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Très beau mousqueton de Gendarmerie modèle 1842 (et pas T ou Tbis) – Rare état originel en modèle 1842 – Manufacture Royale de Tulle 1846 – Homogène – Macaron – TBE+

Armes longues de Catégorie D

Très beau mousqueton de Gendarmerie modèle 1842 (et pas T) – Rare état originel sans les modifications postérieure propres au modèle 1842 – Manufacture Royale de Tulle en 1846 – Toutes garnitures conformes – Baguette au modèle – Poinçons et marquages bien lisibles et homogène – Macaron encore partiellement lisible – Très beaux bois – excellent état mécanique avec platine d’origine au numéro et non modèle 1847 – Canon lisse sans rayures et en TBE –  Excellent état.

Vendu !

SKU: 792-23
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Description

Avec nos yeux du XXI ième siècle, les armes à piston ne nous semblent pas si différentes tant au niveau de leur ligne que de leur mode de fonctionnement des fusils An IX à silex du Premier Empire.

Pourtant, le piston, c’est une révolution ! Nombre de ratés et cadence de tir vont aller en sens inverse grâce à la percussion à amorces. Restera encore à vaincre l’idée reçue qu’il est plus prudent de séparer l’amorce de la cartouche pour un jour aboutir à la cartouche papier du Chassepot puis aux cartouches à percussion centrale. Ce qui prendra encore fort longtemps. A cause d’un essai surréaliste de 1838 que je vous raconterai une autre fois.

Mais même pour le fusil à piston “classique” à amorce séparée, le chemin ne fut pas simple.

Reprenant tous les principes du système Gribeauval et de son silex 1777, combiné avec les expérimentations commencées dans les années 1830 sur les amorces, les carabines à tige et les fusils de rempart du Directeur Pontcharra, constituant le très novateur système 1840 à piston, furent néanmoins un fiasco.

En grande partie à cause de soucis de fixation par forge de la masselotte de la cheminée qui transmet le feu de l’amorce à la poudre logée dans le canon. Le problème était sidérurgique plus qu’armurier. On décida de repasser de l’acier au fer et tout fonctionna mieux. Un retour en arrière sidérurgique contre un progrès armurier. La vie est parfois contrariante. Même dans les arsenaux d’État.

Le système 1842 fut donc le premier à proposer une arme à percussion, construite neuve dans ce système (et pas transformée du silex) ayant résolu les problèmes de fixation de la cheminée et de solidité des canons. C’est avec le 1842 que l’armement français prend l’aspect général extérieur qu’il conservera jusqu’au Chassepot 1866 et sa culasse mobile.

D’une solidité proverbiale, le système 1842 servira la France en Crimée, en Italie et au Mexique ainsi que sur de nombreux terrains extérieurs (Algérie, Afrique,…), contribuant à conforter partout la réputation de la Furia Francese. Transformé (ou pas!) à tabatière, il servira encore la Patrie en 1870/71.

Notre arme du système 1842 de ce jour est un très beau Mousqueton de Gendarmerie – il présente la très rare particularité de n’avoir subi aucune transformation depuis sa naissance.

L’arme de Gendarmerie se distingue de l’arme d’infanterie par sa longueur (1,15m contre 1,47m pour l’infanterie) et surtout ses garnitures qui sont en laiton y compris la plaque de couche (en fer sur les “infanterie “) alors que les battants et la sous-garde restent eux en fer  (mais le pontet lui est en laiton!). Mélange réglementaire de métal qui rend l’arme, ma foi, assez harmonieuse au regard. La capucine fait également office de grenadière. Une très belle arme esthétiquement.

Notre arme est un pur 1842 d’origine et c’est très rare. Il n’a pas été rayé comme 90% de la production et sa platine n’a as été changée. Il s’agit bien de sa platine d’origine du modèle 1842 (qui est en fait une platine modèle 1840 sur ces 1842 non modifiés ultérieurement) en 107mm de long. En effet, lors de la mise en rayure de ces armes vers 1857/60, c’est la possibilité ou non d’échange des canons (et des platines par ricochet, on va le voir) qui, en quelque sorte détermina le millésime de l’arme.

Cas n° 1 : l’arme avait un canon encore jugé suffisamment épais pour subir la torture de la mise en rayure, on procédait et on gravait la queue de culasse “1842 T”.

Cas n°2: Le canon n’était pas jugé suffisamment résistant pour subir l’opération et on le mettait au rebut avec sa culasse et on lui substituait un canon neuf et une platine 1847 et on le renommait…”1857″.

Dans les deux cas, la baguette était également changée.

Notre arme est à cet égard tout à fait exceptionnelle. Elle a échappé à ces deux modifications et est restée “pure 1842”. Avec sa platine d’origine (bien au numéro comme son logement dans le bois d’ailleurs – j’ai vérifié) 1842 de 107 mm, un canon non rayé, et une queue de culasse bien marquée “1842”, notre mousqueton n’a donc subit aucune transformation ultérieure et est à 100% conforme au modèle adopté en 1842. C’est une arme réglementaire eu courante.

La crosse est taillée dans un très beau noyer inconcevable de nos jours en dehors d’une arme de chasse haut de gamme. Pas de fissure, pas d’enture et assez peu de traces de manipulation au final. Si le numéro d’arme a disparu, le macaron est encore partiellement lisible et montre bien que le bois vient bien de la manufacture de Tulle comme la platine. Arme bien homogène. Il me semble deviner aussi un “6” en fin de date au macaron cohérent avec celle du canon (1846) – bille de buis présente et mention “MR” pour Manufacture Royale bien lisible. Très beaux bois.

La platine est bien marquée de la Manufacture Royale de Tulle (nous étions sous Louis-Philippe 1er) , du modèle 1840/42 comme déjà indiqué (au numéro “13” dans ses pièces internes d’ailleurs que l’on retrouve aussi sur les vis de l’arme). Ses cliquetis sont aussi nets que musicaux, avec un chien sans jeu, au fort quadrillage réglementaire. Elle porte de poinçon “D couronné ” de Dumond, Inspecteur à Tulle de 1842 à 1856. État mécanique impeccable.

La queue de culasse porte un beau marquage “1842” bien net et également le nouveau modèle de hausse fixe à cran unique, identique à celle du 1822 T, qui est forgée directement dans la masse de la culasse. L’arme n’a pas été transformée ” T ” et son marquage d’origine a donc été conservé.

Sur la face droite du canon figure également la date “1846” bien lisible (conforme au “6” encore lisible du macaron de crosse) ainsi que le sigle ” MR” de la Manufacture Royale. Ce n’est donc pas un remplacement. Il porte lisiblement les poinçons C et L en losange. Le second est sans doute celui de l’inspecteur Lunel. Le canon est sain et non oxydé. Non rayé évidement. Très beau canon.

Les garnitures sont bien conformes au règlement et surtout bien homogènes aux deux poinçons, “M” de Dieudonné Montrieux contrôleur des garnitures 1844 à 1849, et  “L” qui est sans doute celui de Leleux Hypolite-Joseph actif à Tulle de 1846 à 1864.

L’arme est présentée avec une baguette en repro conforme au règlement de 1842 (Ce n’est pas celle des “1842 T”), de section légèrement plus importante et “en bouchon”. Selon les modèles et les époques, on trouve 3 modèles de baguettes sur les 1842 et celle-ci est bien celle propre au modèle 1842 pour les mousquetons (“en tulipe” façon 1777 pour les fusils d’infanterie 1842 , elle sera ensuite en tête de clou pour les armes modifiées “1842 T”).

Bref une arme réglementaire très homogène, pas bricolée et en excellent état. Un état rare surtout quand on voit le nombre de 1842 en mauvais état et/ou abusivement “poncés” avec des marquages et poinçons très atténués ou effacés présents sur le marché.

Cette arme, rare du fait de sa conformation propre au modèle d’origine 1842 non modifié, fera honneur à votre collection de réglementaires français. Elle rend surtout encore hommage aux fabrications de nos Manufactures et à toutes ces humbles existences ouvrières passées à produire un travail bien fait par fierté de son métier.

Particulièrement difficile à trouver dans cet état et bien moins commun que les autres 1842 T contemporains.

 

Arme de catégorie D au CSI : pièce d’identité, CNI ou passeport,  en cours de validité obligatoire

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Toutes les armes historiques de fabrication ancienne vendues en tant que C ou D, “Collection” ou “Cow-boy shooting” , sont des armes de collection non éprouvées pour le tir et non testées en stand. Elles ont été inspectées visuellement relativement à leur état général  mais aucune n’a été utilisée au tir et elles sont donc vendues comme non testées. L’acquéreur désirant utiliser une arme pour le tir devra impérativement se rapprocher préalablement du banc National d’Épreuve de Saint Étienne, seule entité habilitée à délivrer des certifications d’épreuves préalable à un usage de tir.

 

 

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