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Vendu !
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Très beau pistolet français Modèle 1822 T BIS – construit neuf – St Étienne – 1856 – État rare – TBE+
Revolvers et pistolets de catégorie DRare pistolet 1822 Tbis construit neuf en septembre 1856 – baguette au modèle – Manufacture Impériale de Saint-Etienne – excellent fonctionnement mécanique – État rare et excellent
Vendu !
Description
Très beau et rare pistolet réglementaire modèle 1822 T-BIS construit neuf en 1856 – il ne s’agit pas d’un 1822 silex ayant subit la transformation à percussion vers 1840 puis la transformation Bis (rayure du canon) comme 95% de ceux qui sont sur le marché.
Il a été créé T directement à percussion sous le Second Empire à la Manufacture Impériale de Saint Étienne (il est de 1856) puis simplement rayé vers 1858/60 à St Etienne égalemnt chez Chavanne, entreprise dont il porte très lisiblement le nom sur le bois.
Le pistolet 1822 est une des armes françaises qui a servi le plus longtemps nos couleurs de 1822 à….1873 (un peu trop longtemps même si l’on songe à quel point il a été totalment baroque de partir au combat en 1870 avec une arme à percussion alors que le révolver avait déjà fait largement ses preuve pendant la Guerre de Sécession).
En conséquence beaucoup d’officiers sont allés s’acheter à leur frais des révolvers type Galland ou Lefaucheux mieux adaptés à la tempête qui se levait…
Très belle arme excellemment bien conservée (voir photos) – les bois sont en très bon état et poinçonnés – le macaron est encore très lisible (voir photos) et nous apprend que l’arme est sorti des ateliers de la Manufacture d’État en septembre 1856 date que l’ont relève également sur le canon coté droit – la mention « M I » pour Manufacture Impériale est elle très lisible. Toutes les vis sont poinçonnées et en excellent état.
Les poinçons sont tous bien homogènes avec M étoilé, M couronné et G en losange un peu partout vis, queue de culasse, pontet, embouchoir… Poinçons de contrôle des bois présents aussi. Il est parfaitement d’origine dans ses composants. Ce pistolet n’ pas été excessivement ‘nettoyé » ou frotté.
Bonne baguette bien du modèle 1822 et d’origine poinçonnée G également et qui semble au même numéro que celui porté sur l’arme « 11 » avec un des 1 peu visible mais devinable. Arme vraiment très homogène.
On trouve beaucoup de 1822 avec des baguettes copies (car souvent perdues) ou bien clou qui ne sont pas du modèle. En effet vers 1860, lors de la rayure des canons, on a changé toutes les baguettes pour pouvoir utiliser les mêmes cartouches dans les pistolets que pour les fusils et mousquetons. La forme “tulipe” permettait rapidement de prendre une cartouche de fusil et de la “saigner” en en ôtant une certaine quantité de poudre et de placer le reste dans le canon. En effet, la charge des fusils et mousquetons était plus importante que celle des pistolets et auraient été trop forte pour un pistolet sans cette “saignée”.
Mécaniquement il est parfait aussi. Excellente percussion et tenu à l’armé. Toutes les gravures et poinçons sont bien lisibles y compris la mention de modèle et de transformation « T » puis « bis » sur la queue de culasse et mes indications de calibre. Le canon est en très bon état un peu tabac mais ni oxydé ou encore moins piqué. On sent bien les rayures.On pourrait le rendre encore plus beau par un -très léger – polissage du canon en épargnant tous ses poinçons qui sont très beaux.
Au global l’arme est dans un superbe état et qui présente magnifiquement. Très belle pièce.
Les pistolets modèles 1822 construits neufs sous l’Empire et portant une platine de Manufacture Impériale sont peu courants – l’armée ayant peu passé commande d’un modèle qui existait déjà en nombre et que l’on pouvait transformer du silex à percussion et même rayer sans difficulté.
Bref une belle arme réglementaire qui a pu être à Sébastopol ou en Italie dans un état excellent voire exceptionnel pour ce type d’arme et qui est un ajout de choix pour une belle collection d’armes réglementaires françaises.
Arme de catégorie D au CSI : CNI ou passeport obligatoire
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