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Revolver civil “modèle 1892” d’ordonnance français – 8mm92 – Copie d’époque de nos amis belges ! – Qualité au moins aussi bonne que les stéphanois ! Rare catégorie D – BE+
Revolvers et pistolets de catégorie DRevolver civil du “modèle 1892” d’ordonnance français – Copie d’époque (assez gonflée en fait!) de nos amis belges ! – calibre 8mm92 – 6 coups – Rare catégorie D – re bronzé mais BE+
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Description
Un curieux spécimen…
Maitre Flingus vous racontera l’histoire du merveilleux révolver français d’ordonnance modèle 1892 une autre fois. Une des plus belles armes réglementaires jamais produites – aucune pièce estampée – Tout y est forgé ! – Mécanisme brillant – Un summum de révolver qui ne sera plus égalé. C’est l’arme avec laquelle nos officiers sont partis à la Grande Ordalie d’août 14.
Et, on en avait bien conscience à l’époque.
Résultat ?
A peine l’arme adoptée par l’Armée de la Revanche, le marché civil, à une époque où il n’existait aucune législation limitant l’achat d’armes par les citoyens, en produisit des copies tant la demande des populations patriotes était insistante.
Et pourtant, même civil, ce modèle coûtait bien plus cher que les Vélodogs et autres Bulldogs vendus à tous par les quincaillers de la Belle Époque. Cela explique sa – relative – rareté aujourd’hui.
Mais les amateurs un peu argentés ne manquaient pas en ces temps glorieux d’absence d’impôt sur le revenu (inventé en 1914, décidément une année de catastrophes !) et sur les successions (inventé dès 1901 et progressif. Effrayant non ? Pas de panique. Le taux le plus élevé était de… 2,5 %!).
L’arme fût donc, avec quelques modifications de détails, copiée sans remord pour satisfaire la demande civile. Au moins quatre ou cinq armuriers de Saint-Étienne firent tourner les machines et la “Manuf” ne manqua pas de mettre ces “92 civils” à son célèbre catalogue, avec force réclame, insistant lourdement sur son caractère “réglementaire et militaire” ce qui devait honorer immanquablement le pékin moyen !
L’industrie liégeoise de l’armement individuel, la plus florissante d’Europe à l’époque, ne manqua pas de remarquer ce marché et nos amis belges se mirent eux aussi à produire des “92 militaires” à destination du marché civil. Il ne fallait pas perdre une miette de ce juteux marché.
C’est un de ces 92 civil en 8mm 92 de fabrication liégeoise qui nous est tombé sous la main récemment que nous vous proposons aujourd’hui.
L’arme est à 95% identique au “réglo” français et à ses copies stéphanoises – y compris dans son mécanisme général (chien rebondissant, etc…). Seule la grosse vis (d’origine) maintenant la plaque de recouvrement et la plaquette de crosse gauche est différente – et la forme du quadrillage de plaquettes qui sautent aux yeux et font immédiatement penser à un de ces “Civil” tant recherchés par les collectionneurs.
Plus amusant, nos amis belges, prenant quelques libertés avec les droit du copyright qui existait pourtant déjà, se sont même tranquillement permis d’écrire sur le canon ” Modèle 1892″ comme sur nos militaires de St Étienne… C’est plus vendeur !
Ils n’ont quand même pas osé écrire (à la différence des réglementaires) “Manufacture d’Armes de Saint-Étienne” sur le coté, ni apposer le moindre poinçon de réception militaire sur la carcasse ( il y a en a partout sur le “vrai” St Étienne) … ou même de numéroter les pièces (elles le sont toutes sur nos réglementaires) – L’absence de ces marquages typiquement militaires permet d’identifier définitivement un beau Civil. En revanche, ils ont quand même orné le canon d’un “S 1900” sur le canon destiné a tromper le consommateur car c’est un marquage d’année de production de ce type que l’arsenal de Saint-Étienne utilisait pour dater ses armes militaires. Malins, nos amis belges de 1900…
Fiers de leur travail, car il est très bien fini, ils ont quand même apposé leur poinçon liégeois “ELG à l’étoile” sur l’arme à l’intérieur et sur le barillet coté drageoir. Fume, c’est du Belge !
C’est normal un peu aussi car la qualité de fabrication de cette arme est excellente et n’a rien à envier aux production stéphanoises !
Notre arme est re bronzée après une légère oxydation éparse mais elle reste plus que très “propre” – Tous les marquages sont bien lisibles – Son mécanisme est ferme et en très bon état – aucun entrefer d’usage excessif – très bonne indexation – il chambre la classique et réglementaire 8mm1892. L’intérieur est préservé et mériterait juste un bon nettoyage et un coup de graisse. Mais vraiment “nickel’ – Canon parfaitement miroir avec de belles rayures. Cône de raccordement” impec”.
Une très bonne arme de la Belle Époque qui évoque les passions et le respect de tout un peuple pour son armée.
Par une très curieuse disposition législative, les “1892 civils” comme celui-ci sont en catégorie “D” – arme de brevet antérieur à 1900 – alors que les modèles réglementaires signés de la manufacture de Saint-Étienne et à matricule militaire un peu partout ont été spécifiquement reclassés en…B (régime d’autorisation). Va comprendre Charles !
Arme de catégorie D au CSI : pièce d’identité, CNI ou passeport, en cours de validité obligatoire
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Toutes les armes historiques de fabrication ancienne vendues en tant que C ou D, “Collection” ou “Cow-boy shooting”, sont des armes de collection non éprouvées pour le tir et non testées en stand. Elles ont été inspectées visuellement relativement à leur état général mais aucune n’a été utilisée au tir et elles sont donc vendues comme non testées. L’acquéreur désirant utiliser une arme pour le tir devra impérativement se rapprocher préalablement du banc National d’Épreuve de Saint Étienne, seule entité habilitée à délivrer des certifications d’épreuves préalable à un usage de tir.