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Peu courant pistolet Walther Manurhin P1 – Cal. 9×19 – Police de Berlin Ouest – Arrivage exceptionnel – Made in France by Manurhin – Marquages réglementaires – Toutes pièces au numéro – Canon miroir – Mécanique au top – Moins de 15 000 exemplaires ! – Successeur du P38 dans la guerre froide – Superbe exemplaire

Revolvers et pistolets de catégorie B

Splendide pistolet Walther Manurhin P1 – Calibre 9×19 – Police de Berlin Ouest en RFA – Fabrication française Manurhin – Marquages d’inventaire de la police allemande – Toutes pièces au numéro – Canon miroir – Mécanique impeccable – Excellent départ – Système decocking– Moins de 15 000 exemplaires – Excellent état

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SKU: 974-24
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Description

Détrôner un monstre sacré, en voilà une idée qu’elle est bonne !

Demandez à n’importe quel ancien. Le monde des automatiques se divise en deux catégories : Colt 45 et Luger Parabellum.

Ce dernier, se targue d’être le deuxième P.A adopté par une armée (celle de la très belliqueuse confédération Suisse) le 4 mai 1900 deux mois après que la Belgique n’ait adopté le Browning. Ils ont raté la première place de peu nos suisses.

Pour une fois que la Suisse est en retard en matière d’armement! Pour sa défense, nous pouvons dire que c’était un excellent choix et que les tests du Bordchardt puis de sa version modifiée par George Luger s’éternisaient depuis plus de deux ans.

Peu d’armes marqueront autant le début de siècle que la famille des Parabellum. Pas une commission de sélection n’y échappa. Sa terre natale d’Allemagne lui offrit un accueil à sa hauteur, choisissant successivement trois modèles différents : un pour sa Marine en 1904, un autre pour son iInfanterie (le fameux « P08 ») et enfin le formidable Luger d’artillerie en 1914 qui deviendra une incroyable carabine d’assaut.

Le défi de se mêler à ce monde était immense, mais l’entreprise fondée par Karl Walther n’avait pas les deux pieds dans le même sabot. Walther avait déjà expérimentée une extrapolation de ses modèles de poche en culasse non calée (direct blowback), chambrée en 9mm parabellum, avec son modèle 6 sorti en 1915. Certes la munition de 9×19 n’était pas encore aussi puissante qu’aujourd’hui et il était un petit peu optimiste de séduire l’Armée Allemande avec ça mais la voie était ouverte.

Le P08 avait donc encore quelques belles années devant lui. Le programme d’armement de 1927, lancé par la République de Weimar fut suivi avec plus ou moins d’entrain au vu du contexte pesant du traité de Versailles. Et si Mauser continuait comme avant guerre à vendre ses produit  avec la Chine, développer une arme militaire nouvelle n’était pas évident pour un nouveau venu.

Walthercommença par révolutionner le monde des armes de police et des agents secrets en 1929, avec le lancement de son iconique modèle PP (Polizei Pistol) en calibre 7,65mm.

Élégant, racé, aussi sûr qu’un revolver dans son maniement, la firme de Zella Mehlis tenait un filon qui lui donnerait 40 ans d’avance sur la concurrence. Son mécanisme à double et simple action combiné à un système de désarmement automatique en faisait l’archétype de l’arme de poing moderne.

Dès 1930, la tentation de produire une version « en grand » du PP fut assouvie avec le prototype MP qui n’était ni plus ni moins qu’un PP adapté au 9mm parabellum, toujours en culasse non calée comme son ancêtre de 1915. Mais sa culasse enveloppant le canon l’éliminait d’office du cahier des charges du futur pistolet réglementaire allemand qui avait la redoutable tâche de succéder au P08.

Bien peu de systèmes à culasse calée existaient alors. Adopter un système de canon pivotant sur un axe à la manière d’un Colt était impensable. Il fallait que le canon reste dans l’axe de l’arme dans sa cinématique. La solution était donc de faire se déplacer le verrou…

Mauser l’avait déjà fait avec son célébrissime modèle C96.

Le labeur des ingénieurs de Walther accoucha du magnifique modèle AP en 1932, AP pour Armee Pistole (formulation qui sera jugée trop peu germanique par un certain parti au pouvoir), proposant une culasse en partie ouverte et un verrou pivotant situé sous le canon.

C’est simple, fiable et solide, ce nouveau modèle avait ses chances, d’autant plus qu’il était doté d’une excellente ergonomie, avec un chien interne et des commandes à l’accès très étudié. Seuls 1000 exemplaires seront fabriqués. Bonne chance pour en dénicher un un jour. mais Maître Flingus ne perd pas espoir…

Succès d’estime donc. Mais il était possible de faire encore mieux. Ce sera le HeeresPistol en 1937 (ça sonne déjà plus rauque et conforme aux instructions du Parti à la mode). Cette version, abrégée HP, sera quasi identique au modèle définitif, entérinant le principe de chien externe et de son mode de démontage. Le P38 était né.

Des tests furent alors menés à grande échelle avec 30 000 exemplaires produits. Il était dans le Top 3 des pistolets les plus modernes du monde. Si la guerre n’avait pas eu lieu, il aurait pu espérer être adopté par de nombreux pays d’Europe et d’Amérique du Sud. Seule la Suède eu le temps d’en acquérir un petit lot avant les hostilités.

Lui qui devait remplacer le P08, coûtait 40 reichsmarks soit 5 de moins que le vénérable parabellum (plus complexe à produire) et dont il partageait la cartouche. La production ne commença véritablement en 1940, indice supplémentaire de la relative impréparation de l’Armée allemande à ce conflit, en tout cas bien moins préparée que celle de 14-18. Walther ne put finalement s’imposer seul tant la “demande” en arme était grande. Walther dut céder des licences à Mauser et à Spreewerk. La Guerre et le III° Reich n’empêchant pas d’ailleurs des procès et chicanes sur les brevets respectifs.

Son allure très martiale et sa prise en main, associées à un fonctionnement remarquable ne pouvait que remplir d’orgueil et de courage le combattant qui l’avait au poing, peu importe le camp dans lequel il se trouvait. Plusieurs as américains comme Tom Macguire et Richard Bong apprécièrent de troquer leur Smith et Wesson Victory à 6 coups de calibre 38 contre les 8 coups de calibre 9mm du P38 avec la possibilité d’en enquiller 8 de plus en un éclair en changeant de chargeur…

 

A la fin du conflit, ce fut un trophée prestigieux qui contribua grandement à la diffusion du 9mm aux États Unis. La saisie d’importants stocks ainsi que des machines outils permis également à la France de se réarmer à moindre coût.

Elle allait en avoir besoin aux vues des guerres de décolonisation qui s’annonçaient. Nombreux furent ceux qui s’engagèrent dans la Légion et retrouvèrent les mêmes armes qu’ils avaient quitté quelques années plus tôt sous un autre uniforme.

Notre gendarmerie fit également un grand usage des P38, en particulier chez les motards et les CRS qui les préféraient aux Mac 50 qui allaient être bientôt disponibles en masse. N’en déplaisent à nos manufactures, le Walther n’avait pas que pour avantage de ne pas perdre ses chargeurs sur l’autoroute. Son surnom de « père » des armes de service modernes y compris le Beretta 92 et ses succédanés n’est pas usurpé.

C’est une arme qui met en avant la sécurité de son utilisateur quotidien par son mécanisme de désarmement du chien, son indicateur de cartouche chambrée, visuel et tactile et son mécanisme de double action qui permet d’être toujours prêt à faire feu sur sa cible et non sur son mollet.

Le P38 connaîtra une descendance plus directe avec sa variante P1, notre arme de ce jour, conçue en 1963 avec une carcasse en alliage léger et capable de digérer les surpuissantes cartouches de pistolets mitrailleurs. Sa culasse est plus large que celle du P38 et un renfort axial fut parfois rajouté perpendiculairement à la carcasse. Le profil du canon change aussi quelque peu. Seules certaines productions civiles portèrent encore le nom de P38 dans les années 1960. Notre P1 digérera sans broncher la totalité des munitions modernes.

Ce sera dans un premier temps Manurhin qui repris le flambeau de 1963 à 1987 et qui aidera Walther Ulm à relancer une production sur le sol germanique. Les productions étaient si liées qu’il est difficile de dire qui a produit quoi. Une grande partie des pièces mobiles étaient fabriquées en Allemagne de l’Ouest à Ulm, nouveau siège de Walther après Zella Mehlis, et assemblées, finies et éprouvées en France. Un total de 250 000 exemplaires seront ainsi produits.

A l’instar des modèles PP, PPK et Sport, la qualité de fabrication et des matériaux utilisés sont remarquables et bien au dessus des standard attendus sur des armes à vocation militaire.

C’est donc un succès bien mérité que ce P1 rejoigne la toute fraîche Bundeswehr (reconstruction permise en 1955 compte tenu du danger potentiel que représentait le bloc de l’Est). Elle fit grand usage de ce pistolet  jusqu’en … 2004, tandis que l’Autriche ne sera pleinement dotée du Glock 17 qu’au début des années 2000. Les combats de Rhodésie et du Mozambique voient les P1 briller de plus belle. Le Portugal, lui, ne les mettra à la retraite qu’en 2019 !

Plus de trente pays de tous les continents employèrent le P1 qui peut se targuer d’avoir eu une carrière bien plus longue que son prédécesseur qui en portait pourtant déjà tout le potentiel.

Excellente arme tant de police que militaire, le P1 est une arme fort plaisante que tout le monde connaît sans s’en rendre compte, grâce à ses nombreux clones. Certains plus discrets comme les Smith Mod39 ou Bernardelli ne reprennent que son mécanisme de DA/SA.

Il ne faudra que peu de temps pour que ces Walther P1 ne soient copiés avec beaucoup de succès. Dès 1951 par les italiens avec son modèle Brigadier, qui nous donna beaucoup de fil à retordre en Algérie. Sprezzatura olige, le bloc de verrouillage est inversé. Système qui sera repris jusqu’au modèles Beretta 92 et M9, dont se dotera l’US army en 1985 et, avec quelques modifications, la France avec le PAMAS G1, qui ne sont ni plus ni moins que des P38 à double colonne. Et qui, reconnaissons le, ont un look d’enfer pour tout amateur du cinéma des années 1990 !

 

 

Notre splendide exemplaire de Walther P1 a fait ses armes dans la police de Berlin Ouest entre 1963 et 1982. Conformément à un accord entre allié, la police allemande ne pouvait utiliser à cette époque des armes produites en RFA. Les holsters des 15. 000 hommes en vert et beige, se garnirent donc dans un premier temps de Smith K38/200, puis de pistolets espagnols Astra en 7,65mm avant de revenir au 9 para avec leurs P1 « Made in France ». En face de l’autre côté du mur, il y avait les Vopos,avec leur Luger reconditionnés par la RDA et leurs Makarov.

Cet exemplaire aux vingt années de service date du tout début des années 1960.

Son dos de crosse porte le numéro de râtelier 40 gravé. Les plaquettes de crosse en matière plastique quadrillées sont en excellent état. Leur couleur noire est typique de l’après guerre. De nombreux modèles customs en bois sont disponibles sur le marché, afin de donner un air plus coloré et civil, à cette arme très militaire.

Le passant de dragonne est bien présent sur le flanc gauche et le déverrouillage de chargeur se fait par le talon. Le coup de main pour s’en servir est facile à acquérir et viendra très vite.

La double action est agréable, quoique légèrement plus longue que sur un revolver. Il est tout à fait possible de faire mouche du premier coup, contrairement à certains DA/SA que nous ne citerons pas. La simple action se caractérise par un reset net et tactile.

Le désarmement ou decocking est accessible par le pouce de la main droite ou bien l’index de la gauche. Le rappel de culasse tombe naturellement.

A savoir qu’une fine tige sortira du dessus de la culasse, surplombant le chien lorsque vous aurez une munition de chambrée.

La carcasse en alliage d’aluminium ultra costaude est splendide (vous savez que Maïtre Flingus est bien plus tolérant avec les aluminiums de qualité sur les armes qu’avec les mauvais aciers, zamac et autres composites de d…be – Je connais 1000 armes en alu bien meilleures que ces ersatz de métal, du remarquable Airweight de Smith au Pardini en 45) ,ne présentant aucune trace d’usure. 

Toujours fascinant de lire sur la culasse phosphatée de gris d’une arme qui ressemble quand même fort à un P38 vitaminé “Manufactures de Machines du Haut-Rhin – Manurhin – France” .

Un beau soleil berlinois (symbole de la ville) nous confirme que l’arme a bien appartenu à la Police de Berlin. Le numéro de série Manurhin y figure à coté..

Ce pistolet fait partie des rares productions Manurhin sans mention des brevets Walther, avec uniquement des marquages en français, utilisation allemande oblige… Cette production pour la Police de Berlin n’a pas dépassé 15.000 exemplaires. 95% de ce que l’on voit sont des militaires de marquages différents. Un collector dans le Monde du P38.

Le canon brille de mille feux et donnera pleine satisfaction aux amateurs de précision. Toutes les cartouches modernes fonctionneront dedans, pas de risque de finir en choux fleur !

Hausse en « U » classique et efficace répondant à un fort guidon monté sur queue d’aronde.

État mécanique et esthétique parfait. Le canon est une splendeur. Arme mono matricule. Le chargeur est le bon. Et la prise en main bien meilleure qu’un P38.

Une arme au parcours étonnant, toute droit sortie des réserves de la police allemande qui se devait d’avoir une arme efficace tant contre les actes terroristes tristement célèbres qu’une potentielle confrontation avec leurs homologues de la RDA.

Combien d’espions aura arrêté le plus français des pistolets allemands ? Vous n’aurez qu’à le lui demander au stand…

Le plaisir sera aussi pour vous de tirer avec une sorte de P38 tout neuf et plus confortable à l’usage. Le notre est dans un état rare car leur revêtement externe à souvent beaucoup souffert. Quitte à s’en acheter un autant le prendre en top qualité.

In fine un rejeton peu courant et de grande qualité d’une arme iconique, meilleure à l’emploi et dans son esthétique que son ancêtre de la 2°GM, dans une fabrication peu courante dans ses marquages et en plus qu’excellent état – Un Collector à surveiller et qui fera son effet au stand.

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ EN COURS DE VALIDITÉ ET DE LA LICENCE OBLIGATOIRE –  COMPTE SIA OUVERT BIEN ÉVIDEMENT – Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

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