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Splendide et très rare pistolet de Marine Modèle 1849 – Arme de Août 1851 – Manufacture Nationale de Châtellerault – Tous poinçons lisibles et homogènes – Cachet de bois lisible – État superbe – Pièce quasi muséale !

Revolvers et pistolets de catégorie D

Splendide et très rare pistolet de Marine Modèle 1849 – Arme de Août 1851 – Manufacture Nationale de Châtellerault – Tous poinçons lisibles et homogènes – Cachet de bois lisible –  Crochet de ceinture à contre platine intégrée d’origine – Très beaux bois et très beaux fers jamais outrageusement nettoyés –  Mécanique impeccable – 8.433 exemplaires produits seulement –  Dernière arme à piston de notre marine – Pièce rare et en état quasi muséal !

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SKU: 895-24
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Description

Le plus beau du quartier. Comme Dutronc.

Un top collector par son état. Mais, surtout, une insigne rareté dans nos armes réglementaires de Marine !

De quoi parle-t-on?

Le pistolet 1849 de marine est sans doute le réglementaire de notre marine le plus rare de ce XIX° siècle avec le revolver 1874 d’officier de Marine.

L’immense Jean Boudriot, sans qui Maître Flingus et nombre d’amateurs d’armes, penchés comme des bénédictins sur sa documentation, ne seraient de que de pauvres hères perdus dans un dédale d’armes réglementaires incompréhensibles et inclassables, range empiriquement ce modèle parmi les “armes réglementaires particulières”.

Tout un programme.

Car il a bien fallu les classer. Il s’agit des armes réglementaires qui ne suivent aucun des autres systèmes généraux (Système 1777, Système 1822, Armes à chambres rétrécie, etc…) de l’armement militaire français.

On pourrait les résumer comme celles qui ont été construites dans un esprit particulier sans en faire un système parce qu’elles répondaient à un besoin très particulier et isolé même aiu sein de leur arme de rattachement.

Ainsi on y trouve d’abord les fusils pour l’outre-mer où un deuxième coup de feu immédiatement disponible était souvent nécessaire. Il s’agit des fusils à double canon des modèle 1850 et modèle 1861 de Tirailleurs Sénégalais et du fameux Fusil de Voltigeur Corse, un autre dahu des montagnes.

Pour les pistolets réglementaires “particuliers”, il s’agit plutôt de ceux réclamant un souci d’allègement spécifique pour convenir au cours d’un abordage en espace restreint. Car il sont tous de Marine. Et c’est à cette catégorie que ce rattache notre rare 1849 de Marine.

Il faut dire que notre Marine, dans un souci de singularisation, a toujours aimé posséder des armes propres sortant de l’ordinaire des forces terrestres. Ces armes, souvent de séries réduites, bénéficiaient en outre souvent d’une qualité de fabrication plus soignée. Elles sont souvent aussi les plus rares.

Dans cette catégorie, on trouve donc les peu courant 1837 de Marine dont Maître Flingus vous a raconté l’histoire ici.  Et notre 1849 de ce jour.

Les 1837 de Marine, déjà fort rares, avaient été modifiés en un 1837 second type vers 1842.  Le pistolet de Marine 1849 est l’amélioration définitive des 1837 des deux types.

Il est dans le même calibre de 15,2mm que les 1837. Un calibre “léger” (aux standards de l’époque) contre 16,35 mm pour les armes de cavalerie déjà les plus légères de l’armée. On mesure ici que le combat naval, espace retreint des vaisseaux oblige, se tenait à encore plus courte distance que les combats de cavalerie et souvent avec des pistolets relativement légers voire petits. A bout portant ou touchant, ce calibre de 15,2mm, associé à une bonne bille de plomb mou, qui se fragmentait à l’impact, suffisait donc amplement à faire son ouvrage.

Le pistolet 1849 de Marine présente néanmoins quelques caractéristique propres.

D’abord, il bénéficie d’un crochet de ceinture renforcé en acier, en un bloc qui fait aussi office de contre platine. Ses trous sont taraudés et, contrairement au 1837, les têtes de vis sont du coté platine – ce qui permet immédiatement de diagnostiquer un éventuel bricolage…

Ensuite, c’est le seul pistolet réglementaire français, toutes armes et unités confondues, à avoir un montage de canon à crochets. Il est également la particularité d’avoir un canon non rayé car sa distance d’engagement réglementaire est de 10 mètres. Une arme de combat de chiourme !

Enfin et surtout c’est le dernier pistolet à piston de notre histoire navale. Il ne sera remplacé que par le révolver 1858. Il sera de la Crimée et encore de la Campagne de Chine.

Le 1837 est rare – sans doute moins de 20.000 exemplaires. Mais le 1849 est très rare. Il n’a été fabriqué qu’à… 8433 exemplaires de 1849 à 1853 et à Châtellerault seulement. C’est la première fois que je le vois.

 

Notre exemplaire est muséal. C’est une arme sortie de Châtellerault en 1851. Époque troublée. Louis-Philippe vient de se faire renverser par la rue en Février 1848; le futur Napoléon III, qui ne l’est pas encore, vient de se faire élire en décembre 1848 comme le premier Président de la République Française de l’Histoire. On ne sait si le régime restera républicain très longtemps – il n’est plus royal qui marquait ses armes “MR” pour Manufacture Royale, pas encore impérial avec son “MI” sur les armes et la République est une idée qui n’est pas du tout encore ancrée dans les esprits d’autant plus que tous la sentent très transitoire cette seconde République .

Conclusion ?

Le canon comme le tampon de crosse sont marqués “MN” pour Manufacture Nationale, c’est neutre. Plus tard, sous la III°, tout cela se terminera par un “MA” pour Manufacture d’Armes encore plus neutre politiquement. Les régimes changent trop souvent en France. Vous noterez que ce ne sera jamais MR pour Manufacture Républicaine. Ça nous aurait ramené à la monarchie! Je propose MF pour Manufacture Française. Ça, au moins, cela durera encore un peu…

Le canon est à cinq pans comme il se doit. En ses pans de culasse, il est est donc bien marqué “MN” à coté de la date “1851” (fabrication) à droite. Il est en parfait état, recouvert de très beaux poinçons à l’état quasi neufs et tous parfaitement lisibles.

On y voit un M étoilé dans un losange qui est celui de Masclet Hyppolite, Joseph Antoine, Directeur adjoint – Un autre à droite est celui de Fadate de Saint George, contrôleur des canons à Châtellerault en 1851. Les traditionnels A et C en hexagone entre deux étoiles sont ceux de Charles Arcelin, Directeur de la Manufacture et grand technicien, auteur de plusieurs améliorations de nos armes et de Pierre Chassepot, oncle de l’inventeur, et contrôleur des canons.

La queue de culasse est bien marquée au modèle 1849 avec un “Mle 1849” gravé à l’anglaise manuellement comme il se doit. Canon superbe à l’état de neuf.

Les bois sont très beaux avec peu de traces de manipulation et rayures très exagérées par mes gros plans et un très léger manque de bois en ras de calotte – cela est largement compensé par la rare présence de son tampon de bois. Le MN et la date 1851 conforme au canon y sont bien lisibles. Le recours à ma loupe suppléant mes yeux de quasi troisième âge me font découvrir le mot “Août” .

Notre bébé est un petit lion, né au mois d’août 1851 – sinon aucune enture ou fracture – Bois superbes aussi.

Toutes les garnitures laiton et d’acier sont d’origine, conformes au modèle, bien en place et en parfait état sans coups y compris la fameuse baguette imperdable propres aux modèle 1837 et 1849 de Marine.

Superbe ancre de marine en calotte. Et surtout ces garnitures sont joliment poinçonnées et homogènes. Ce sont bien les siennes et uniquement les siennes. On y reconnait notamment le B délié dans un quadrilatère d’un des trois frères Bisch inspecteurs des garnitures à Châtellerault entre 1828 et 1870 et le F dans un ovale de Favarcq Louis Joseph contrôleur – Idem en crochet de ceinture en superbe état et du modèle en un bloc faisant office également de contre-platine propre à ce seul modèle français de 1849.

La platine est magnifique et tient parfaitement ses crans. Elle est bien marquée de la Manufacture Nationale de Châtellerault – Comme le reste de l’arme elle n’a jamais été excessivement nettoyé par frottements au papier de verre comme trop souvent et ses poinçons restant aussi lisibles avec le D de Delmotte Toussaint, inspecteur des platines de 1850 à 1866. Vis de platine homogènes et en TBE aussi.

Bref un très beau specimen, clou d’une collection d’armes de marine. Les 1837 et ce 1849 comptent parmi de nos plus belles armes réglementaires par leurs lignes.

In fine, un magnifique exemplaire du très rare Pistolet de Marine Modèle 1849, dernière arme à percussion de notre Marine, dans un état de conservation exceptionnel. Une pièce de premier choix pour un collectionneur de pistolets réglementaires français ou d’armes de marine.

Arme de catégorie D au CSI : pièce d’identité, CNI ou passeport,  en cours de validité obligatoire

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