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Magnifique paire de pistolets d’officier de Marine 1er Empire – Canons laiton – Calotte à l’Aigle – Guerre de course vers 1810 – État rare de préservation – TBE++

Revolvers et pistolets de catégorie D

Magnifique paire de pistolets d’officier de Marine du 1er Empire – Canons laiton – Calotte à l’Aigle – Poinçon Saint Étienne – Bois en  excellent état – Mécanique parfaite – 30 cm – Vers 1810 – TBE ++

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Description

Le vent de l’océan souffle dans la turne de maître Flingus. Lui qui a le mal de mer et est fait pour le grand large comme la grenouille pour le désert.

Après Trafalgar, il a bien fallu faire quelque chose…

Je rappelle que le sucre, pour ce seul exemple, représentait à peu près dans l’économie mondiale d’alors ce que le pétrole y représente aujourd’hui. C’est pour cela qu’après la guerre de Sept ans, la Monarchie avait fait l’impossible pour conserver nos possessions sucrières dans les Caraïbes plutôt que le Canada ou les Indes. C’était encore plus important en ce début de XIXième siècle où la population explosait autant que l’industrie. La guerre navale était devenue le complément indissociable de la guerre économique.

Encore fallait il que la Marine puisse passer jusqu’au sucre. Et à défaut de vaincre la marine anglaise en duel solennel, comment perturber au maximum son commerce ?

Bref, plus d’autres solutions que la guerre de course et les raids audacieux visant à perturber au maximum le business grand breton et à visser un peu plus le Blocus Continental dont je rappelle qu’il a bien faillit arriver à son but. Le parlement anglais était, vers 1810/1811, largement divisé avec un parti de la paix avec l’Empire de plus en plus fourni et puissant pour des raisons économiques. William Pitt avait fort à faire au parlement pour maintenir son pays dans sa croisade contre la France. On ne l’apprend plus et les anglais ne le diront jamais mais ils ont bien failli céder vers 1810/1811 comme en 1800 à Amiens. Près de 20 ans que les français dominaient le continent contre vents et marées. La crise économique liée au Blocus faisait des ravages en Grande-Bretagne. Le pays était las… Puis le Petit Caporal, plus par fureur de voir son blocus contesté que pour renforcer son efficacité économique, décida d’attaquer la Russie, dont la Cour était largement “arrosée” par l’argent anglais pour mieux le provoquer. Mauvaise idée.

Autant que le tombeau de la puissance impériale, 1812 et la campagne de Russie furent surtout un miracle totalement inespéré pour les anglais. Le début de la fin d’un cauchemar qui durait depuis 1789 de leur point de vue. Et aussi le début d’un autre grand Empire. Le leur.

Restait à la faire cette guerre de course et de harcèlement maritime que nous ont montré nos amis anglo-saxons dans le film “Master and Commander: de l’autre coté du monde” avec Russel Crowe.

Une guerre d’embuscades navales où les ponts des trois mats étaient peints couleur rouge sang pour que les jeunes mousses – souvent dans leur dizaine d’années –  ne défaillent pas complètement lors de la boucherie qui suivrait. Et où le principal instrument de commandement de la Navy était le fouet et le fameux slogan “rum, lash and sodomy” (“du rhum, du fouet et de la s…..”) .

La discipline n’était guère plus tendre dans l’ex Royale. Une guerre un peu oubliée mais d’une violence inouïe. La bravoure de ces hommes dépasse notre entendement selon nos critères modernes.

C’est cette histoire que nous raconte cette belle paire de pistolet d’officier de la Marine Française construite à Saint Étienne vers 1810 et intouchée depuis.

Les deux armes sont en état quasi parfait.

– Canons en laiton très épais – à deux registres, octogonal puis ronds avec renforcement de bouche – poinçon de Saint-Etienne “AC + deux palmes croisées”- poinçons bien nets et lisibles – sur le canon du coté gauche près de la contre-platine. Canons en parfait état – aucun coups ni bosses – quelque légères traces de manipulations tout au plus – Calibre 16mm – lisse évidemment – Légèrement tromblonées à la bouche (les marins adoraient cela depuis le début du règne de Louis XVI !) – Parfait état.

– Platines à corps rond en laiton également intouchées – et chiens à col de cygne bien dans l’esprit de ces armes de marine qui n’avaient guère changées depuis le XVIII° siècle – fonctionnement mécanique impeccable tant en tenue qu’à l’abattu pour les chiens, et pour la batterie – Parfait état.

– Queue de culasse et détente en fer – parfait état.

– Toutes autres garnitures en laiton – en état remarquables se terminant par des calottes à têtes d’aigles ciselées en parfait état (Vive l’Empereur !) –  juste magnifiques.

– Les bois sont en noyer comme les baguettes “en clou” et portent peu de traces de manipulation – toutes vis d’origine en excellent état.

Les armes font 30cm au global et leur canon mesure 16 cm – très bonne prise en main.

C’est un achat privé d’un officier de Marine français vers 1810. Dans un Empire en plein apogée. Une paire en plus…

Au final une magnifique paire d’armes de haute qualité et très joliment ouvragées –  avec une histoire glorieuse et au long cours – dans un état juste exceptionnel. Je n’en avais jamais eu dans un tel état de préservation.

 

Arme de catégorie D au CSI : pièce d’identité, CNI ou passeport,  en cours de validité obligatoire

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