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Vendu !
Vendu !
Splendide et peu courant fusil Mas 36-51- Calibre d’origine 7,5×54 MAS – Intégralement Mono-matricule y compris baïonnette – Arme de 1956 – Canon à l’état de neuf – Bretelle neuve -Nécessaire de nettoyage – Arme rare à collectionner en TBE+++ !
Le musée de Maître Flingus, ou "c'est déjà vendu !" avec descriptions et photos !Superbe fusil Mas 36-51 – Calibre d’origine 7,5 x 54 MAS – Intégralement mono-matricule – Arme des débuts de production de février 1956 – Macaron de crosse et bois splendides – Mécanique et canon neufs – Baïonnette du modèle et aussi au numéro – Alidade bien fonctionnelle – Canon miroir – Bretelle/lavoir – État Parfait – Arme rarissime dans cet état et à collectionner d’urgence.
Vendu !
Description
Je ne vais pas vous refaire l’histoire du MAS 36 mais elle est passionnante et elle est là.
Le fusil MAS 36-51 n’en est qu’un dérivé comme le sont les MAS 1936 CR39 ou MAS 36 LG 48 mais c’est bien son ultime dérivé.
Il a lui aussi sa petite histoire. Son histoire, c’est aussi l’histoire du « lance-patate » comme on disait dans les casernes. Moins prosaïquement celle du Lance-Grenade.
Tout a commencé à large échelle en 1914. Comme beaucoup de choses et la fin de notre monde aussi.
En combat de tranchées, la grenade a eu souvent le dernier mot avec ses petits frères de combat rapproché comme le pistolet semi-automatique, la baïonnette, le casse-tête ou la pelle bien aiguisée…
Mais la tranché d’en-face n’est pas toujours en portée et en précision à la mesure du lanceur de grenade à main moyen. Ni l’artillerie ou le mortier toujours disponibles à la seconde pour vous filez un coup de main en cas de mauvaise surprise.
L’avenir du lance-grenade individuel sur fusil était assuré !
On commença par toute une foule d’arbalètes plus ou moins grandes et autres engins clairement inspirés des gastraphètes, arcuballista, ballistes et autres onagres, plus ou moins baroques (j’ai pas dit « inefficaces »), mais de conception et de fabrication totalement « locale et artisanale », fruit de la débrouillardise légendaire du gaulois associée à l’immense culture gréco-latine de gens qui sortaient d’un système scolaire qui n’en avait pas que le nom.
Tout cela aboutira enfin, dès la fin 1914 – et c’est déjà remarquable en soi, à un système performant de lance-grenade par tir d’une cartouche dans un fusil standard muni à son extrémité d’un tromblon (pas ma voisine!) et qui sera copié par tous (y compris l’ennemi) et par les américains en 1917.
Associé à une palanquée de grenade à fusils diverses, il s’agit du célèbre système Viven-Bessières, du nom de ses inventeurs ou « système V-B ».
Il ne balancera pas que des grenades mais aussi des tas d’amarres de bateaux et des messages aussi…
Abandonné après la seconde guerre mondiale, c’est néanmoins ce même système Viven-Bessières qui équipera encore nos forces de l’ordre sur leurs mousquetons Berthier jusque dans les années 1990 pour lancer les grenades lacrymogènes.
Il en aura vu le système V-B !
A noter que le lance-grenade V-B a bien sûr aussi équipé dès sa naissance notre MAS 36 adoré. Mais, en 1946, la munition spéciale commençait à disparaitre.
Le ré équipement des armées françaises par les américains à partie de 1943 avait en effet généralisé l’usage du lance-grenade à fusil US M2 avec son adaptateur à empennage. Ce système permettait de balancer sur l’ennemi récalcitrant la classique et ultra disponible grenade quadrillée US MKII une fois logée dans le-dit adaptateur.
Le M2 sera complémenté du système M7 spécifique au fusil Garand à partir de 1943/44
En 1948, une grenade à empennage de 50mm de conception française est adoptée et le MAS 36 est modifié pour pouvoir la tirer dans les meilleures conditions (nota: ce même lance-grenade 1948 français a existé aussi en version pour des Garand et des Sprinfield 1903). Cette grenade à fusil modèle 1948 est essentiellement anti-personnel.
On la propulse sur base d’une cartouche à balle de bois tirée dans l’arme.
Cette modification du fusil est simple et se résume à monter un embouchoir comportant une alidade de visée en sommet de fût. On y rajoute une réglette coulissante graduée en décamètres et dont le déplacement détermine le degré d’enfoncement de la grenade en fonction de la portée affichée.
La réglette elle-même est déplacée via une molette situé à gauche de l’embouchoir. L’extrémité de l’embouchoir est modifié mais on conserve le logement de baïonnette.
Le Mas 36 LG 48 (pour « Lance-Grenade modèle 1948 ») était né.
Il est rapidement expédié en nombre dans les pelotons des rizières d’Indochine pour y équiper nos grenadiers-voltigeurs. Peu d’armes en reviendront comme les dits grenadiers d’ailleurs.
La grenade du MAS 36 LG 48 était une fabrication franco-française. La guerre froide démarrant et la France entrant dans l’OTAN, on commença à s’aligner sur les autres forces du « bloc ». La grenade Modèle 1948 est donc délaissé et le MAS 36 doit être à nouveau modifié pour accepter la grande variété des grenades à fusil OTAN.
Ces grenades (« modèle 1952 » chez nous) sont non seulement « anti-personnels », « anti-char », « anti-véhicules » (légers), incendiaires, avec ou sans charges creuses, d’exercice et que sais-je quoi encore mais elles sont aussi en projectiles de 32mm, 34mm ou 73mm, et à empennage (comme la 1948).
Mais, surtout, elles sont d’un diamètre plus fort et non interchangeable avec le modèle 1948. C’est l’acte de naissance du MAS36-51.
Cette fois c’est un fusil réellement adapté au tir des grenades Otan.
Le dispositif lance-grenade et l’alidade sont plus élaborés que ceux du MAS 36 LG 48 et le canon est plus long. Un manchon d’acier adapté aux nouveaux projectiles est fixé en extrémité de canon complété par une grille ajourée en tôle rabattable sur le fût et qui sert de grille de visée. Un garde-main spécifique complète le tout.
Cette grille est à deux positions : à 45°, pour de superbes tirs plongeant visant à agrémenter les après-midi du personnel ennemi qui prenait le thé dans son repère. Et à 90°, cette-fois pour des tirs tendus anti-char ou anti-véhicule, si le dit personnel ennemi venait, par hasard, à vouloir abandonner ses positions en véhicules devant la valeur militaire intraitable de nos guerriers.
On s’amuse comme des fous à partir de 23h30 quand je suis encore sur mes descriptions…
Les marquages de l’arme changent aussi.
Le MAS 36-51 restera en ligne dans l’armée jusqu’à l’apparition en nombre du FSA 49 puis du 49-56, puis il passera ensuite dans la réserve. Il servira beaucoup en Algérie, en Allemagne (FFA) et aussi dans la gendarmerie et les CRS jusque vers les années 90. Mais ils sont devenus assez rares.
Et pourquoi? Et pourquoi ?Hein ? (en imitant bien un des nos derniers Présidents façon Canteloup)
Et bien, je vais vous le dire Mme Lucet ! (toujours en imitant bien un des nos derniers Présidents façon Canteloup).
Notre MAS36-51 de ce jour est un superbe exemplaire qui est resté dans son état « sortie d’usine » et en calibre d’origine 7,5 MAS. Car, déjà, du fait de l’ancienne législation, beaucoup sont en 30-284 et/ou, en prime, n’ont plus leur alidade d’origine fonctionnelle.
Les 36-51 ont été construits à environ 146.000 exemplaires. Les premiers sont en série F, qui a débuté en 1953, et les derniers en série G 460xx qui eux sont de 1958. Les G n’existent que pour la période février 1957-1958.
Les Mas 36-51 les moins courants sont ceux de la série F dont très peu semblent avoir survécu à ce jour – jusque là je n’avais eu qu’un seul F (campagne d’Algérie oblige?) . Le notre de ce jour est F 78 239 et il est né en février 1956.
Mais surtout, les MAS 36-51 ont fait l’objet d’un holocauste administratif vers 97/2000 sous le mandat Jospin qui a concerné armes et munitions.
Quelques uns ont été exportés en Afrique et en Syrie et s’ils nous reviennent parfois, c’est souvent en très mauvais état.
Les quelques autres sortis sur le marché préalablement à cette opération de destruction ont été très souvent transformés par des armuriers pour les rendre plus proches de « l’original 1936 », recalibrés en 30-284 Win sous l’ancienne législation ou rendu « plus fonctionnels » par suppression de l’alidade.
C’est cela qui vous explique (outre que 146.000 Mas 36/51 soient déjà relativement peu de chose comparés aux 1,1 millions de MAS 36 et dérivés produits antérieurement au modèle 1951) que vous ne le voyez pas très souvent.
On voit peut-être un 36/51 pour peut-être pour 40 MAS 36 vendus sur le marché.
A mon sens, les collectionneurs français ne mesurent pas encore complètement la relative rareté de la bête, surtout en TBE, pas bricolée, au numéro, complète de son alidade et en calibre d’origine. Ceux-là nous viennent d’ailleurs souvent d’Allemagne comme le notre (poinçon d’épreuve et calibre, pour une fois très discrets!). Il est temps de les rentrer en collection.
Notre arme est absolument mono-matricule : bois, boitier, canon, culasse, fût, magasin, et même baïonnette! Tout. Et c’est très rare surtout sur un 36/51.
Cela appelle un commentaire: les Mas 36 mono-matricules sont rares mais ce « mono-matricule » a changé dans le temps – car avec le temps de moins en moins de pièces ont été numérotées. Les derniers ne sont plus numérotés en fut, baïonnette ou en magasin par exemple.
Ici, s’agissant d’un des premiers 36/51, il est effectivement absolument matriculé de partout et c’est rare – on ne voit ça que sur les 36 1er t 2ième type des débuts de fabrication. Et c’est le premier 36-51 que je vois aussi bien fini en numérotation.
Sa date de naissance est d’ailleurs confirmée, outre le numéro de l’arme en crosse, par un splendide et parfaitement lisible macaron de crosse de Saint-Étienne de février 1956. Très rare en si bel état.
Ces bois sont en superbe état – sans entures ni aucun coups et quasi aucune traces de manipulations. Neuf ! Somptueux ! Et aussi matriculsé en crosse ET garde main.
La baïonnette, au numéro, est bien du modèle et bien présente comme la bretelle encore dans son sachet plastique non ouvert d’origine! On y joint la pochette avec sa ficelle de nettoyage et l’étui cuir (vide) pour les outils. Tout est à l’état de neuf absolu.
Pour celui qui désire compléter cet ensemble, je suggère d’acquérir les outils et le sabot de crosse en caoutchouc industriel (qui n’a été porté que sur le Mas 36-51 – tout sabot de crosse sur un autre Mas 36 que le 36-51 est anachronique) qui sont facilement trouvables pour le net pour trois fois rien.
Notre splendide Mas36-51 a bien sûr son alidade en parfait état de fonctionnement. Roulette de réglage, grille de visée, position 45°/90°, tout fonctionne comme neuf.
Sa mécanique est excellente – parfaite je dirais – très fluide avec une percussion très franche, assez légère pour une arme militaire. Toutes vis et ressorts sont en excellent état aussi.
Son canon et juste somptueux, neuf. Miroir avec de splendides rayures bien nettes. Et je ne doute pas, compte tenu des excellentes qualités de tir du modèle, qu’il rendra un tireur très heureux.
Il est bien sûr en calibre d’origine 7,5 x54 MAS qui est une excellente munition de tir facile à se procurer et à recharger (Chez PPU par exemple).
C’est, de loin, le plus beau 36-51 que j’ai jamais eu et vu. Pièce splendide.
Arme réglementaire superbe, symbolique des derniers conflits coloniaux du pays, d’une qualité et d’une précision irréprochable, originale avec son alidade, le MAS 36-51 est appelé à devenir une pièce de collection de plus en plus rare – Must indispensable pour un collectionneur sérieux d’armes réglementaires française ou de MAS 36.
Arme de catégorie C au CSI : Licence de tir en cours de validité avec cachet et signature d’un médecin au dos ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET CNI ou passeport en cours de validité
Rappel: avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C.
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