Vendu !

0,00

Magnifique fusil à silex modèle 1816 – Arme de Voltigeur – Saint-Étienne mai 1821 Beaux poinçons homogènes – Bois magnifiques Arme Rare

Armes longues de Catégorie D

Exceptionnel fusil de voltigeur à silex – Arme du système 1816 – Manufacture Royale de Saint-Étienne en mai 1821 – Macarons encore lisibles-  beaux poinçons bien homogènes – baguette de l’arme – État mécanique et général parfait – Arme pour un collectionneur exigeant !

Vendu !

SKU: 647-23-1
Tags:

Description

En 1816, il a fallu refaire tout l’armement d’infanterie. Vingt trois années de guerres continues n’avaient pas dévoré que les hommes (peut être 1.800.000 tués et disparus pour les français dont peut être 300.000 étrangers et pas loin de 2 millions pour les coalisés, auquel on pourrait sans doute rajouter un bon million de civils. On ne saura jamais vraiment mais les ordres de grandeur sont là).

L’armement y était passé aussi. N’oublions pas qu’en 1814, dans un ultime sursaut, la Garde de Paris avait défendu les faubourgs contre les cosaques avec des piques…

Ceci vous explique également pourquoi il est assez difficile de trouver des fusils An IX Empire “des bonnes années” comme on dit chez les collectionneurs (comprendre d’avant 1814 et surtout avant la désastreuse campagne de Russie de 1812). Les armes longues modèle 1777 an IX, celles de l’Empire, sont souvent trouvées largement “bouffées de rouille” ou mutilées ce qu’on essaye parfois de vous vendre sous le terme ” chargées d’histoire” ce qui en bon français veut souvent dire ” fusil chargé de problèmes, plus très fiable, fragile et ne présentant qu’un lointain rapport avec le beau jeune homme qu’il fut vers 1810″. Heureusement, quelques marchands passionnés passent beaucoup de temps à voyager pour dire souvent “NON, pas intéressé ” et, de temps à autres, dire “Oui” et vous ramenez l’oiseau rare et pas trop blessé…

A la Restauration, la seconde, la paix est enfin rétablie et on en profite pour réorganiser les manufactures. On ferme Maubeuge et Charleville, trop près des frontières, Versailles, trop spécialisée et on ouvre Châtellerault.

On modifie les modèles aussi. Et la Restauration crée donc le fusil modèle 1816 et ses variantes. Un système d’armes comprenant 5 armes y compris le fusil de marine contre 6 dans le système An IX.Un nouveau modèle, c’était aussi l’occasion de faire oublier à une armée qui n’avait rien de muette les gloires du passé apportées par le Petit Caporal et que beaucoup regrettaient ouvertement. Le cirque du printemps 1815 qui avait mal fini l’avait abondamment démontré…

Techniquement, le but essentiel des modifications avait été de diminuer le nombre de ratés de mise à feu (1 raté pour 16 amorçages avec le 1777 – pas terrible mais en tout le reste – précision portée et solidité – il étant très supérieur à ses contemporains). Donc, on avait travaillé essentiellement la platine avec un bassinet à garde-feu et une lumière conique au lieu d’être cylindrique. On avait aussi travaillé la qualité de la poudre qui, bien plus que les modifications mineures de la platine, faisait chuter un peu le nombre de ratés. L’emploi d’une balle de 19 à à la livre au lieu de 20 améliorait un peu aussi les qualités balistiques de l’arme.

Une des rares innovations du système 1816 est l’introduction pour la première fois d’un fusil de voltigeur qui faisait 10 cm de moins (142cm) que le mythique fusil 1777 modifié An IX d’infanterie que nos grognards avaient trimballé de l’Égypte à Moscou en passant par Berlin et Pointe à Pitre aux cours de ces 23 années de folie glorieuse. Pour info, le fusil de marine du système 1816 c’est le même que le Voltigeur à garnitures laiton sauf la plaque de couche.

C’est notre bébé ce fusil de voltigeur modèle 1816 et il est très peu courant. Pourquoi ?

D’abord le voltigeur est un peu plus rare que l’Infanterie. Ensuite, ce système a été remplacé et dès 1822 par le système 1822 comme son nom l’indique et il n’a donc eu qu’une brève existence. De plus des armes 1816 ont été reconverties au modèle 1822 lors de réparations et enfin le peu de survivants de tout cela a souvent, en plus, subi la transformation “T” à piston vers 1840. Il n’y a pas de petites économies…

Le notre est en plus dans un excellent état de conservation. Une arme rare et belle comme les recherche avidement Maître Flingus.

Comme son canon nous l’indique, il est né à à la Manufacture Royale de Saint-Etienne en 1821 pour son année de naissance. Il est donc déjà bicentenaire et encore très fringuant !

Ses 142 cm de longueur totale nous confirment que c’est bien un fusil de voltigeur d’infanterie conforme au Boudriot et surtout au règlement. Ses bois sont dans un excellent état. La preuve ? Ses macarons sont encore visibles. Pourquoi “ses” macarons ? Et bien parce qu’il en a deux encore bien visibles et même bien lisibles dans le bois.

Le premier est son acte de naissance qui nous indique qu’il est né à la dite Manufacture Royale stéphanoise au mois de mai.

Mai 1821 donc – sinistre date ! Car c’est celle de la mort de notre Empereur bien aimé ! Un second macaron nous montre, Coq en Tête qu’il a rejoint la garde nationale de…. Saint-Etienne après juillet 1830. Décidément, fidèle à sa cité de naissance notre fusil ! C’est d’ailleurs sans doute ce qui a sauvé notre silex car il a du échoué vers cette époque dans une famille.

Les bois portent assez peu de traces de manipulation et snt juste un peu poussièreux. On y voit encore les marques d’inspection des bois et son numéro de râtelier .. On voit rarement des bois dans un tel état surtout sur une arme de 200 ans – aucun coup sérieux ou manque – aucune enture même d’arsenal – pas de trou de vers. Très bon état vraiment.

Les parties métalliques ont été nettoyées sans excès et elles sont très belles – aucune piqûre ou peau d’orange même polie – C’est d’ailleurs pourquoi quasiment tous les poinçons sont bien venus et encore lisibles – L’arme est dans un superbe état !

Les poinçons sont remarquablement homogènes sur toutes les pièces avec notamment le  “D” à l’anglaise présent sur toutes les pièces métalliques y compris la platine. C’est probablement celui de Duchet sous-inspecteur à la Manufacture en 1821. Malheureusement je n’ai pas le dictionnaires des poinçons pour Saint-Etienne en 1821 et je ne connais que le “D” de Duchet mais tous sont vraiment très beaux. Y compris sur la baguette qui est la sienne avec le même D de Duchet ! Pièce très homogène sans remplacements.

La  platine est bien marquée à l’anglaise de Manufacture Rle de Saint Etienne – la queue de culasse est bien et nettement marquée du modèle “Mle 1816”. Tous les marquages de canon propres à ce modèle y compris le “MR” pour Manufacture Royale sont présents et lisibles – le canon est en très bon état voir excellent état. La plaque de couche est impeccable – pas piquée ce qui est très rare aussi– C’est un  très beau 1816 – QUASI MUSÉAL.

Mécaniquement il est impeccable – il tient bien ses deux crans – les ressorts sont fermes y compris pour la batterie.

Au final une arme réglementaire fort rare – non transformée – très homogène et dans un état plus qu’excellent – je dirai même exceptionnel . 

Une addition de haut niveau pour un collectionneur exigeant de fusils réglementaires français ou européens.

Arme de catégorie D au CSI:  CNI ou passeport en cours de validité obligatoire

******************************************************************************************************************************************************************************************

Répétons le ! L’armurerie Flingus Maximus à Paris et partout en France est là aussi pour vos formalités armes entre particuliers, le rachat de collections armes et militaria,  vos estimations d’armes, vos questions armes dans les successions et héritage. Contactez votre armurier préféré via notre formulaire de contact ou à contact@delerea.com

 

Rappel : Toutes les armes de collection, de chasse, et de tir sont d’occasion et sont vendues dans l’état, sans garantie.
Toutes les armes historiques de fabrication ancienne vendues en tant que C ou D, “Collection” ou “Cow-boy shooting”, sont des armes de collection non éprouvées pour le tir et non testées en stand. Elles ont été inspectées visuellement relativement à leur état général mais aucune n’a été utilisée au tir et elles sont donc vendues comme non testées. L’acquéreur désirant utiliser une arme pour le tir devra impérativement se rapprocher préalablement du banc National d’Épreuve de Saint Étienne, seule entité habilitée à délivrer des certifications d’épreuves préalable à un usage de tir.

 

 

 

 

Ne manquez pas nos plus belles nouveautés entrées en stock récemment ! Une lettre de nouveautés par mois seulement ! Ne les ratez pas !

Nous n’envoyons aucun mail en dehors des commandes ou de vos questions ! Lisez notre politique de confidentialité