène du théâtre et s’enfuira. S’en suivra une cavale de dix jours, durant laquelle la vie de l’assassin valut 100 000 dollar.Somme absolument colossale à l’époque.

Finalement il est rattrapé, abattu sans ordre express après que le dans une grange en feu. Uune balle avait tranché sa colonne vertébrale, le paralysant totalement. Tiré de là expirant, ses dernières paroles furent : « Inutile, inutile » (Useless, useless). Il avait 26 ans.

Le 15 avril 1865, un peu après sept heures, à la Maison Blanche, le Président s’éteint. Sic semper tyrannis (il en est tours ainsi pour les tyrans) aurait déclaré le nouveau Brutus à l’image de son modèle.

Quel étrange choix archaïque que ce curieux pistolet à percussion pour une mission aussi capitale. Une seule et unique balle possible pour tenter de venger onze états rebelles…

Et alors même que les Colt à six coups existaient déjà, sans même évoquer les tous nouveaux Smith et Wesson à cartouches métalliques.

Il faut dire que la réputation et la confiance dans les petits deringers était bien établie. Cette arme a probablement bien plus contribué à la conquête de l’Ouest que le légendaire Colt Peacemaker lui-même.

Son créateur Henry Deringer JR (1786-1868 – un seul R) avait ouvert boutique en 1806. Ami intime du duelliste, général et finalement président des USA Andrew Jackson, la qualité de ses armes avait déjà été remarquée lors de la seconde guerre d’indépendance de 1812. Les américains, qui souhaitaient alors profiter de l’emploi du temps chargé des tuniques rouges aux prises avec un certain corse en Europe, tentèrent de « rallier » des provinces canadiennes à leur cause.

Cela ne se passa pas exactement comme prévu. Et les troupes britanniques se permirent même d’aller faire du tourisme dans la toute jeune Washington DC et d’y brûler la ville et ses monuments.

En parallèle de ces contrats pour le gouvernement, Deringer produisait également des fusils de traites à l’excellente réputation, qui se revendaient jusqu’à dix fois leur prix d’origine de douze dollars sur la frontière. Bref le succès.

Dès le milieu des années 1820, on vit donc apparaître des fusils Deringer avec deux « R » ainsi que d’étranges « Herringer ». Vous l’avez compris, les malfaisants étaient déjà partout. Mais le vrai Deringer ne put jamais les attaquer en justice, n’ayant jamais déposé de brevet…

Notre brave Henry Deringer, était donc à la tête de l’un des premiers empires armuriers des Etats Unis, aux côté de Remington et de North and Cheney.

On arrive à remonter l’histoire de ses célèbres pistolets de poche à percussion jusque 1831, où la première paire fut vendue au major Francis W.Armstrong, un agent des affaires indiennes.

Commercialisés pendant près de quarante ans, ces pistolets de poches à percussion ne tarderont pas à faire les gros titres des journaux à la rubrique Faits Divers.

Proposés du calibre .31 à .55 (8 à 14mm) ils étaient les compagnons du fermier partant à l’Ouest aussi bien que du joueur de cartes professionnel.

Si le mineur, assoiffé de métal jaune, n’hésitait pas à l’occasion à transformer son fusil Hawken en barre à mine, il gardait toujours précieusement son Deringer avec lui, afin d’être sûr de revenir de la ville avec ses trouvailles…

On retrouve même le nom de Deringer dans l’un des seuls « vrais » duels documentés de l’Ouest.

Cela se produisit en 1852, à San Diego, au restaurant le Monroe. Un certain colonel Magruder et le docteur Osborne eurent des mots au sujet de qui « était le plus grand américain de tous les temps ». Le champagne aidant, le docteur défia l’artilleur.

Le champ d’honneur ne fut autre que la table à laquelle ils avaient dîner.  Des pistolets “DerRinger” furent choisis afin de résoudre leur différent (preuve qu’il y en avait un peu partout).

Le bon docteur ouvrit le feu avant le commandement. Surpris par le peu d’effet de son coup si bien placé, il lance en prime son arme à la figure de son adversaire qui se trouvait à moins de quatre mètres.

Les armes avaient été chargées à blancs par leurs témoins…

Effrayé, le médecin se rua sous la table, d’où le colonel le délogea à coups de bottes, épargnant, dans un geste chevaleresque, le praticien indélicat. Nous ignorons ce qu’il advint du docteur Osborn. Magruder, lui, s’illustra comme un brillant Général de la Confédération.

Les journaux se régalèrent de cette affaire et le second « R » de Deringer resta à la postérité.

L’usage des armes de poche n’était pourtant pas si rare pour que l’on puisse consacrer un nom propre à ce type d’armes. Leur diffusion était galopante e Europe depuis le premier quart du XVIIIème siècle et ce, dans toutes les couches de la société, du paysan rentrant de la foire au marquis souhaitant emprunter la grande route avec sa bourse toujours en place à l’arrivée.

Les rois du genre étaient les petits pistolets à coffre fabriqués à Londres et à Liège. Leur fabrication bon marché se dispensant de platine se vendaient comme des petits pains. Les modèles plus “haut de gamme” disposaient de canons se dévissant qui permettant de forcer une balle sur-calibrée et ainsi gagner en balistique terminale. On parle alors d’armes à balle forcée.

Mais plus qu’ailleurs, c’est le Nouveau Monde et ses dangers qui nécessitaient tout autant, si ce n’est plus, des armes accessibles à tous que l’on pouvait avoir en permanence sur soi.

La construction des Deringer à percussion, contraste avec ces armes à coffre très européennes. Elles ne font point l’économie d’une platine et leur monture en bois rappelle les fières carabines des coureurs des bois type “Kentucky” et “Pennsylvanie”.

Au final, a t-on besoin de plus pour faire entendre raison autour d’une table de poker ? Ou même assassiner lâchement le Président d’une toute jeune République à peine sorti victorieux d’une terrible guerre civile…

Nos yeux européens rapprocheraient plus ces armes de nos pistolets de gendarmerie. Portés par paires, dans les basques des habits, ils furent en usage chez nous jusqu’à la guerre de 1870 au moins !

 

 

La terrible arme que nous vous présentons ici est une reproduction espagnole des années 1980 rendant un hommage mérité à ce passé armurier tumultueux.

Il s’agit d’une arme en kit qui a été assemblée et finie à la main, afin de se rapprocher au maximum de l’originale et d’en retrouver les sensations.

La crosse reprend le célèbre bec de corbin, redoutable briseur de cranes. Celle-ci a été affinée et traitée dans les règles de l’art au brou de noix et à l’huile de lin, lui donnant un aspect bien plus sombre que la majorité des répliques. Bois neufs !

La prise en main est améliorée par des quadrillages, exactement comme à l’époque !

Pontet et garnitures en laiton, de même que la détente.

La platine est joliment jaspée. C’est un point que les fabricants modernes arrivent très bien à reproduire. Elle est particulièrement bien ajustée et serrée dans le bois.

Détail amusant, elle est gravée « DerRinger Philadelphia » avec un second « R » par respect pour son aîné.

Bon fonctionnement mécanique, la cheminée est en parfait état.

Le canon octogonal, bien que très court, se distingue en étant particulièrement trapu, costaud dirais-je, lui donnant des airs de mini-canon. Un beau bronzage aux reflets bleutés recouvre l’ensemble. On retrouve les poinçons et marquages modernes discrètement sur son flanc gauche.

On constate un léger jour derrière la culasse, sans aucune conséquence pour le tir.

Les rayures sont superbes. Elles n’ont jamais servies. Un joli guidon de laiton termine le canon.

L’arme n’a jamais tiré et est à l’état de neuf.

Grand absent des westerns hollywoodiens, les pistolets Deringer ont contribué à la conquête de l’Ouest aussi efficacement si ce n’est plus que les six coups.

Construit dans des matériaux modernes et dans une finition se rapprochant au plus près des originaux, c’est aussi bien une pièce de vitrine que de plaisir et d’étonnement au stand qui vous attend !

Véritable ancêtre des subnoses, une arme de poche qui dépote !

 

Arme de catégorie D au CSI : pièce d’identité, CNI ou passeport,  en cours de validité obligatoire

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