Vendu !

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Très beau Pistolet Walther P38 – Fabrication Walther de décembre 1941 – Bronzage d’origine à 99% – Mécanique impeccable – Superbe canon miroir – 100% pièces d’origine – Mono-matricule sauf chargeur – Excellent état – TBE+

Revolvers et pistolets de catégorie B

Splendide Walther P38 – Fabrication Walther de décembre 1941 – Très beau bronzage – Plaquette bakélite noire en TBE et non décolorées – Mécanique impeccable – Aucun poinçon parasite – Canon miroir – Arme premium excellent état  !! – TBE+

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SKU: 1053-24
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Description

Le P38. Un symbole. Une sorte de perfection en soi aussi.

Bien sûr, depuis, on a fait plus léger, plus « design », on a cumulé le maximum de perfectionnements sur chaque arme pour mieux les vendre. On a expliqué au tireur qu’avec ce nouveau super canon ou ce nouveau guidon venu de l’espace, la balle allait aller toute seule dans le 10 à 75 mètres. Mais bon.

En fait, si on avait pu arrêter l’histoire du pistolet semi auto avec le P38, il ne nous manquerait pas grand chose aujourd’hui. Glock peut-être. Parce qu’il représente le pistolet de combat de notre époque avec de nouveaux matériaux, un retour à la robustesse et à l’usage intrinsèque d’une arme à feu de poing et avec les indéniables qualités techniques qui ont fait son succès. Le Gen 5 est vraiment très bien. Le canon notamment. Mais bon, des Glock, j’en vends alors que j’admire, sans dévotion, mais en professionnel, le P38.

Vers 35, dans la perspective d’un nouveau mauvais coup, outre Rhin, on s’est mis à réfléchir. Fallait bien trouver un successeur au P08 de Georg Luger – quelque chose d’encore plus fiable, de plus moderne dans la forme et au transport, de plus résistant au combat, la genouillère et l’extracteur restant des points faibles en dépit d’une qualité de fabrication irréprochable. Et surtout de beaucoup moins cher à fabriquer. Les armes avaient quand même fait quelques progrès depuis 1900.

Finalement c’est le meilleur concepteur d’armes de l’époque, Walther qui a emporté le marché en 1938. Mais la production n’a vraiment commencée que fin 1939.

L’arme est excellente, précise pour une arme de combat même s’il faut souvent sérieusement contre-viser à 25 mètres (encore une fois les pistolets et révolvers – surtout réglementaires – n’ont jamais été faits pour tirer à 25 mètres – c’est une lubie du monde moderne!). Très fiable surtout. Résistante à l’encrassement, simple à démonter et facile à dés-enrayer si besoin est. Bref une très bonne arme de combat.

Walther a bien travaillé. Le P38 a été le premier pistolet à culasse verrouillée à utiliser une gâchette double action / simple action. Après qu’il ait été chargé et armé, l’utilisateur pouvait abaisser le chien à tout moment . En cas d’urgence, dans lequel la précision importait moins que la vitesse, une simple pression de la détente permettait de tirer.

Le P38 dispose aussi d’un indicateur de chambre chargée visible et tactile sous la forme d’une tige métallique qui dépasse de l’arrière de la glissière lorsqu’une cartouche est chambrée. L’arme est extrêmement bien construite et très solide. Calibre 9X19.

L’arme a été adoptée par l’armée, la marine, la SS et la Croatie dès avant guerre. La neutre Suède s’en ait fait aussi livrer 1.000 exemplaires en juin 1939, eux, des tout premiers, en lettre préfixe H 01-01000. Ils sont très rares.

Walther (code « AC » sur les armes) à Zella-Mehlis en a produit environ 617,000, Mauser (code « byf » ), à Oberndorf, environ 373.000 et Spreewerk (code « cyq ») environ 287.000 à l’usine  de Grottau (cherchez pas ça s’appelle maintenant Hrádek nad Nisou et c’est en République Tchèque).

Plus d’un million deux cent soixante dix mille pétards quand même en tout. Aujourd’hui ça laisse rêveur (l’armée française a commandé un peu moins de 80.000 Glock 17 pour situer les échelles). Ça a chauffé vraiment dur entre 39 et 45 !

Anecdote: Tard dans la guerre, la matrice à marquer de Spreewerk (cyq) a cassé et les pistolets ressortaient marqués « cvq », ce qui a fait croire  un changement de code… C’est un peu comme pour certains timbres édentés, les 31.400 pistolets présentant ce défaut justifient d’une sur-cote !

Les allemands l’ont trainée sur tous les fronts cette bête de somme de l’arme de poing. Beaucoup ont disparu dans l’enfer de 39-45. Les derniers sont sortis de chez Spreewerk en avril 1945 dans le crépuscule final du III° Reich dans des conditions de production concentrationnaires. Ce qui n’a pas empêché les français d’obliger les allemands à en sortir encore un petit lot de 3.500 unités en 1945/46 pour équiper nos troupes d’Indochine qui manquaient de tout. Ils sont désormais très rares. Mais j’en ai trouvé un, loin, et il est ici.

Les russes, qui ont largement supporté le poids de la guerre, en ont capturé des tombereaux. Du coup, on l’a retrouvé partout et sous toutes les latitudes de la Chine à la Norvège, en Algérie et au Mozambique.

L’arme est si excellente qu’elle a continué à être produite, légèrement modifiée dans ses matériaux, longtemps après guerre pour beaucoup de polices et de civils (avec les modèles P1 et P4) y compris par Manurhin en France en d’excellentes finitions. La Police allemande ne les a remplacés que dans les années 90 et la Bundeswehr a tiré avec jusqu’en 1995. Belle carrière !

Il a directement inspiré le modèle le plus fameux de Beretta fin XXième siècle, le Beretta 92, devenu réglementaire dans l’armée des USA.

Bref une star de l’Histoire de l’armement individuel, notre P38.

 

Notre exemplaire est un bel exemplaire de chez Walther, son concepteur – Il est né en décembre 1941 au moment de la contre-offensive russe devant Moscou. Et la fabrication est encore excellente en ce début de guerre – Bien Marqué « P38  » et « AC 41 » en carcasse à gauche.

Les armes de 1941 sont nettement moins courantes que celles de 1942-1944. Surtout dans cet état.

Très beau « bronzage » militaire début de guerre d’époque à 99% avec quelques arrêtes un peu blanchies et de très rares et très éparses tachettes d’oxydation qui disparaitront avec un peu de paille 0000 et de WD40 – autrement vraiment en TBE! Aucune oxydation profonde ou peau d’orange.

Poinçon Waffenamt WaA359 de C. Walther à Zella-Mehlis entre 1941 et 1945 bien sûr un peu partout.

L’aigle à roulette pour attribution à l’armée est bien visible entre deux waffenamt 359 à droite. Aucun poinçons anglais parasites comme très souvent.

Arme intégralement mono matricule sauf chargeur. Bref un excellent exemplaire début de guerre « text-book ».

L’arme a bien ses plaquettes de bakélite bien noires non décolorées en parfait état. Elles portent bien aussi en face interne le WaA de Walther (359) et proviennent du fabricant AEG. Ce sont donc toutes les deux les bonnes plaquettes d’origine de l’arme et elles sont rarement aussi belles.

Les lettres « Sécurité » (« S »icherheit) « Feu » (« F »euer) sont encore colorées d’origine (S toujours blanc et le F toujours rouge).

Ce n’est donc pas une arme de prise russe revenue chez nous pour lesquelles ces lettres ont été en général décolorées par le nettoyage avant stockage de l’arme. Ce ne serait d’ailleurs pas si discriminant pour moi car, sans les stocks de prises russes, le P38 serait bien plus rare et bien plus cher chez nous. Eux ont en effet conservé les stocks de prises quand d’autres les ont détruits et beaucoup sont revenus chez des importateurs allemands et anglais dans les années 90.

Mécaniquement, il est absolument impeccable avec des ressorts bien fermes – une percussion franche – un fonctionnement double action assez souple pour un P38 – La simple action est excellente – Peu de marques de manipulation.

Dire que le canon est miroir avec de belles rayures est en dessous de la vérité 😉

Toutes mes photos comme d’habitude sont en très gros plan et les petits défauts en sont colossalement exagérés ! Arme vraiment très belle !

In fine une arme mythique de l’Histoire de la seconde guerre mondiale, 100% dans sa configuration d’origine, et en état excellent !  Un très beau P38.

 

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ ETCOPIE DE L’AUTORISATION SIA. COMPTE SIA OBLIGATOIREMENT OUVERT ! Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

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