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Peu courant Mousqueton Mauser Espagnol M1916 – calibre d’origine 7×57 Mauser – configuration règlementaire – une arme surprenamment moderne – TBE

Armes longues de Catégorie D

Peu fréquent fusil mauser espagnol Modèle 1916 – Excellent système 93 – Fabriqué dans les années 1920 en Espagne juste avant la guerre civile – calibre d’origine 7×57 – Bois en bel état – Bronzage d’arsenal – Boîtier, canon, et magasin au numéro – Beau canon – Garde-main bien présent – Belle arme historique originale et en très bon état.

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SKU: 717-23
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Description

L’histoire d’amour entre l’Espagne et les fusils Mauser ne date pas d’hier.

Figurant parmi les premiers clients de la firme d’Oberndorf dès 1892, l’Espagne contribuera au premier gros succès économique de Mauser en Europe avec son 1893. Elle continuera son histoire d’amour avec les systèmes Mauser avec les modèles 95, 1916, ses Mausers 44 et jusqu’au FR-8. A l’heure actuelle, l’Espagne fournit encore un grand nombre d’armuriers européens, en particuliers britanniques, en boîtiers de type 98.

Tout un système d’arme fut établi sur la base de la culasse et du magasin de type 1893 allant du fusil d’infanterie à la carabine de cavalerie en passant par le mousqueton pour troupes spécialisées.

Prénommé “Fusil Corto Espagñol Modelo 1916″, notre 1916 est une amélioration des modèles M93 et devient pendant 35 ans l’arme standard espagnole au point qu’un grand nombre sera encore modifié en calibre 7,92 CETME et en 7,62 OTAN dans les années 50/60 sous le nom de FR-7.

La fin du XIXème et le XXème siècle ne lui auront pas épargné grand-chose à notre système 93 espagnol et à ses dérivés.

De la guerre Hispano-américaine de 1898 à la terrible guerre civile de la fin des années 1930 en passant par une multiplicité de conflits coloniaux, l’Espagne a bien souffert.

Le système M93 est le second système Mauser le plus prolifique après le système 98. Connu sur tous les continents, on oublie trop souvent ce parent important de la famille mauser qui sera même purement et simplement copié par les États-Unis avec ses Springfield 1903.  Détail cocasse, le Mauser M93 leur avait été présenté lors des tests aboutissant à la sélection du fusil Krag-jorgensen par les USA. Il avait été relégué en seconde position alors qu’au combat, à Cuba notamment, le système espagnol se révéla très supérieur… A se demander si ce concours était vraiment très objectif.

Le gant jeté en Allemagne à Mauser par l’adoption du Gewehr 1888, en se voyant refuser le droit d’équiper l’Armée Impériale, n’aurait pu être plus brillamment relevé par Paul Mauser (1838-1914). D’abord avec le modèle 1889 (adopté par la Belgique) et ses successeurs, les modèles 90 et 91, adoptés en Amérique du Sud, puis avec le 1893, adopté par L’Espagne. Le fusil à verrou moderne était né de cette réaction d’orgueil et le 93 en est un des meilleurs représentants.

Son ingéniosité réside principalement dans son extracteur large qui serre en permanence le culot de l’étui contre la tête de culasse empêchant toute double alimentation. La sécurité à drapeau est une fois de plus améliorée et dotée d’un bouclier évitant les retours de gaz dans le visage du soldat. Détail auquel étaient particulièrement sensibles les états-majors.

Son magasin interne à double pile, qui paraît aujourd’hui trivial, est d’une ingéniosité remarquable. Imperdable, jamais tordu et ne venant pas heurter le dos du cavalier. Associé à ce magasin, une lame chargeur de cinq cartouches venait s’apposer au dessus du boîtier, sans rentrer dedans, assurant une alimentation simple et efficace.

Ces clips étaient moins chers et plus faciles à produire que ceux du 98. Ils utilisaient moins de métal tout en n’étant pas indispensables au bon fonctionnement de l’arme. Ernst Junger, dans Orages d’acier, rappelle à plusieurs reprises que les cartouches des fusils allemands n’étaient pas toujours livrées sur clips et qu’il fallait alors se débrouiller si on n’avait pas gardé un ou deux de ces précieux clips dans sa poche…

Autre trait de génie des « mausers espagnols », leur cartouche de 7x57mm qui fera le tour du monde du Chili à la Turquie en passant par les Balkans et l’Afrique du Sud. Plus légère et reculant moins que le 8 mm de la Patrone 88 (8x57IS), il fut le calibre d’export par excellence. Il fut apprécié de tous par sa tension de trajectoire supérieure et sa capacité de perforation redoutable. Au point que certains chasseurs d’éléphants particulièrement radins l’appréciait beaucoup. Une de ces balles militaires chemisées derrière l’oreille, à la plus frêle section du crâne, et hop, cinq tonnes de viande et deux cent kilos d’ivoire sont au sol. Un tel massacre avec ‘’seulement’’ 11 grammes de plomb et de tombac…

La belle allure de notre petit mousqueton 1916 issu du système 93 commence avec sa plaque de couche d’acier en très bel état.

Le bois est un beau noyer au grain serré et au veinage peu marqué. Pour une arme ayant autant roulé sa bosse, on peut être étonné d’y voir aussi peu de traces de manipulation. Pas une fissure ou d’enture à signaler. Il n’a pas été poncé à outrance comme souvent car plusieurs chiffres/poinçons s’y retrouvent encore dûment frappés avec une grande netteté.

Sa crosse droite est d’une grande élégance et peut surprendre les habitués du K98. La pureté de sa ligne et la facilité avec laquelle on peut placer sa main forte sur la crosse surprendra plus d’un habitué des crosses demi-pistolet.

Levier de culasse coudé, poli miroir de façon identique aux exemplaires germaniques. Il s’agit d’un armement à la fermeture comme sur les modèles 1896 suédois ou les Enfield. Point besoin de violence pour la faire s’ouvrir et juste une touche de persuasion pour qu’elle se referme en douceur. La manipulation du drapeau de sécurité se fait aisément. C’est rigide et franc comme le savent l’être les armes militaires sans pour autant être une séance d’haltérophilie à chaque sortie au stand. La percussion est nette et franche. Bref mécaniquement impeccable.

La sortie du magasin se fait à travers le pontet, comme sur les modèles 1889, au moyen d’un pointeau ou de la tête d’une cartouche. A noter que le boîtier, le canon et le magasin sont au même numéro.

Le tonnerre, comme c’est souvent le cas lorsque l’arme passait chez les Républicains, est dénué de la couronne royale et de sa marque d’arsenal. Elles ont été effacées pour des raison politiques. Cela a été très bien fait et un re-bronzage très soigné en arsenal lui a été appliqué.

Sur le côté du boitier, on trouve, comme souvent, les poinçons d’épreuves allemandes de chez Frankonia ainsi que la mention de son calibre “7×57”. Car beaucoup de ces Mausers espagnols sont repassés dans le pays de leur conception dans les années 50/60 avant de repartir sous d’autres cieux.

Très nombreux sont ceux de ces mousquetons 1916 qui, à défaut d’être neutralisés, ont été re-chambrés dans l’aussi puissant que peu adapté 7×64. Not good !

Maître Flingus vous propose une fois de plus une arme historique en calibre d’origine restée au plus proche de sa configuration à la fin des années 1930 et de la Guerre d’Espagne.

Le canon de notre arme est miroir, avec une belle prise de rayure aux angles bien vifs.

Le fut et le garde-main sont en très bon état. Ce dernier élément, souvent manquant et embêtant à trouver, est ici bien présent.

La hausse a gardé aussi sa configuration originale, graduée de 300 à 2000m (car l’ennemi n’est jamais assez loin). Le curseur est bien ferme et ne viendra pas se balader sous l’effet du recul.

Les garnitures bronzées sont d’origine et en très bon état. Tenon de baïonnette présent et fonctionnel. Baguette du modèle aussi. Bref complet de chez complet. Et en TBE.

Le guidon a ses sympathiques oreilles typiques des armes ibériques qui jouent à la perfection leur rôle en ne venant jamais se confondre avec le guidon en « V ».

Une arme sortant de l’ordinaire et qui raconte l’Histoire des hommes comme Maître Flingus aime à les dénicher. Notre mousqueton 1916 nous raconte la Guerre d’Espagne. Né chez les Monarchistes, capturé et récupéré par les républicains, il n’a pu poursuivre sa vie que par l’émigration forcée. Un destin espagnol.

Assez peu fréquent dans sa configuration militaire d’origine, notre arme est parfaitement prête à défendre fièrement ses couleurs en concurrence avec le reste de ses cousins de la gigantesque famille Mauser. Une perle hispanique dont la balle de 7mm claquera au stand comme les castagnettes sur un air de Flamenco. Dans l’enthousiasme et la précision. Olé !

 

Arme de catégorie C au CSI : Licence de tir en cours de validité avec cachet et signature d’un médecin au dos ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET CNI ou passeport en cours de validité. Rappel avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C.

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