Menu
Vendu !
Vendu !
Très beau Pistolet Luger P08 – Fabrication « S/42 » par Mauser – Très rare exemplaire en « G » pour 1935 – Carcasse type 1908-1918 non encore renforcée post 1936 – Un des 54.070 produits en 1935 – Arme rare – TBE+
Revolvers et pistolets de catégorie BTrès beau Pistolet semi-automatique Luger P08 – Production sous le III° Reich de Mauser en 1935 – Code de fabricant « S/42 » sur la genouillère – Rare datation « G » sur la chambre pour 1935 – Carcasse renforcée prè 1936 – Très bonne mécanique – Très bon état général plaquettes et bronzage à 95% – Jaune paille et bleu encore présent – Superbe canon avec de magnifiques rayures – tous poinçons et marquages bien nets et lisibles – Aucune oxydation ou peau d’orange nulle part – arme mono-matricule jusqu’au plaquettes, à exception de la portière qui est bien seconde guerre mondiale et de même fabrication – Démontage facile – Toutes pièces et vis en état sup – Excellente pièce de collection et de tir devenant rare.
Vendu !
Description
L’histoire des P08 entre 1918 et le début du III° Reich est complexe. Je vous en ferai l’Histoire à l’occasion de la découverte toujours possible d’une arme de qualité de cette période intercalaire assez compliquée en matière de production d’armes allemandes.
Sachez juste que c’est un beau « mic-mac » dans lequel il est difficile de se retrouver hors d’une solide documentation et où « tout est possible » mais, qu’à partir de 1933, les choses s’éclaircissent un peu. Si j’ose dire.
En effet, dès 1933, le moustachu agité à la voix rauque de basset enroué ordonne d’envoyer sur les roses toutes les limitations du Traité de Versailles ce qui implique la reprise officielle de la production de P08 aux « normes » classiques de production allemande qui redémarre effectivement chez Mauser en 1934 et chez Krieghoff en 1936.
Au passage, la malheureuse famille Simson, installée à Sühl en Thuringe depuis le XVII siècle, grand patriotes allemands qui avaient produit nombre des P08 et autres armes de la Reichswehr dans les années 20/30, y compris en fraude de la Commission interalliée de désarmement, est bien évidement économiquement éliminée de cette nouvelle production. Car ils ont le grand tord d’être allemands mais juifs. Ils s’exileront, par la Suisse, vers les États-Unis avant que la porte de sortie ne se referme définitivement en 1936.
Ces P08 « Simson » sont aujourd’hui des raretés recherchées (environ 12.000 armes dont les toutes dernières seraient sorties au tout début de 1934), notamment aux USA, où sont les plus grosses collections de nos Lulu préférés.
Les choses n’étant jamais simples en matière de Lulu, en 1934, lors de la reprise de production des P08 pour l’armée allemande renaissante, il restait en stock, provenant de la DWM de 14-18, une quantité très importante de pièces détachées qui avaient été sauvées.
Mauser employa donc en 1934 et 1935, concomitamment des carcasses DWM non renforcées type 1908-1918 et de nouvelles carcasses renforcées simultanément pour ces nouvelles productions. Ce qui fait qu’on trouve les deux types de carcasse dans la, encore très faible, production des années 1934/1936 (154.000 exemplaires sur la période de trois ans).
Notre exemplaire est un des derniers de ces rares Luger de fabrication Mauser (code « S/42 ») avec ce type de carcasse et l’un des 54.070 seulement produits en code G pour 1935. En lettre suffixe a) sur son numéro de série, il est même du tout début 1935.
Pourquoi ces codes ?
Les allemands voulant dissimuler à l’espionnage allié la réalité de leur production renaissante entretiendront un système de numéros de série complexe pour dissimuler les chiffres réelles de production associés à un code fabricant « énigmatique » pour en dissimuler les sources.
Pour Mauser de 1934 à 1939, nos P08 seront marqués « S/42 » sur la genouillère avec l’année de fabrication en sus sur la chambre puis seulement « 42 » de 1939 à 1941 et enfin » byf » en 1941 et 1942, date de l’arrêt de la production chez Mauser.
« K » correspond à la très rare production de fin 1934 (10.930 exemplaires,) « G » aux 54.070 exemplaires produits en 1935. Il était prévu une lettre S pour 1936 (89.500 exemplaires) mais on préféra indiquer l’année en toutes lettres à compter de 36 et il n’y a pas de Luger III° Reich en S.
L’année de production figure ensuite en toutes lettres jusque 1940 puis seuls les deux derniers chiffre de l’année apparaissent à partir de 1941.
La production totale des P08 par Mauser sera de l’ordre d’environ 900.000 en tout entre 1934 et 1942 (y compris les livraisons au Portugal et à la Bulgarie).
Notre exemplaire est donc des un rare cas d’exemplaire « lettrés » d’avant guerre (65.000 produits en 1934/35 soit 7% seulement de la production totale de Mauser).
Surtout que la « consommation » d’armes devient effrénée à partir de 1939 et que ces exemplaires lettrés ont assumé toute la période jusque 1945. Dix longues années dont presque six de guerre…
Peu de production et encore moins de survivants.
Notre exemplaire est de cette période de fabrication encore très soignée d’avant guerre. Il est mieux qu’en très bon état, mono-matricule jusqu’au plaquettes de crosse incluses sauf sa portière de démontage qui est pourtant bien de production Mauser.
Arme de la rare production lettrée, cela en fait un collector de premier choix en cette période de raréfaction des bonnes pièces.
Il est totalement crado avec beaucoup beaucoup de graisse très ancienne encore collée partout. J’ai juste procédé à un nettoyage très partiel du plus gros pour m’assurer que toutes les pièces fonctionnaient et étaient au numéro. Et j’ai bien fait car plusieurs étaient bloquées dans la graisse comme le plongeur de barre de détente. Il mérite encore néanmoins un démontage huilage complet que maître Flingus, seul dans sa caverne n’a pas le temps de faire.
Le bronzage est présent à 95% et en TBE hors quelques éclaircissements aux arrêtes et un poil en avant de poignée dessous. Aucune oxydation ou peu d’orange. Pour un exemplaire aussi ancien c’est très rare.
Les quelques rares défauts que vous pouvez apercevoir sont surtout très grossis par l’effet de mes gigantesques gros plans sur la moindre griffure prise en macro ! En min il est juste très beau. Regardez les photos d’ensemble pour vous en convaincre.
Il est tellement beau qu’il a d’ailleurs conservé l’essentiel de son jaune paille et de ses bleuissements d’origine. La plupart des goupilles, ont encore leur joli bleu d’origine aussi. C’est très rare.
Un prudent nettoyage en fera une arme quasi parfaite. Bref vraiment très très beau comme à l’origine nonobstant la portière qui est seconde guerre mondiale aussi et de même fabrication. En TBE+/TBE++
Les poinçons et marquages sont tous bien nets, très beaux et parfaitement lisibles. Pour les connaisseurs, à noter la présence des rares poinçons « B90 » et « S91 », qui n’ont été utilisé qu’en 1934 et au début 1935 (encore une confirmation de la datation de l’arme, au passage), aigle vertical en glissière et horizontal en canon. Bref toutes les caractéristiques propres à cette rare fabrication.
Attention les marquages de canons sont toujours « légers » sur ces fabrications mais parfaitement nets et bien dessinés pour des yeux jeunes ou à la loupe (pour moi!). N’allez pas me les effacer avec un nettoyage intempestif ! Un poil de WD 40 et de la paille 0000 avec mesure suffisent amplement à lui rendre sa prime jeunesse. L’arme est jaugée à 8.82. Parfaite !
Le canon est superbe – Miroir avec de splendides rayures – Neuf !
Le plaquettes sont bien du modèle en bois huilés prè-1936, au numéro, et en parfait état aussi.
La mécanique est impeccable même si elle peine encore un peu sous la graisse séchée d’origine (à démonter, nettoyer intégralement – sans le rayer de préférence – et à graisser de fond en comble et avant usage encore une fois – sauf le canon évidemment qui ne doit pas être graissé hors cas d’un stockage prolongé sans usage).
La détente est excellente pour une détente militaire – peu de course et bien nette. De la fabrication d’avant guerre comme pour le bronzage et les ajustements.
Tous les ressorts sont bien fermes ce qui est un point de santé essentiel sur un Luger.
Chargeur à fond alu bien d’époque. Calibre 9 para d’origine évidemment.
L’arme est en série a) dans les premiers milliers. Elle est bien du tout début 1935.
Bref une excellente arme à nettoyer mais en mieux qu’excellent état, état premium dirais-je, et qui est très rare dans ces fabrications d’avant-guerre lettrées.
L’arme n’a jamais été sur le marché et provient d’une famille normande.
Il honorera la collection d’un amateur passionné d’armes réglementaires de légende. Car avant tout, le Lulu, c’est une légende de l’armement mondial. Une star incontournable.
ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : ARME SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIES DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ EN COURS DE VALIDITÉ ET DE LA LICENCE OBLIGATOIRES – COMPTE SIA OBLIGATOIREMENT OUVERT. Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.
************************************************************************************************************************
Répétons le ! L’armurerie Flingus Maximus à Paris et partout en France, est là aussi pour pour vos rachats de collections armes et militaria, vos estimations d’armes, vos questions de législation ou sur les armes dans les successions et héritage. Contactez votre armurier préféré via notre formulaire de contact ou à contact@delerea.com
.