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Très beau (et rare) fanion du 17° bataillon de Chausseurs – Période Seconde Guerre Mondiale au plus tard – Avec ses décorations d’unité pour 1914 /18 et la Campagne de 1940 – Mat “au cor” des chasseurs – BE+/TBE
Militaria / miscellaneous military stuffTrès beau et rare fanion du 17° Bataillon de Chasseurs (et pas de compagnie) – Substitut au drapeau régimentaire chez les chasseurs – Construction soie et cannetille d’argent – Franges or en passementerie – Petites déchirures réparables – Mat noyer et Cor en métal en TBE – Bien complet de ses deux croix de guerres avec palmes et étoiles pour 1914-1918 et 1939-1945 – Vers 1945 au moins – Belle et rare pièce régimentaire d’une unité prestigieuse pour une collection de qualité.
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Description
Une découverte assez peu courante de Maître Flingus.
Il s’agit du fanion d’unité du 17° bataillon de chasseurs à pied (et pas simplement de l’une de ses compagnies) datant de l’après-campagne de 1940.
Comme tous les autres bataillons de chasseurs ou groupes de chasseurs, ce bataillon ne dispose pas de son propre drapeau. Il n’existe en effet qu’un seul drapeau pour tous les Bataillons de Chasseurs à Pied et tous les Bataillons de Chasseurs Alpins de l’Armée. Ce drapeau unique à tous les bataillons est le symbole de la cohésion et de l’unité de toutes les formations de Chasseurs de l’Armée. Ce drapeau est de fait conservé sous la garde d’un des bataillon de chasseurs d’active de l’Armée puis il passe, à tour de rôle, d’un bataillon à un autre. Les campagnes de 1914-1918 et 1939-40 n’ont pas échappé pas à cette règle.
Notre fanion du 17° Chasseur peut donc être considéré comme un substitut du drapeau régimentaire des autres unités qui, elles, ont un drapeau et des fanions seulement au niveau du bataillon ou de la compagnie. Ces fanions de bataillon, substituts au drapeau des autres régiments, de chasseurs sont donc très rare. Bien plus rares que les fanions de compagnie.
L’unité est prestigieuse en plus.
Le 17° bataillon de chasseurs est créé en 1854. Dès sa création, il débarque en novembre 1854 en Crimée (Division Dulac) où il participe au siège de Sébastopol. Le 7 juin 1855 , il est à l’assaut des ouvrages blancs où il laisse 10 officiers et 147 chasseurs tués. Lors de l’assaut final des redoutes du 8 septembre, il subit à nouveau de lourdes pertes.
En Italie, il est à la bataille de Montebello et à Solférino où il perd 166 hommes. Stationné en Algérie de 1856 à 1860, il participe à la campagne de Kabylie. En Italie à nouveau en 1859, il est engagé dans le corps expéditionnaire de l’Adriatique.
En 1870, il est à la bataille de Woerth en août où il combat héroïquement toute la journée devant la position du Calvaire. A Sedan, certains de ses chasseurs s’illustrent encore en servant les canons de la place pris sous le feu écrasant de l’artillerie prussienne. Hommes et officiers sont fait prisonniers après la bataille.
Un 17e bataillon de marche est formé par des officiers ayant échappés à la capture de l’Armée impériale pour continuer la lutte. Ce bataillon fera campagne dans l’armée du Nord de Faidherbe. Lors de la Commune, il sera à la prise du fort d’Issy. Le 17° participera encore aux combats de rues de la Semaine Sanglante avec l’Armée de Versailles.
En 1895/96 Le 17° Chasseur est de la campagne de Madagascar avec Gallieni.
En août 1914, il est à la frontière et combat à la bataille de la Trouée de Charmes, seule victoire stratégique française de cet été épouvantable et épisode largement passé sous silence dans notre historiographie pour des raisons qui en disent long sur nos chefs de l’époque. Passons. Notre 17° est sur la Marne en septembre, à Vitry-le-François et Sommesous, face aux saxons de la IV° Armée de Von Hausen (des épisodes très chers au cœur de Maître Flingus). On le retrouve dans la mêlée des Flandres à l’automne et à l’hiver où il est un des premiers à affronter la guerre des gaz…
En juin 1915, il est en Artois sur la colline de Notre Dame de Lorette. En octobre et novembre, il est à Vimy et à Souchez. Rien que des secteurs de rêve…
En 1916, après un court repos, il est expédié à Verdun dans le secteur de Douaumont et à l’automne sur la Somme.
En 1917, le 17° chasseurs est au Chemin des Dames, au Moulin de Laffaux. Encore dans les pires secteurs. Une vraie collection. Le bataillon, qui n’en peut plus, se mutine. Il est retiré du front et est transformé en bataillon de Chasseurs Alpins en novembre pour se faire expédier dans les Vosges.
En 1918, il fait partie des unités expédiées en catastrophe au secours des anglais qui se sont faits étrillés sur la Somme. Il sera encore de la Bataille de Saint Quentin en septembre et octobre. Plus de 90 officiers et de 1.900 sous-officiers et hommes de troupes ne seront pas revenus. Son chef tutélaire sur cette période, le Général Serret, est l’un des 42 officiers généraux français tués au combat en 1914-1918.
En 1940, devenu 17° Bataillon de chasseurs portés sur Chenillettes Lorraine 38L, est rattaché à la 2° Brigade Cuirassée. Le bataillon combat héroïquement que la Somme où l’unité, et notamment sa compagnie anti-chars, est décimée dans des combat inégaux. La Croix de Guerre avec palme est décernée à l’unité le 31 juillet 1941. On va y revenir.
L’unité participera encore aux campagnes de la Libération à partir de 1944 (reddition de la colonne Elster et Poche de Saint-Nazaire) et à celle d’Algérie entre 1954 (envoi dans le Constantinois en septembre 1954) et 1962. L’unité sera dissoute en 1963 et ne sera plus recrée. Notre fanion est donc assez ancien par lui même.
C’est cette croix de guerre 1939-45 avec sa palme de citation à l’ordre de l’armée encore présente sur le fanion en plus de sa croix de guerre 14-18 qui nous permet de le situer. Aucune des décorations afférentes à la période post 1940 ne figurent sur le fanion. Il s’agit donc sans doute du fanion régimentaire porté avant 1944 auquel on a ajouté la Croix de Guerre 39-45 à la fin des opérations (rappel: la croix de guerre 1939 et 1919-40 création de Vichy ont été interdites par Ordonnance en 45 et remplacées par la Croix de guerre 1939-1945 ace une palanquée d’autres décorations et agrafes de la Coloniale) . La construction de type ancienne de ce fanion le confirme.
Ce fanion est en très bon état malgré de petites déchirures réparables de la soie en avers – fanion aux couleurs du corps jonquille et bleu ciel.
Le cor de chasse de tradition et le chiffre “17”sont une très belle passementerie en cannetille fils d’argent en excellent état – Très belle construction soie à franges dorées aussi de passementerie or; Les franges sont bien toutes présentes et bien en place.
Ce fanion est ornée de la fourragère de tradition au couleur de la médaille militaire ainsi que d’une croix de guerre 14-18 et d’une croix de guerre 1939-1945 avec palmes et étoiles afférentes – rubans et fourragère sont un peu insolés – Mais le tout est en TBE global.
Il est rare de trouver un de ses fanions avec ses décorations qui dans les autres unités sont réservées au drapeau du régiment.
La fanion est lui même est fixé à son mat de présentation se terminant par un très beau et important Cor de tradition métallique blanc. Le fanion se fixe sans problème au canon d’un Berthier ou un Lebel sans guidon. J’ai vérifié.
Bref un rare fanion ” régimentaire “, de fait, pour une unité prestigieuse qui par tradition ne possède qu’un seul drapeau en partage avec ses homologues – On ne trouve usuellement (et rarement) que des fanions de compagnies de chasseurs et pas du bataillon – Très belle et rare pièce ayant survécu aux affres de la campagne de 1940 et qui raconte l’histoire d’une unité d’élite au passé glorieux.
La devise du 17° Chasseurs, bataillon défunt de l’Armée Française depuis plus de 60 ans maintenant, était : “Il n’y a pas de dernier effort”. Son histoire le prouve.
Pièce d’équipement non réglementée au CSI : vente libre
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