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Très beau fusil Mauser argentin 1909 – calibre d’origine 7,65×53 – fabrication DWM de 1910 – Armes de la République d’Argentine non limées – conforme au type standard model – beaux bois, canon et mécanique impeccables -TBE ++

Armes Longues de catégorie C

Superbe et impressionnant par sa qualité fusil Mauser argentin modèle 1909 – en calibre 7,65×53 d’origine – fabrication allemande de 1910 – un des tous premiers exemplaires sortis – blason national jamais meulé – un vrai standard modell idéal pour le TAR  – munition ultra précise avec peu de recul – excellents bois – canon miroir aux belles rayures – mécanique top ! – prise de visée confortable – tenon de baïonnette présent n’attendant qu’à repartir à l’assaut des forteresses insurgées de Patagonie !

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SKU: 723-23
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Description

Réaliser les meilleurs fusils militaires à verrou du monde. 

Voilà le projet simple que les ingénieurs de Paul Mauser (1838-1912), sous sa très tutélaire direction, se donnaient pour défi de réaliser presque chaque année: entre 1887 et 1914, ils élaborèrent pas moins de 15 modèles de fusils différents et tous ont été adoptés par au moins une armée. Une performance en soi.

Le type 98, devenu maître étalon du fusil à verrou après son adoption par l’Armée Impériale, a connu de multiples évolutions, notamment au niveau de ses configurations. Ces variantes conservent pour autant le même type de culasse, de magasin et de clips. C’est par souci de rationalisation et de clarification que le mauser 98, adopté par l’Allemagne, devient pour le marché extérieur le “standardmodell “.

Proposé dans de multiples calibres, c’est principalement en 7,65 et 7mm qu’il sera produit pour l’Amérique du Sud. Ces deux calibres partageaient le continent en deux avec, d’une part, le Brésil et sa zone d’influence, Chili, Costa Rica, Uruguay, et Venezuela qui choisirent le 7mm, et, d’autre part, l’Argentine, le Pérou, le Paraguay, la Bolivie et la Colombie qui les devancèrent en adoptant l’excellent 7,65×53 Mauser dit “argentin” justement.

Cette excellente munition, premier « petit calibre » de chez Mauser, devait s’imposer comme un équivalent du 8×57 qui lui, lors de sa création en 1887, restera exclusif à l’Empire Allemand. Développé conjointement avec la Fabrique Nationale d’Herstal en Belgique, notre 7,65×53 est au final très proche des performances du 7,62×51 Otan développé 70 ans plus tard. Chapeau bas !

Accessoirement, et loin de l’Amérique latine, Belgique et Turquie en firent aussi leur miel.

Notre 7,65×53 aussi dit argentin (ou “belge” parfois) est resté réglementaire sur le continent Carioca et bœuf goûteux jusque dans les années 1950. Un certain nombre de fusils d’assaut locaux ont même été développés dans ce calibre (et même ceux très inspirés des travaux sur le stg44…) avant d’être in fine remplacés par la famille des FAL et G3.

Notre 1909, le système d’arme adopté par l’Argentine en cette même année compte parmi les plus belles de toutes les productions Mauser.

Il  comprenait deux carabines et un fusil d’infanterie destinés à remplacer le système 1891, pourtant déjà excellent, armes 1891 qui finirent leur carrière chez le proche ami péruvien. Il s’agissait d’un fusil à la pointe de la technologie, avec une boule de levier d’armement en forme de goutte d’eau, lui donnant de faux airs d’Arisaka.

Il peut porter avec fierté le magnifique blason de l’Argentine, aux deux mains réunies devant un bonnet phrygien rappelant l’esprit révolutionnaire à l’origine de la création du pays, souvenir de la Révolution de mai 1810, et des débuts en fanfare de cette République, rappelés par la couronne de laurier des Imperators romains qui entoure l’ensemble.

La commande faite chez Mauser en Allemagne de 200 000 fut honorée par DMW avant 1914 et fut suivi par une production locale (85.000 armes par la Fabrica Militar de Armas Portatiles en son usine de Santa Fe), permettant l’essor de toute une industrie d’armement, qui joua un grand rôle dans la seconde guerre mondiale et est encore active de nos jours.

L’Argentine avait des ennemis.

Chili et indépendantistes en tête. Et le Mauser 1909 a bien souvent combattu et roulé sa bosse. Lasse de grandes guerres avec son voisin chilien, la carrière de ces beaux mausers fut encore bien remplie entre la rébellion de la Patagonie en 1922 et une foule de coups d’État dans la décennie suivante. Sans parler des exemplaires confiés aux alliés de l’Argentine. Beaucoup s’y usèrent et très peu nous sont parvenus dans l’état de cet exemplaire que Maître Flingus vous propose aujourd’hui.

 

Sa superbe monture en beau noyer finement verni, commence par une sympathique plaque de couche en acier bronzé. Le fil du bois est splendide, choisi avec soin, faisant qu’il nous parvient dans un très bel état, sans enture ni fissure. Ce très beau travail est complété par l’emblème national, dûment et clairement estampé  sur son flanc droit. Du travail made in Germany.

Grenadière de crosse placée en son centre, afin de permettre de porter l’arme plus aisément à l’épaule. Pas de passant de parade. Tenon de renfort à l’avant du boîtier. Garde main en parfait état, bien fixé sans jeu. Garnitures en acier bronzé enTBE aussi.

 

Petite particularité de la culasse des mauser argentins 1909 et 1935,  leur levier de sûreté est mystérieusement inversé par rapport à tous les autres membres de la grande famille Mauser. Cette disposition peut être troublante, voir comique pour à un amateur non averti. Effet au stand garanti !

Si elle n’est pas au même numéro que l’ensemble de l’arme, cette culasse est d’une fluidité exemplaire et pourrait donner des leçons à bien des fabricants modernes.

Le large extracteur mauser et son système de contrôle complet de la cartouche est un must inégalable en matière de sécurité et de confort d’utilisation. L’expérience du G88 était passée par là. Parmi les luxueuses options qui équipent cette merveille, la planchette de magasin montée sur charnière et démontable à la main sans avoir besoin d’abîmer la tête d’une cartouche. Le soin porté à la réalisation de cette trappe est impressionnant. Pas un pet de jeu. Tout coulisse avec douceur. Les ajustements sont tout simplement incroyables pour un fusil d’usine.

Le boîtier est bronzé, portant le même numéro que le canon et le magasin qui permet de le situer parmi les premiers lots fabriqués vers 1910. La bête a donc 113 ans et pas une ride !

Il est gravé du nom complet de la DWM (que je vous épargne ici) ainsi que de son année d’adoption. Telle qu’annoncé, le blason national, agrémenté d’un superbe soleil complète la décoration du tout.

Bronzage noir de guerre quelque peu estompé (cela est plus marquant en photo), mais pas une seule tache ou point d’oxydation, j’insiste bien.

Poinçon d’épreuve moderne allemand placé sur le rebord du boîtier, juste avant le tonnerre, signalant son retour au pays natal et sa capacité à reprendre du service. Très peu sont ces réimportations n’ont pas connu de changements de calibres, de modifications de hausses ou de tenon de baïonnette, ou encore d’abrasement des marques de nationalité (ces magnifiques blasons sud-américains ornant les chambres) afin de « pacifier » un peu l’allure de ces vieux guerriers exotiques d’un autre temps. Ils sont pourtant devenus bien inoffensifs à notre triste époque de fusils d’assaut en tôle emboutie et en plastoc destinés à des actes qui révulsent la conscience d’un homme de ma génération… Le notre a échappé à toutes ces mutilations.

Caché sous sous son garde-main, non pas la plage, mais un très beau canon, au bronzage épargné par le temps. Son extrémité est gravée de l’importateur Frankonia ainsi que de la mention de son calibre nominal. Chambre et intérieur du canon en très bel état, miroir.

Sa hausse commence à 200m, ce qui est un véritable confort pour le tireur contemporain par rapport à ses grands frères G98, dont les graduations débutent à 400m. 

La munition de 7,65 se trouve très facilement dans de nombreuses armureries. PPU en fait d’excellentes. Son rechargement est des plus facile : une ogive de .311 (pour Mosin ou Lee-Enfield) et un étui de base raccourci comme le 8×57, 30.06, 7×64 et tant d’autres font l’affaire. Avantage aussi, ce calibre est classé C1 comme n’importe quel calibre de chasse. Accessible avec sa simple licence, pas besoin de présenter de récépissé de déclaration, ni de gérer des quotas. C’est rare quand on veut faire revivre une vieille arme réglementaire, que ce soit au TAR ou pour le plaisir.

Baguette d’origine bien présente, faisant toute la longueur du canon. Le soldat allemand n’a pas eu droit à tant d’attention ! Cannelée a son extrémité, elle traverse le tenon de baïonnette qui est destiné à recevoir n’importe quelle modèle “en trèfle” du système 98. Son frère péruvien 1909 recevait une baïonnette à “langue de carpe” identique à celle modèle 1898 long de second type allemand . Il est très facile de les confondre visuellement. A une époque pas si lointaine, ces superbes fourchettes se trouvaient pour la somme modique de 90 francs chez Universal Arms à la Bastille ! Nostalgie quand tu nous tiens… Ramenez moi aux années 80 !

 

Encore une fois du très beau pour votre râtelier, une arme rescapée et conforme au règlement à 100%, une des plus belles boutures du système 98, exotique à souhait vue depuis l’extrémité Sud du continent Américain. Si l’arme est peu commune par rapport aux myriades de mausers allemands, il s’agit de l’une des variantes mauser les plus soignées et des plus accessibles tant au tireur qu’au collectionneur. Elles vont se faire de plus en plus rare tant ont été nombreuses les victimes transformées chasse dans ces calibres sud-américains.

Cet exemplaire est remarquable par son état et son évocation de tout un pan de l’histoire du XXème siècle qui n’est pas enseigné dans les manuels scolaires de nos petits écoliers français. Bonne pièce à rentrer d’urgence.

Arme de catégorie C au CSI : Licence de tir en cours de validité avec cachet et signature d’un médecin au dos ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET CNI ou passeport en cours de validité.

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