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Sabre modèle pré 1882 – Zouave /armée d’Afrique – Lame large à double gorge – Monture FER à filets – Coulaux – Vers 1850-80 – rare – TBE

Sabres / Glaives / Epées - Swords

Très beau et peu courant sabre d’officier des troupes à pied de l’armée d’Afrique – garnitures de fer à filets en excellent état – beau fourreau de fer à double bélières – Très belle lame à double tranchant et deux gorges avec renfort central – Signé de Coulaux à Kligenthal –  Pièce archétypique de l’Armée d’Afrique

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SKU: 547-22
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Description

“C’est nous les africains…. “disait la vieille chanson de marche des troupes d’Afrique.

Et lui aussi c’est un petit africain.

Sabre à garde de fer typique des productions créées spécialement sous le Second Empire par l’industrie privée pour les officiers des troupes à pieds d’Afrique. On les trouvait donc prioritairement chez les officiers de zouaves et de tirailleurs. Les officiers achetaient leurs sabres sur leurs deniers personnels d’où la variété des modèles africains même s’ils sont globalement assez peu courant. Peut être un “africain” de ce genre pour 60 ou 70 sabres de modèle 1882 d’infanterie “classique”…

Ces sabres ont été produits du Second Empire et jusqu’au début de la IIIe République. Ils étaient très populaires chez les officiers des régiments de l’Armée d’Afrique car ils les distinguaient immédiatement, dans l’arme, des “planqués” de l’Armée de métropole (armature en laiton doré), car eux, étaient partis loin, à l’aventure, et combattaient bien plus souvent pour la gloire du drapeau. Il régnait à leur égard une ambiance et une image très “Fort Saganne” pour ceux qui ont vu ce très bon film.

D’ailleurs, ce sont souvent des officiers à forte “connotation coloniale” qui ont remplacé les limogés métropolitains de août 14 (le Colonel Pétain, retraité de son état en août 14, étant à cet égard une exception plus que la règle) car ils faisaient preuve d’un esprit de décision et d’initiative souvent plus développé, forgé par la confrontation avec l’imprévu et les réalités exotiques dans leurs aventures coloniales. Qu’on songe par exemple, à Lyautey, ou même à Gallieni à Madagascar se trouvant en position d’écrire en 1895 à son Ministre “Je demande d’emmener avec moi 600 hommes de la Légion étrangère afin de pouvoir, le cas échéant, mourir convenablement.”

Rappel sur les limogeages d’août 14 : deux commandants d’armée sur sept, neuf commandants de corps d’armées sur vingt-et-un, trente-trois commandants de divisions sur soixante-douze, un commandant de division de cavalerie sur dix et plus de quatre vingt-dix généraux de brigade (et colonels faisant office de). Il a en effet fallu trouver rapidement du monde entre le 2 août et la fin 1914 et puiser largement dans les officiers de la Coloniale…

Notre sabre des troupes d’Afrique est un archétype du genre.

Garde de fer à quatre branches à renfort et filets –  plateau et calotte de fer également – fer terni par le temps et jamais nettoyé en état de découverte et parfait- aucune réparation – aucune oxydation – aucune piqûre – Calotte avec passant de dragonne également en parfait état – il suffit de le passer au polish pour qu’il brille comme au 1er jour mais je déconseille de le faire et de lui conserver sa patine.  mais chacun fait ce qui lui plait. On a souvent dit que les sabres de l’armée d’Afrique étaient les précurseurs du 1882 et le notre le prouve.

Belle fusée en corne brune – quasiment sans manque (juste en bas près du plateau) – Très saine et solide (rare sur ces armes) – avec filigrane à double filet bien présent et bien solide lui aussi.

Très belle lame large (30mm au talon) à double gorge et double tranchant  avec fort renfort central (rare) – longue (85cm) – dans sa bonne longueur et avec sa pointe intacte – quelques rares tâches tabac – sans aucune piqûre. Elle est bien marquée de “Coulaux & Cie” à droite et de “Klingenthal” à gauche au talon. Aucun jeu lame ou garde.

Coulaux a produit de nombreux sabres pour les officiers français tout au long de sa prestigieuse histoire. Dynastie familiale, la famille Coulaux fera prospérer la manufacture de Klingenthal à partir de 1801 jusqu’en 1962…

Fourreau de fer également comme la garde en parfait état – sans coup ni bosse – sans oxydation autre autres que quelques traces de surface (rare) – Aucune piqure – fourreau à double bélière et anneaux ce qui est définitivement le trait d’une arme d’avant 1882. Sa lame (proche dans l’esprit du 1855 d’officier) et sa taille le date très probablement de la fin du Second Empire sans certitude absolue.

Très belle pièce de notre histoire coloniale et peu courante. En TBE / TBE+ / Excellente addition à une collection d’armes blanches réglementaires françaises de qualité.

Arme non classée au CSI mais interdite de vente aux mineurs : CNI obligatoire.

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