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Martial et très rare pistolet Le Français type Armée du tout 1er type – Moins de 600 armes produites – Cal. 9 Browning Long – Perle Art Déco – Finitions remarquables – Bronzage d’origine raide neuf – Plaquettes parfaites – Canon miroir  – Détente très agréable – Un véritable Parabellum français – État muséal !

Revolvers et pistolets de catégorie B

Aristocratique pistolet Le Français type Armée – En 9x20mm Browning long– comme neuf – avec son étui sellier d’époque – Version militaire du légendaire pistolet de poche sorti en 1914 – 1ère variante produite à mins de 600 exemplaires sur les à peine 4000 produits – Grande sûreté de manipulation – Un des rares pistolets semi-automatique qui ne nécessite pas d’armer la culasse pour chambrer une munition – Beau, fiable et précis – État muséal pour une arme très rare !

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Description

Ce début de XXème siècle se voulait tout électrique et tout automatique. L’avenir se devait d’être fait de machines fantastiques, conçues par des ingénieurs brillants, réalisées au plus haut standard de qualité, permettant une élévation de l’Homme.

Or, s’il y a bien un domaine où l’alliance entre machine, concepteur et artisan au début du XX° siècle est arrivée à son apogée, c’est bien celui de l’armement.

Que ce soit dans ses prototypes comme dans les armes de grande diffusion et pour les armées, un tel niveau de perfectionnement et de qualité n’avait jamais été atteint.

Révolution dans le monde des armes, le Browning 1906 et son cousin germain de chez Colt, apportaient au monde en cette aube de siècle nouveau une nouvelle cartouche et un concept qui allait longtemps hanter chroniques judiciaires et tables de nuit : le pistolet de poche en 6,35mm.

 

En France, ce fut la Manufacture d’Armes et de Cycles de Saint-Étienne qui releva le gant. En 1913 une énième merveille naissait dans ses bureaux d’étude : le pistolet “Le Français”. Un petit semi-automatique de poche en 6,35, sans chien externe, à culasse non calée, ne fonctionnant qu’en double action, à canon basculant et qu’il n’était nul besoin d’armer. Une modernité de la défense individuelle vers 1910. Rien à voir avec la quincaillerie belge en vélodog. Une fusée comparée à une bicyclette.

Tant par la forme de ses pièces que par ses principes mécaniques, le pistolet “Le Français” est une une arme brillante qui connaitra un très grand succès pendant plus d’un demi-siècle et sera déclinée en de nombreuses variantes : ce Français de poche de 1913, Le Français type Policeman Le Français-Le Champion à canon long, Le Français 7,65 (le dernier à partir de 1950) et bien sûr notre rare “Le français type Armée” de ce jour.

La guerre de 14 ajouta une demande pour ces pistolets semi automatiques de poche. Nombreux étaient les soldats et officiers qui emportèrent un de ces 6,35 ou 7,65 en complément de leur réglementaire 1892. Cette tendance était d’ailleurs aussi très présente dans les rangs de ceux qui étaient comparés aux Huns déferlants sur la France. Plus d’un put se défaire de ceux qui l’avait fait prisonnier avec quelques coups de ce petit calibre bien placés tirés d’un petit semi-auto resté dissimulé. “Cela marche aussi sur les oies”, nous dira Erich Maria Remarque…

Notre “Le Français” est certainement le plus précis, le plus fiable, le plus original et le mieux fabriqué de la catégorie arme de poche. Il est très plaisant à tirer aujourd’hui au stand entre deux séances aux Glock qui eux n’ont pas grand chose à raconter.

On peut comprendre qu’après les quatre années de mobilisation intense de la Manu, la tentation d’en proposer une version plus grande et “plus militaire” était irrépressible.

La « première armée du monde », telle qu’elle était surnommée même outre-atlantique, bénéficiait d’une organisation métamorphosée par quatre années de guerre. Au vu des changements entraînés par ce conflit, et comme le futur général Patton l’envisageait lui-même pour ses propres troupes, l’idée trainait bel et bien dans l’air d’équiper chaque soldat d’une arme de poing. Que nous est-il donc arrivé entre 1919 et 1940 ?

L’arme de poing avait d’ailleurs beaucoup évolué dans ses affectations et ses missions. Elle ne serait plus réservée au bel étui jambon de l’officier ou du gendarme. Désormais, au moins chaque militaire spécialisé en serait doté: artillerie spéciale (ce que nous appellerons tankiste), aviateur, mitrailleur, sections de corps francs… Tous prêt, pistolet au poing, pour le corps à corps, et sans baïonnette au bout d’une canne à pêche genre Lebel. Fini le temps des pantalons garance !

Pour ce qui est des armes de poing, en 1918, la France cumulait près d’un million huit cent mille armes (principalement de calibre 8 mm d’ordonnance et en 7,65 Browning) et d’une dizaine de modèles différents. Il apparaissait nécessaire de remettre un peu d’ordre dans tout ça.

Ayant testé à peu près tout ce qui se faisait sur le marché entre 1914 et 1918, et ayant goûté dans la douleur à la production Made in Germany, il apparaissait clairement en 1919 qu’un pistolet semi-automatique nouveau et généralisé devait intégrer le futur programme d’armement de 1921. Ce même programme qui prévoyait également l’adoption généralisée d’un nouveau fusil semi-automatique pour tous et d’un fusil mitrailleur par groupe élémentaire d’infanterie.

Chez nous, le très patriote Étienne Mimard (1862-1944), co-fondateur de la Manufacture française d’armes et de cycles de Saint-Étienne, avait une ambition qui manquait à sa longue série de succès : créer l’arme de poing qui sera adoptée par l’armée française. Il sauta sur l’occasion présentée par le programme 1921.

Il imagina dans un premier temps, dès 1921, de pouvoir proposer un modèle « Policeman », qui était une variante à canon long et percuteur protégé de son modèle 1914 et toujours dans le même calibre 6,35 mm Browning. Trop léger. Refusé.

En parallèle émergeait sur la planche à dessin, un modèle sans précédent, en calibre 9mm, dont les prototypes fournis au STA et les premiers exemplaires commercialisés de 1928 à 1931 avaient un canon extérieurement entièrement lisse. Ils sont dit 1er type. Au passage, sans le vouloir, une arme « de guerre » adoptait aussi le style Art déco, dernière coquetterie à la mode de l’époque.

Suivant plutôt le chemin inverse de nombreux autres pistolets militaires, qui vont en général du plus gros au plus petit, il s’agissait d’un agrandissement/amélioration du modèle “Le Français de poche” en 6,35 de 1913.  C’est bien notre “Le Français type Armée” en 9mm en 1er type de ce jour .

Composé de 28 pièces seulement (!), en comptant les plaquettes et le ressort de chargeur, nous sommes sur une prouesse d’ingénierie. Seul le Makarov fait mieux avec 27 pièces. Loin devant un Glock 17 qui en comporte 42 ou un Smith Combat Magnum à 55.

Sous ses airs de Luger P08, il est le seul automatique à proposer une double action exclusive dès 1928.

La Manu’ avait eu le nez creux en concevant ainsi, initialement “en poche”, une arme sûre, notamment pour le cavalier secoué de partout au dégainé, en permanence en sécurité et néanmoins toujours prête à faire feu, et sans avoir à faire le moindre mouvement autre que de presser la détente pour tirer.

Cela ne vous rappelle rien ?

Cinquante ans avant une célèbre firme autrichienne, la Manu sortait donc une arme de poing de concept très proche de nos modernes « safe action » à carcasse polymère. Le Pistolet “Le Français”, c’est une sorte de Glock 43 X avant l’heure.

Dans son concours, l’armée française n’avait hélas pas pris soin de préciser quel calibre 9mm était cher à son cœur. Or, des 9mm à cette époque, il en pleuvait comme à Gravelotte: le 9mm Para bien sûr, loin d’être aussi hégémonique qu’aujourd’hui, le 9×21 Mauser, 9×20 Bergmann, 9mm Glisenti, 9mm Steyr…

Les ingénieurs de Manufrance, chambrèrent donc leur création dans un autre 9mm, le 9mm Browning long, munition à semi-bourrelet, chambrée uniquement dans les FN Browning 1903 adoptés par la Suède en 1907 et, accessoirement, utilisée par Jules Bonnot avant sa fin tragique du printemps 1912…

Cette munition se fabrique en raccourcissant simplement du 38 auto. Elle existe également chez PPU. Qui plus est, les cartouches fournies lors des tests étaient volontairement sous-chargées.

Entre commentaires sur la munition, remarques sur de possibles fragilité de pièces, poids de l’arme jugé trop lourd à 1 kg sans les munitions, l’attente des autres concurrents, et d’autres questions relatives à la production, tout fut prétexte à nos bons militaires pour ne surtout pas prendre de décision même définitivement négative jusque 1933.

Sept armes au moins furent donc présentées par la Manuf à la Commission de Versailles entre 1927 et 1932.Une litanie d’avanies.

Ce n’est qu’après cette date, en 1933, que Mimard jettera l’éponge et ne souhaitera pas investir davantage dans le projet militaire. En 1943, le charismatique boss de la Manu demandera encore à ce que le modèle soit maintenu au catalogue prochain. Mais il meurt début 44 et ne sera pas écouté.

Cette histoire clownesque du programme d’armement 1921, débordant sur plus de 15 ans, est un peu longue à raconter ici en détail. Mais elle reste emblématique de la France quand elle ne marche pas. 

Entre instabilité politique et capacité formidable d’oubli des leçons les plus dures de la Grande Guerre, surtout dans sa phase 1918, rien de sérieux n’a été fait en 15 ans à part faire lambiner la Manu, boudée, et pas toujours sur de bons arguments. Et pas que la Manu. Tragiquement, le candidat finalement le plus sérieux de ces tests décadaires arrivés désormais à l’immédiat avant-guerre, le fruit des expériences sur le « grand Browning 1911 en calibre 9mm  lui-aussi», celui qui deviendra notre redoutable GP35 de Herstal, n’est pas non plus adopté… Rappel : On est début 1935 et on en parle depuis 1919 pour un programme adopté en 1921.

Tout ça finira par l’adoption “à la fumée des cierges” de l’excellent PA 35 A, tellement tardif qu’il ne fut quasiment pas produit avant 1940 et le désastre, et par celle, tout aussi précipitée du PA 35 S, pourtant un des vaincu du concours. Mais on était tellement à la bourre en production qu’on ne fit finalement pas la fine bouche !  Vas donc aussi pour le 35 S. De fait, ces deux dernières armes seront essentiellement produites pendant l’occupation pour servir à la Wehrmacht.

15 ans d’errements pour en arriver là !

En parallèle à ses infructueuses aventures militaires, Manufrance n’hésite pas à sortir tout de même son modèle “Le Français – type armée” au catalogue pour les civils  et dans plusieurs finitions. Heureusement dirais-je, car sinon on en aurait pas. Après tout, toute une clientèle d’officiers d’active et de réserve, d’aventuriers coloniaux et de gardiens de grandes propriétés, reste à séduire.

La Manu met même à jour son projet “Le Français Type Armée” de ses expériences militaires en 1931 en lui offrant un canon cannelé qui lui fait gagner 120 grammes. C’est le type 2, de loin le plus produit (tout est relatif, on va le voir ) entre 1931 et jusque 1939. Le notre est bien le type 1 à canon extérieurement entièrement lisse. Le plus rare !

Cette arme, fine et de grande prestance, avec une ligne de P08 passé par un Salon Art Déco, d’une grande fiabilité et d’une grande précision, aurait pu connaître une belle carrière, un peu à l’instar du Fagnus Maquaire en son temps.

Du fait de nos errements administrativo-militaires, il se contente juste d’être une de nos armes quasi réglementaires, car testé par l’Armée et acheté par nombre d’officiers à titre privé, les plus rares.

Alors justement: combien de “Type Armée” produits ?

On a écrit pas mal de bêtises à ce sujet car les auteurs se dont fiés au numéros de série des exemplaires rencontrés, à 98% des exemplaires de second type à canon cannelés.

A se fier aux numéros de série, ce seraient un peu plus de 5 000 exemplaires (en comptant les pièces de stock) qui auraient été fabriqués, par petits lots, au fur et à mesure des ventes et sur une période de dix ans. J’ai toujours eu un doute car il existe quelques exemplaires y compris du 1er type avec des numéros de canons supérieurs à 5.000…

Pour comprendre, il faut savoir que Manufrance attendait quasiment systématiquement qu’un lot soit vendu dans son intégralité avant de relancer une nouvelle production.  En plus, on ne redémarrait pas souvent la série à zéro, ni même avec un chiffre supérieur à la fin de la série précédente.

J’en ai eu la conviction avec des fusils Robust, grand succès de la marque. Ayant eu entre les mains plusieurs exemplaires précoces de fusils Robust que l’on pouvait dater avec certitude grâce aux marques d’atelier encore présentes sous les bois, il apparaissait que les chiffres de série avaient été artificiellement “gonflés” et que de fortes tranches entière de chiffres avaient été sautées !

La quasi totalité des grands producteurs d’armes se sont livrés à ces “manipulations commerciales” visant à gonfler aux yeux des acheteurs le succès commercial de leurs productions (un peu comme les tirages d’éditeurs au XVIII° au demeurant). Le champion du monde de la manœuvre étant probablement mes petits chouchous de chez Smith&Wesson dont les numéros de séries sont un cauchemar pour l’amateur se voulant plus ou moins éclairé…

La vérité sur la production du “Type Armée” est venue de Stéphane Rivoire, Conservateur au Musée de Saint Etienne, dans son travail qui a désormais été intégré à l’ouvrage de P.Bastié “Les Pistolets de la Manufacture Française d’Armes et de Cycles de Saint-Étienne. Ce dernier avance (ibid Page 149) un volume de production plus proche des 4000 exemplaires, 3.849 exactement et seulement de 1928 à 1939 (en 27 on a que des protos).

Mais la production des armes du 1er type (avant 1931) de 1928 à 1930 s’est limité à …. 453 exemplaires seulement, version quasiment prototypale donc.

Même si l’on comptait l’ensemble de la production du “type Armée” de l’année 1931 (155 exemplaires)  comme étant composée uniquement de 1er type, ce qui est probablement exagéré, on aboutirait au plus à un total maximal de 608 pistolets “Le Français type Armée du 1er type produits. Dont le notre.

C’est l’arme des officiers fortunés (475 francs sans le port pour la version de base au catalogue) et de bon goût. C’est dans leur holster qu’elle fera la campagne de 1940.

Une vrai rareté donc pour une arme en soi exceptionnelle par sa qualité et son mécanisme.

 

Notre voyageur temporel de ce jour, produit donc à quelques centaines d’exemplaires seulement, est dans un état proche du neuf si ce n’est neuf.  Muséal en de nombreux points. Il satisfera tout autant l’amateur de raretés que de parfait état.

Une photo avec prise en main permet de mesurer sa taille. Rien à voir avec son ancêtre “pocket” !

Son démontage (youtube est ton ami) et sa conception sont à mille lieues des complexités d’un Browning 1903, d’un Luger 1908 et d’un Steyr Hahn pour comparer avec des armes conceptualisées à la même époque que le Français de poche : pas de bushing, pas de ressort microscopique en permanence compressé, pas de pédale de sûreté mal commode, pas de sécurité manuelle aléatoire…

Sa double action, très fluide est munie d’une bossette qui permet une grande maîtrise du tir.  La forme de sa crosse, qui remplie bien la paume de mains moyennes et grandes, permet à l’arme de pointer naturellement. Une prise de type “doggy style” est également très agréable. (Ps: Le premier qui sourit ici est viré de mon site pour les trois prochains mois. C’est une maison de réputation ici !)

Une fois son utilisation terminée, il suffit de retirer le chargeur. Le canon bascule alors automatiquement vers le haut, laissant sortir l’étui encore chambré. Nettoyage ultra simple.

Afin de remettre l’arme en service, nulle besoin d’armer la culasse, il suffit de réenclencher le chargeur, de glisser une balle dans la chambre, puis de refermer le canon, et c’est parti ! Je suggère les premiers temps de faire attention car cette simplicité n’est plus dans nos mœurs !

Le bronzage d’origine dit “noir de guerre” est d’une profondeur admirable. Présent à 100%. Aucune oxydation. Aucune peau d’orange même traitée. Aucune trace de manipulation. Les jaspages de détente et de levier de sécurité sont là aussi à 100%.  Parfait.

Aucune traces d’usure de dégainé de son holster non plus. Car la bête nous est venue en plus avec son holster-sellier de type militaire qui le suit depuis presque 100 ans maintenant. C’est le sien et il appartenait à un militaire. Très rare.

De très belles plaquettes enserrent la crosse avec un insert central en laiton. Leur démontage s’effectue un petit peu à la manière de celles d’un TT33 soviétique.

Le chargeur est de premier type aussi, sans la boucle-tube de talon, pour placer une cartouche supplémentaire destinée à être placée dans le canon. Il est imperdable! Il se déverrouille en étant poussé vers l’avant. C’est un peu contre-instinctif quand on est habitué au bouton de pouce ou au poussoir de talon classique mais c’est finalement très ingénieux. C’est l’une des astuces qui a contribué à la diminution du nombre de pièces totales de l’arme. Chargeur d’origine au modèle 1er type donc. Et en parfait état.

La détente est des plus douces et se déplace en ligne droite longitudinalement comme sur un Colt.

Le canon est aussi beau dehors que dedans, bronzage d’origine parfait d’un côté et blancheur exquise à l’intérieur. Au top ! Son basculement dès le chargeur retiré ou la pédale située sur le côté droit pressée, est aussi surprenant que sûr de manipulation : Nul besoin d’armer la culasse ! (ou, pour le dire autrement et faire un rappel de sécurité, canon remis en place avec une cartouche chambrée, l’arme est immédiatement prête au tir). Indicateur de chargement parfaitement fonctionnel.

Un tel système est d’ailleurs bien plus commode que sur un JoLoAr qui aurait pu le concurrencer. Un tel dispositif est finalement très bien pensé, au vue de la dureté de certains ressorts d’autres modèles. Il contribue fortement à l’élégance de la manipulation de l’arme. Mécaniquement c’est une horloge sans aucun jeu.

Ses ajustages sont parfaits et témoignent de son bon état. Si cette arme a tiré, elle n’a sans doute jamais fait le « coup de feu ».

En somme, une arme française, à destination militaire, rarissime, avec son étui et en état muséal.

Seule le Seigneur sait combien il en reste sur les moins de 600 produits dans cette ère holocauste du patrimoine armurier depuis 40 ans.

 

On ne refait pas l’Histoire mais il est toujours possible de goûter au plaisir de la prendre en main à travers les objets qu’elle nous à transmis.

L’état de conservation absolument fabuleux dans lequel nous parvient  ce rarissime exemplaire démontre l’actualité et le génie de cette création armurière. Digne prolongement des adorables 6,35 qui l’ont précédé, le “Le Français type Armée” est un must dans une collection d’armes réglementaires françaises comme de la Manu’, surtout en version premier type.

 

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