Vendu !

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Très beau et rare pistolet Automag II – Calibre 22 Magnum – Fabrication AMT – Acier Inox de A à Z – Six pouces – Excellent état mécanique – Boîte d’origine – 3 chargeurs – Holster custom de marque Pony – État neuf !

Revolvers et pistolets de catégorie B

Superbe pistolet Automag II en 22 Winchester Magnum – Fabrication Arcadia Machine & Tools pour le compte de High Standard – Conçu par Harry Sanford “père” de tous les Automags – Usinages ultra serrés – Intégralement acier Inox – Canon 6 pouces neuf – Trois chargeurs supplémentaires ! – Holster sur mesure Pony – Boîte d’origine – Arme extrêmement performante au look de science fiction des années 1980 et idéale pour tout Terminator de stand!! TBE++

Vendu !

SKU: 848-23
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Description

Imaginez, un enfant caché, né des amours d’un Colt 1911 et d’un Beretta M9, élevé, non par la Louve capitoline, mais par Terminator lui-même pour liquider sans pitié et jusqu’au dernier les insectes osant déranger l’Auguste Gouverneur de Californie durant sa sieste en son palais hollywoodien…

De ces fées iconiques penchées sur son berceau devait naître un être massif, Made in USA jusqu’en son tréfonds, et tout de puissance absolument non contenue: notre AMT Automag II en calibre .22 Winchestester Magnum !

La compagnie AMT (ou Arcadia Machine and Tools) est, dans les années 1980, réputée pour son emploi systématique de l’acier inox, qu’elle façonne avec des ajustages extrêmement soignés et serrés.

Normalement, me répondriez vous, cher Flingus, il ne s’agit ni plus ni moins qu’une modeste filiale de la fameuse “High Standard”. Certes moins connue en nos contrées, cette firme, basée dans la même ville du Connecticut que Winchester , possède toute son identité résumée dans sa dénomination sociale. En effet “High Standard” pour les connaisseurs, c’est un très haut niveau de qualité payé au juste prix.

Mais c’est un peu plus que cela.

Sa spécialité, dès sa fondation en 1926, fût de créer des armes en calibre 22, aussi bien pour le loisir, le tir de précision que l’entraînement militaire. Pendant la seconde guerre mondiale, elle développa des pistolets d’entrainement ayant les mêmes agencements et pente de crosse que les « gros » 1911. Mais, beaucoup plus discrètement, une version spéciale de ces pistolets fut commandée par l’OSS, ancêtre de notre contemporaine CIA.

Équipés de silencieux, ces HDM furent utilisées de la seconde guerre mondiale à la guerre du Viet Nam pour toutes sortes de coups tordus partout où les intérêts de la bannière étoilée l’exigeaient. Ils équipaient, entre autres, les pilotes des avions espions U2 de la “firme”.

Du coup certains se sont perdus assez loin. C’est la loi du genre.

Le Musée Central des Forces Armées de Moscou, dont Maître Flingus vous recommande vivement la visite tant le lieu est passionnant pour toute personne intéressée par l’Histoire et les pièces d’exception, expose dans ses vitrines, le contenu du paquetage de mission d’un célèbre espion américain, abattu dans son U2 le 1er mai 1960 au dessus du territoire de la Mère-Patrie soviétique. Il avait notamment à son bord un de ces pistolets High Standard à silencieux intégré…

Au sein du monde de l’espionnage US, certains lui reprochèrent de s’être éjecté au lieu d’ingérer sa capsule de cyanure ou d’utiliser son HDM pour mettre fin à ses jours. Les Soviétiques disposèrent en effet en sa personne d’un moyen d’échange pour obtenir la libération de Wiliam Fischer, peut-être le plus grand espion de l’Histoire. Mais, bref, si le pilote retourna aux USA, son Hight standart HDM en 22, lui, pris sa retraite à Moscou.

En 1982, AMT réussissait à mettre la main sur les brevets de fabrication de l’AUTO MAG (en deux mots et en majuscules). premier pistolet automatique au monde à chambrer une cartouche de .44magnum. Il ne s’agissait certes pas de la classique munition à bourrelet pour revolver, mais une toute nouvelle munition réalisée sur base d’étuis de 30.06 recoupés à la bonne longueur. L’arme contenait pas mal de nouveauté comme une culasse rotative à six tenons pour un poids final honorable compte tenu de sa munition-obus et de son chargeur de 7 coups…

A sa sortie, en 1971, l’arme impressionna. Elle séduisit même l’inspecteur Harry Callahan dans “La dernière cible”. Mais son prix, l’étroitesse de son marché et la complexité de son approvisionnement en cartouches firent, qu’en dépit d’un large succès d’estime, bien peu franchirent le pas de l’acquérir. Elle reste d’ailleurs un mythe très difficile à trouver. Une sorte de Nessie le Monstre du loch Ness du 44 mag..

Mais l’histoire entre les calibres Magnum, AMT et le créateur de l’Auto Mag ne pouvait en rester à un simple rachat de brevet d’un succès putatif.

Sous l’égide de High Standard, AMT sa filiale de Irwindale en Californie et le créateur de l’Auto Mag, Harry Sandford ne créèrent bientôt pas moins de quatre autres « Automag » ! (en un seul mot cette fois) : le premier, en 1987, (ou l’Automag II) sera en 22WMR, le second en .30 carbine en 1988 (Automag III), le troisième en .45WM en 1991 (Automag IV) et enfin en 1993, le dernier en .50 Action Express (Automag V), plus gros calibre homologué sur le sol US…

Avec une nouvelle architecture et des procédés de fabrication industriels au sens noble du terme, on arrivait vraiment à un très bon aboutissement du concept. notamment dans le calibre le plus abordable le 22Win Mag. C’est le succès rencontré par les armes dans ce calibre 22 Win Mag, construites de 1987 à 1999, qui permit de développer les Automag III à V.

C’est quoi ce 22 Win Mag ?

Si le 22 Win Mag est aujourd’hui connu comme étant un excellent calibre de défense et de tir, compact, avec peu de recul et très efficace, ce n’est pas pour rien.

Développé à l’origine pour devenir le calibre absolu de la chasse aux nuisibles, en particulier le tir de chiens de prairies à plusieurs dizaines de mètres (ces petites bestioles sont très craintives mais font beaucoup de dégâts), le 22 Mag possède la vélocité de la 30.30 (600m/s) et l’énergie de la 9 para (430j). Dans des dimensions comparables, seul le 5,7×28 du P90 fait mieux…

Autrement dit un cocktail très intéressant pour une arme de poing, où les dimensions des étuis sont une donnée cruciale et avec quand même un recul très limité. Spécificité bien franco-française, ce calibre est chez nous essentiellement tiré dans des carabines et il est donc classé en catégorie C,…  Pour tirer beaucoup, cela peut présenter un avantage certain par rapport au 9mm car il est achetable sans limite sur présentation de sa licence  Et surtout, son énergie terminale est suffisante pour faire basculer des gongs métalliques que le .38 n’arrive pas toujours à faire tomber. Très perforant, ce 22 sur stéroïdes possède une balistique extrêmement rasante.

Notre Automag II de se jour se distingue d’abord et immédiatement à l’œil par la “marque de fabrique” de tous ses frères et de son cousin de 1971 : ses aciers !

Si l’or est un métal précieux dans l’histoire, dans le monde des armes, l’acier l’est tout autant. Ici, chaque composant, tous les composants, de l’arme sont réalisés en acier inoxydable type 174. Du canon, au mécanisme de détente en passant par la moindre goupille ou vis tout est dans un acier inoxydable de 1er choix. Et le même partout. Inutile de le jeter à la rivière pour le faire rouiller. Impossible.

La longévité des composants et la facilité de vie de l’utilisateur en seront donc largement facilités.

Mais, ne nous leurrons pas: cette qualité à un prix. Refaire une arme dans une qualité de fabrication équivalente et dans le même matériaux coûterait certainement pas loin des 2000 euros de nos jours. Et même fabriquée dans un pays bien plus exotique que les USA, sa Patrie d’origine… Et c’est bien le prix qui freina la diffusion de ces armes par le passé.

La prise en main de ce terrible engin surprend la première fois du fait des dimensions du chargeur qui doit s’adapter à la longueur des cartouches Magnum et à une capacité de 9 coups. La crosse est donc très plate et allongée. Excellente prise en main mais c’est plus costaud que sur un 22LR genre Buckmark et donc pour des mains moyennes à grandes. Une arme de tir donc plutôt masculine sans exclusivité.

Les plaquettes d’origine en polymère noir font particulièrement bien leur travail. Très belle qualité. État neuf.

Elles s’associent à la perfection avec les finitions inox brut et brossé par endroit du reste de l’arme.

Le déverrouillage du chargeur se fait à la base de son puits. C’est fiable et solide comme toute la philosophie de l’arme. Avec un autre chargeur plein en main faible, le drill n’est ni plus long ni plus compliqué qu’avec un bouton situé derrière le pontet.

La détente reprend trait pour trait celle d’un 1911 est très agréable et bien rectiligne dans son déplacement. Course courte et départ bien franc. Une belle arme de tir.

La crête du chien est facile à saisir, les ressorts sont bien fermes car elle a très peu tirée. Vous serez surpris de voir à quel point l’arme pointe bien et naturellement.

Le pontet est carré, typique de la mode de préhension très « eighties » où l’index de la main faible passait devant. Mais cela me plait encore esthétiquement. Mais Maître Flingus est très eighties et pas seulement pour la musique… Affaire de goût en fait.

L’arme, en elle même, présente un des systèmes de retardement d’ouverture de culasse parmi les plus originaux : la chambre au lieu d’être lisse, voire cannelée comme sur un SVT 40, pour faciliter l’éjection, est rendue ici au contraire plus rugueuse au moyen d’une multitude de petites alvéoles.  Ainsi, point besoin de canon basculant, de tenon de verrouillage, de galet ou autre emprunt de gaz. Juste une culasse non calée mais dont le fonctionnement utilise l’adhésion forcée de l’étui à la chambre pendant un laps de temps plus important pour retarder l’ouverture. Cette arme a vraiment été pensée et optimisée.

Un éjecteur bâti comme un tank et la cartouche annulaire dont les parois fines et malléables se prêtent parfaitement à cet exercice, complètent le dispositif pour assurer un fonctionnement parfait et simplifié. Pour le producteur in fine un peu plus d’usinage mais pour l’utilisateur moins de pièces et moins de problème. Il suffisait d’y penser. Aucun souci d’éjection à anticiper !

Sécurité par bloc interposé, comme sur un bon vieux Mac 50. Dispositif aussi efficace qu’un autre mais très rarement employé Outre Atlantique.

Le démontage s’effectue de manière assez similaire à un 1911 ou un CZ. Sa particularité est qu’une fois la culasse en arrière,bloqué sur son arrêtoir, ce n’est pas la sécurité qu’il faut enclencher, mais simplement pousser le levier arrêtoir depuis la fenêtre d’éjection. Après, cela vient tout seul, le canon vient avec la culasse, ce qui laisse apparaître de très longs rails de guidage, garantissant sa précision. L’éjecteur est aussi par la même occasion accessible. Sa griffe doit être placée du côté gauche, où se trouve l’arrêtoir sus nommé.

La mécanique est très fluide, hyper ajustée et offre un beau bruit très métallique. Mécanique comme le reste: neuve !

Le canon est nickel avec de très belles rayures. Inusable dans cette qualité d’acier. C’est un modèle 6 pouces. Encore une rareté !

La hausse, de grande qualité, est dérivable dans tous les sens. Elle présente une bordure en blanc à la fois de son encoche ainsi que de son arrête supérieure. Prise de visée super.

Le guidon est lui d’une forme particulière prenant l’apparence d’un « T » de couleur orange dont la barre supérieure viendrait vous aider à mieux situer le milieu de hausse. Il fonctionne un peu à la manière d’un guidon à boule des armes de compétition utilisées avec un dioptre. Le concept est vraiment intéressant, et une fois quelques cartouches tirées pour s’y habituer, c’est très agréable et permet une acquisition rapide et précise de la cible.

Si la forme en T vous gênait vraiment et qu’en plus (vous poussez un peu!) vous ayez la flemme de remettre le guidon d’origine, une simple petite bande de scotch chatterton, et le tour sera joué, sans modifier l’arme de ce guidon import US. Ce qui serait fort dommage au vu de sa rareté de cet ensemble sur le sol européen.

Et vous avez bien lu, le guidon d’origine, plus simple et uniquement métal comme le reste de l’arme est fourni aussi avec l’arme pour les amateurs de collector complet d’origine !

Les parties “métal” sont habilement mélangées entre le “lisse” et le “brossé pour un effet esthétique au top !Aucune rayure État neuf. Très belle arme en plus qui a très peu servie ou pas.

Maître Flingus vous gâte vraiment. Car cette petite merveille est accompagnée non pas de son seul chargeur d’origine mais de trois (!), tous dans un état absolument neuf. D’une contenance de neuf coups, il y a de quoi vraiment en profiter !

Cerise sur le gâteau, outre ses deux guidons et ses trois chargeurs, ce pistolet vous arrive en plus dans sa boîte d’origine avec tous ses documents.  Et il est accompagné en prime d’un étui de marque Pony, réalisé en cuir très épais doublé daim, afin d’éviter les marques de frottement sur l’arme ! D’excellente qualité, réalisé spécialement pour cet Automag II et en parfait état, c’est une vraie valeur ajoutée, compte tenu du prix demandé usuellement pour la réalisation de ce genre de pièces. Un top ensemble !

De calibre ultra performant, mécaniquement excellent, d’une solidité à toute épreuve, avec un look viril, arme précise et rare, l’Automag II est une créature venue d’ailleurs. Du pays du tir. Une arme de tireur exigeant et de connaisseur. Pour le dire simplement: de luxe ! Il est très agréable au tir par sa précison, sa “pêche”, sa fiabilité et l’impression qu’il donne d’avoir un “vrai” magnum dans la main malgré une taille et un recul très raisonnable. Une arme de tir de grande qualité et de collection qui ne peut, surtout dans cet ensemble et en 6 pouces, que vous plaire et se valoriser dans le temps.

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