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Rare revolver soviétique TOZ-36 – Arme de compétition simple action en Système Nagant – Cal. 7,62×38 Nagant – Tula – 6 Coups (et pas 7!) – Poignée compétition – Arme très rare en TBE.
Revolvers et pistolets de catégorie BRare révolver soviétique TOZ-36 – Arme de compétition simple action – Cal. 7,62×38 Nagant – Système d’obturation de barillet Nagant du modèle 1895 – 6 Coups (et pas 7 comme sur le 1895!) – Beau bronzage d’origine à 95% avec assez peu de traces de manipulation – Aucune oxydation ou peau d’orange – Excellente mécanique – Canon superbe absolument miroir avec de très belles rayures – Arme produite pour la compétition à l’Arsenal de Tula entre 1962 et 1975 (probablement des tout débuts de production vers 1962-1965) – Poignée compétition – Arme très rare et de grande précision en TBE.
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Description
Que voilà un Ovni… Et un très rare revolver de compétition soviétique. De grande classe !
Il s’agit du révolver TOZ-36 en calibre 7.62 Nagant – Il reprend très exactement l’ingénieux système Nagant 1895 à obturation d’entrefer de barillet dont je vous ai parlé en détail ici.
Dans ce système, le barillet, avance de quelques millimètres vers l’avant concomitamment à l’armement du chien. En avançant, la chambre du barillet vient se coller au cône de forcement du canon et faire buter l’avant de l’étui de la cartouche, qui, dans ce calibre particulier, dépasse très légèrement du barillet, à l’intérieur même du cône du canon.
Quand le coup part, la balle avance et le sommet de l’étui qui est désormais dans le canon gonfle comme pour toute munition tirée. En gonflant, le sommet de l’étui se plaque à l’intérieur du canon, assurant ainsi une totale étanchéité des gaz.
Le barillet est collé au canon, l’étui, plaqué dans le canon, a gonflé à l’intérieur du canon sur quelques dixièmes, l’entrefer est définitivement nul. Aucune chance que du gaz s’échappe, il ne peut donc que pousser la balle de toute sa puissance.
Une fois le chien revenu de l’abattu, le barillet repart en arrière hors du cône de raccordement, extrait par la même occasion l’étui du cône et il pivote d’un septième de tour pour présenter la chambre suivante.
Génial, non ?
Pour cela, les Nagant inventèrent (aussi) une cartouche tout aussi originale.
Cette cartouche présente la particularité d’un inserrement /enfoncement complet de la balle dans la douille pour permettre de n’avoir au sommet que l’extrémité de l’étui qui viendra se coller dans le canon. La puissance de gaz récupérée permet d’extraire sans problème cette balle pourtant totalement enfoncée dans l’étui. CQFD !
Le calibre 7.62 Nagant est encore fabriqué par PPU et il se trouve et se recharge facilement. On peut vraiment s’amuser et se perfectionner avec ce revolver TOZ-36.
Ce système Nagant est-il efficace ?
Réponse: oui. Indubitablement. De 15 à 25% de puissance supplémentaire dans la majeure partie des cas.
A titre d’illustration, la balle de 7,62 Nagant sort du Nagant 1895 à 305 m/s pour les cartouches militaires russes.
Pour comparaison avec des revolvers contemporains, celle de 455 du Webley MK VI anglais en 265 grains sort à 210m/s et celle de 8mm du révolver 1892 français à 225m/s. La Nagant va bien plus vite !
Pour les pistolets, qui n’ont pas ce problème d’entrefer, une 9 para moderne, nettement survitaminée par rapport à ses originaux de 1902, sort à 330 m/s ce qui n’est pas très significativement supérieur au systéme Nagant de …1895.
Le résultat est aussi une trajectoire très tendue favorable à la compétition surtout en canon long comme celui du TOZ-36.
Les soviétiques ont donc extrapolé de leur célébrissime revolver Nagant 1895 une arme de compétition simple action produite entre 1962 et 1975. C’est notre TOZ-36 de ce jour.
L’arme a été sans doute produite à assez peu d’exemplaires car même sur le marché international je vois rarement. Et cette arme est qualifiée de rare par Ian McCollum qui pourtant en voit pas mal des armes rares… Arme peu produite, elle est en plus très peu sortie d’URSS même après 90.
Le TOZ-36 a été mis au point par Iefim Leontovitch Khaïdourov (1925-2012), un bouriate de Sibérie, tireur de très haut niveau lui-même, auquel vous devez beaucoup car il est aussi le concepteur, entre autres armes, de vos chers TOZ35 et TOZ35-M, les mêmes qui ont même bien servis nos médaillés olympiques tricolores pendant des décennies…
Je vous ai parlé brièvement du bonhomme ici et je vous ai mis une photos de lui peu avant son décès. Il était accessoirement un vétéran de la Grande Guerre Patriotique.
Le TOZ -36 a été le premier revolver sportif doté d’une régulation de course de détente en plus du poids de détente. Sa hausse est également réglable horizontalement et verticalement. Sa conception avec avancement du barillet sur le canon assure un alignement parfait de la chambre du barillet avec l’âme du canon. Ce modèle était équipé d’une poignée anatomique (mains moyennes à grandes) dès sa sortie d’usine.
Son canon 6 pouces et son positionnement bas en main assurent une ligne de visée idéale en compétition.
Outre la trajectoire très tendue de la 7.62 Nagant, l’absence de fuite de gaz augmente sensiblement la stabilité au tir ce qui facilite les groupements.
L’arme a équipé les équipes de tir sportif de nombre de pays de l’Est avec de brillants résultats en compétition. Elle équipait notamment l’équipe olympique. Le TOZ-36 a bien sûr aussi équipé les équipes militaires de tir de nombre de pays du Pacte de Varsovie avec aussi d’excellents résultats.
Le revolver tchèque ZKR 551, les tchèques voulant toujours se distinguer des soviétiques en matière d’armement individuel, n’en est que la copie destinée aux équipe de cette belle république slave.
Ce sont ces quelques exemplaires militaires récupérés un peu partout en Europe de l’Est post soviétique que l’on croise parfois sur le marché. Sa production débutée en 1962 et a cessé en 1975.
Il a été remplacé par le TOZ-49, une arme de même système Nagant, mais tirant une munition un peu moins pêchue et plus courte, la 7,62 x26 R, tirée dans un barillet plus court aussi et donc plus léger. Ce TOZ-49, arme également remarquable, a été produite jusqu’en 1990 à la chute du mur. Mais sa munition à lui est introuvable…
Alors mieux vaut acquérir un TOZ-36, sans doute un des meilleurs revolvers de compétition de la seconde moitié du XX° siècle et un concurrent redoutable de nos MR32 ou 38…
Notre exemplaire est en très bon état – Nettement moins usé que les quelques rares exemplaires que j’ai pu voir en vente ces dernières années.
Le bronzage d’origine est présent à 95% avec des manques surtout en pourtour de barillet du fait du système d’avancée du barillet qui est complété d’encoches de fixation en pourtour de chambre à l’arrière qui lui assure une excellente rigidité à la frappe du marteau. Aucune oxydation ou peau d’orange. TBE esthétique.
Contrairement au Nagant 1895, son modèle, l’arme n’est que simple action (arme de compétition) et dotée d’un barillet à 6 coups quand le Nagant 1895 (arme militaire) est double action et compte sept chambres. C’est suffisant en tir sportif et cela a permis un allègement bienvenu de l’arme par rapport à son modèle en dépit d’un allongement du canon.
Sa mécanique est excellente, bien souple en chien, même si l’arme mérite un démontage nettoyage graissage intégral. Ces fabrications soviétiques sont réputées pour leur qualité mais surtout leur fiabilité et leur robustesse.
La détente est celle d’une arme de précision sans course avec un point d’appui sensible et un départ très net. Surprenant je dirais. Bref tout ce qu’il faut.
La poignée ergonomique est un modèle ancien mais très confortable réservée toutefois à des mains moyennes à grandes. Si vous vous lancez en compétition avec cette arme, je pense, compte tenu de sa très grande qualité, que cela pourrait valoir potentiellement le coup de lui en faire faire une sur mesure à votre main (tout en conservant celle d’origine bien sûr car cette arme rare est aussi un collector).
Le canon est superbe absolument miroir avec de très belles rayures. Si l’arme a tiré, elle conserve un très grand potentiel.
Je trouve la ligne de cette arme fort élégante. Je lui trouve un petit coté Smith&Wesson 14 Masterpiece mais avec un petit coté Ferrari en canon en plus. En fait, à y réfléchir en regardant le Toz, une tige de maintien de barillet qui ressort sous le canon c’est un peu disgracieux en fait. Et, sot que je suis, je ne m’en aperçois que dans mon grand âge…Fin des réflexions esthétiques.
Notre exemplaire porte fièrement la mention « Made in USSR » et la marque de l’arsenal de Tula. Tous ses poinçons et marquages d’origines auxquels sont venus s’adjoindre des poinçons d’épreuves allemand sont nets et bien lisibles.
Avec le numéro 393 c’est sans doute un des premiers produits. Le numéro le plus élevé que j’ai trouvé est dans les 7.500…
In fine un très beau revolver soviétique de compétition, dans un calibre très tendu et réputé pour sa précision. Une arme rare d’un niveau au moins équivalent aux MR32 et MR38 et qui permet de se faire plaisir avec un rare collector.
ARME DE CATÉGORIE B AU CSI: ARME SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIES DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ EN COURS DE VALIDITÉ ET DE LA LICENCE OBLIGATOIRES – COMPTE SIA OBLIGATOIREMENT OUVERT. Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.
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