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Vendu !
800,00€
Splendide revolver Smith&Wesson Mod 19-3 – Cal .357 magnum – Belle fabrication de 1976 “Pinned and Recessed” – Canon 4 pouces – très peu tiré – état superbe
Revolvers et pistolets de catégorie BRare Smith&Wesson modèle 19 de série 3 – produit entre 1967 et 1977 – 47 ans et pas une ride ! – Bronzage impeccable – Mécanique comme on en fait plus – Fabrication “pinned and recessed” d’avant 1985 – Ajustements de rêve – Très peu tiré – Bon pour les concours ! – Arme quasi neuve.
Vendu !
Description
Quoi de mieux pour un bon petit gars qui aime le tir qu’un bon revolver en 357 ?
Avec un Smith&Wesson de la grande époque bien sûr !
Lorsqu’en 1935, Smith&Wesson sort avec le concours d’Elmer Keith (1899-1984), le premier 357 magnum, c’est un monstre ! (Keith sera aussi le papa du 44 magnum – le monsieur savait tirer et il est aussi connu pour avoir achevé un daim blessé à 550 mètres avec son Smith&Wesson 29. Avis aux amateurs !).
Ce premier « registred magnum » est conçu sur la solide carcasse N la même que celle du 44 magnum de Clint Eastwood. C’est à l’époque le plus gros revolver de son temps et commercialement c’est celui qu’on appelle le Modèle 27.
Rappel: Le 357 magnum c’est une 38 spécial un peu allongée mais une cartouche de 357 développe trois fois plus de pression que la 38 spécial. Faut que la ferraille tienne…
Les progrès de la métallurgie et les demandes des utilisateurs font qu’un peu à la manière de l’histoire du Walker qui se « civilise » en Belt Pistol en 1851, le M27 évolue. Il devient «Combat Magnum» basé sur la carcasse K.
On est en 1957 et notre modèle 19 est né.
Le succès est foudroyant et il sera produit en parallèle au 27 jusque 2005 ! Il inspirera tous les revolvers du Ruger GP100 au MR73. Notre version, la 19-3 sera produite entre 1967 et 1977-
Cette nouvelle arme permet de porter un vrai calibre de p’tit gars à sa ceinture sans qu’il prenne plus de place et pas beaucoup plus de poids qu’un banal 38 de fillette !
Un tel pouvoir de perforation et de puissance d’arrêt dans un volume si réduit, c’était du jamais vu. La Police américaine va rapidement comprendre l’intérêt de la chose pour ses missions.
Rapidement, il est partout. Sur les écrans de cinéma, sur les hanches des motards, des Borders patrols, dans le holster d’épaule de l’inspecteur en civil, à l’armurerie du GIGN…
Notre exemplaire raconte la fin d’une période bénie de l’armement, du top qualité à l’ancienne – Période que j’appelle le “second âge de Smith” dans ma “Smith Expérience” qui consiste à faire comparer à mes amis et clients tireurs trois Smith représentatifs de chacune des trois grandes périodes de la marque pour moi.
Nous sommes ici face à une crème de revolver. Les finitions sont encore poussées avec un soin qui n’existe plus aujourd’hui. Il est difficile de faire mieux – même chez les Smith d’aujourd’hui !
Sa qualité commence avec sa poignée enveloppante en bon noyer américain muni de son ovale de pouce et non d’une découpe comme sur les modèles plus récents. Les ajustements entre les deux coques de bois sont tout simplement bluffants. Aucun jeu ou espace entre le bois et l’acier.
La carcasse est de type « square butt », finement striée, popularisée par le 1917. Elle est compatible avec les fines plaquettes en bois du Victory aussi bien que les poignées Hogue en caoutchouc.
Chez Maître Flingus, on lui préfèrera cette superbe paire de plaquettes semi-anatomiques signées Karl Nill pour droitier que vous voyez sur les photos. Elles vous seront offertes avec lui. Confort et stabilité excellents. Elles valent à seules plus de 120 euro !
Tout compétiteur vous le dira: la moitié du travail n’est pas fait par les organes de visée ou la détente mais par la prise en main.
La carcasse est bien sûr ornée sur sa face droite du célèbre sigle de la firme de Springfield. Elle est complétée d’un bronzage de très haute qualité, supérieure aux productions actuelles . La qualité du second âge Smith se voit aussi aux ajustements barillet/carcasse. Le déverrouillage du barillet est extrêmement fluide, sans à-coups et permet un rechargement rapide et sans défaut, idéal pour le tir de vitesse sportif. Les ajustements encore…
Pour rappel, il ne faut que quatre secondes à Jerry Miculek sur un Smith&Wesson pour tirer deux barillets! Son choix pour Smith n’est pas un hasard (l’animal a tiré deux millions de cartouches dans sa vie soit juste 30 tonnes de plomb. A vous de jouez !).
C’est une des très bonnes fabrications “Pinned and Recessed” d’avant 1982. Le notre est de 1976 et il est comme neuf !
Outre leur remarquables qualités d’ajustement, inatteignables sur les exemplaires récents de la marque et encore plus chez ses concurrents (sauf peut-être Ruger et Korth), ces productions sont aussi les toutes derrières à posséder les finitions “pinned and recessed”. Et c’est important.
“Pinned ?”. C’est un goupillage. En plus d’un vissage classique du canon dans la carcasse commun à tous les revolvers modernes, les canons de cette génération sont en plus goupillés en carcasse quasiment au niveau de la cage de barillet. Ce système, qui nécessitait un usinage particulier du canon et un travail complémentaire en carcasse, a été abandonné en 1982 par Smith pour des raisons de coûts.
Mais il est certain qu’il contribuait à augmenter la durabilité de l’arme par une dispersion supplémentaires des efforts (surtout en 357) la rendant encore plus indestructible en canonnerie. Ce sont vraiment les dernières armes qu’on vous vendait pour qu’elle vous durent 40 ans ou 50 ans d’usage intensif… Un autre monde. Plus le notre en tous cas !
“Recessed?”: Les chambres du barillet sont munies de drageoirs à l’ancienne permettant d’introduire entièrement le bourrelet de l’étui à l’intérieur du barillet et non en affleurement de ce dernier.
Cette prouesse d’ajustage est non seulement belle à regarder mais elle permet une solidité optimale par inclusion de 100% de la cartouche dans la masse d’acier du barillet ainsi qu’un meilleur calage de la cartouche ce qui contribue encore à la précision. Sécurité et ajustements arrière barillet/cadre en sont encore améliorés.
Pas de verrou à clef hexagonale comme sur les exemplaires récents mais déjà la « transfert bar » qui complète le chien rebondissant, rendant impossible tout départ involontaire.
La crête de chien et la queue de détente sont élargies (et jaspées) ce qui était une option coûteuse mais fort appréciable. La double action est un vrai bonheur ! Toujours les ajustements…
La canon est miroir de chez miroir, avec une feuillure inférieur à 0,05mm. Le guidon penté de type “baughman” est encore à cette époque taillée dans la masse du barreau et mesure près de 2mm d’épaisseur. C’est ce que l’on appelle du solide !
Le dessus de l’arme est très finement sablé, ne perturbant pas la prise de visée dans une hausse très agréable et facile à appréhender. Réglable dans tous les sens, cette hausse a autant sa place au stand que sur le terrain.
Solide, fiable, extrêmement bien fabriqué dans ces années-là, précis et simple d’utilisation, il n’y a pas mieux qu’un S&W en 357 magnum. Calibre extrêmement répandu, bon à tout et qui permet d’utiliser un nombre infini de 38 spécial et autres wad-cutter.
Notre revolver a très peu tiré et elle est dans un état quasi parfait presque aucune rayure.
Commentaire personnel : Très objectivement, si les gens prenaient une fois dans leur vie le temps de prendre en main un 686 actuel neuf et un bon 19 de ces fabrication là, non seulement la leçon de choses armurière serait gratifiante mais ils se demanderaient vraiment pourquoi payer 1500 balles ou plus un neuf qui est moins bien contre une occasion à l’état de neuf à moitié prix dans une fabrication inatteignable aujourd’hui… Entre parenthèses, Colt a pris le même chemin. Mais comme dit la chanson, chacun fait ce qui lui plait !
Si votre première arme est un Glock, la seconde se doit d’être un S&W modèle 19. Le plus beau des revolvers, à l’aise en compétition comme au stand.
Comme disent les américains : « Le modèle 19 est le rêve de tout officier de police »
ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ ET ORIGINAUX DES VOLETS 1 ET 2 DE L’AUTORISATION (ou Volet 1 d’une autorisation libérée). Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.
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