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1.400,00€
Très beau Pistolet Walther P38 – Fabrication Walther Zella Mehlis en Code AC – Arme d’octobre 1944 – Bronzage d’origine à 99,5% – Mécanique impeccable – Beau canon miroir – 100% pièces d’origine – Mono-matricule sauf chargeur – Excellent état – TBE++
Revolvers et pistolets de catégorie BSplendide Walther P38 – Bonne fabrication Walther d’octobre 1944 – Très beau « bronzage » militaire à 99.5% – Plaquette bakélite noire en TBE et non décolorées – Mécanique impeccable – Aucun poinçon parasite – Waffenat 359 de Walther un peu partout comme il faut – Attribution à l’armée – Canon miroir avec de belles rayures – Excellente pièce de tir et de collection – Arme premium excellent état !! – TBE++
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Description
Le P38. Un symbole. Une sorte de perfection en soi aussi.
Bien sûr, depuis, on a fait plus léger, plus « design », on a cumulé le maximum de perfectionnements sur chaque arme pour mieux les vendre. On a expliqué au tireur qu’avec ce nouveau super canon ou ce nouveau guidon venu de l’espace, la balle allait aller toute seule dans le 10 à 75 mètres. Mais bon.
En fait, si on avait pu arrêter l’histoire du pistolet semi auto avec le P38, il ne nous manquerait pas grand chose aujourd’hui. Glock peut-être. Parce qu’il représente le pistolet de combat de notre époque avec de nouveaux matériaux, un retour à la robustesse et à l’usage intrinsèque d’une arme à feu de poing et avec les indéniables qualités techniques qui ont fait son succès. Le Gen 5 est vraiment très bien. Le canon notamment. Mais bon, des Glock, j’en vends alors que j’admire, sans dévotion, mais en professionnel, le P38.
Vers 35, dans la perspective d’un nouveau mauvais coup, outre Rhin, on s’est mis à réfléchir. Fallait bien trouver un successeur au P08 de Georg Luger – quelque chose d’encore plus fiable, de plus moderne dans la forme et au transport, de plus résistant au combat, la genouillère et l’extracteur restant des points faibles du P08 en dépit d’une qualité de fabrication irréprochable. Et surtout, surtout, de beaucoup moins cher à fabriquer. Les armes avaient quand même fait quelques progrès depuis 1900.
Finalement c’est le meilleur concepteur d’armes de l’époque, Walther qui a emporté le marché en 1938. Mais la production n’a vraiment commencée que fin 1939.
L’arme est excellente, précise pour une arme de combat même s’il faut souvent sérieusement contre-viser à 25 mètres (encore une fois les pistolets et révolvers – surtout réglementaires – n’ont jamais été faits pour tirer à 25 mètres – c’est une lubie du monde moderne!). Très fiable surtout. Résistante à l’encrassement, simple à démonter et facile à dés-enrayer si besoin est. Bref une très bonne arme de combat.
Walther a bien travaillé. Le P38 a été le premier pistolet réglementaire à culasse verrouillée à utiliser une gâchette double action / simple action. Après qu’il ait été chargé et armé, l’utilisateur pouvait abaisser le chien à tout moment. En cas d’urgence, dans lequel la précision importait moins que la vitesse, une simple pression de la détente permettait de tirer.
Le P38 dispose aussi d’un indicateur de chambre chargée visible et tactile sous la forme d’une tige métallique qui dépasse de l’arrière de la glissière lorsqu’une cartouche est chambrée. L’arme est extrêmement bien construite et très solide. Calibre 9X19.
L’arme a été adoptée par l’armée, la marine, la SS et la Croatie dès avant guerre. La neutre Suède s’en ait fait aussi livrer 1.000 exemplaires en juin 1939, eux, des tout premiers, en lettre préfixe H 01-01000. Ils sont très rares.
Walther (code « AC » sur les armes) à Zella-Mehlis en a produit environ 617,000, Mauser (code « byf » ), à Oberndorf, environ 373.000 et Spreewerk (code « cyq ») environ 287.000 à l’usine de Grottau (cherchez pas le bled, ça s’appelle maintenant Hrádek nad Nisou et c’est en République Tchèque).
Plus d’un million deux cent soixante dix mille pétards quand même en tout. Aujourd’hui ça laisse rêveur (pour situer les échelles, l’armée française a commandé un peu moins de 80.000 Glock 17). Ça a chauffé vraiment dur entre 39 et 45!
Anecdote: Tard dans la guerre, la matrice à marquer de Spreewerk (cyq) a cassé et les pistolets ressortaient marqués « cvq », ce qui a fait croire un changement de code… C’est un peu comme pour certains timbres édentés, les 31.400 pistolets présentant ce défaut justifient d’une sur-cote !
Les allemands l’ont trainée sur tous les fronts cette bête de somme de l’arme de poing.
Beaucoup ont disparu dans l’enfer de 39-45. Les derniers sont sortis de chez Spreewerk en avril 1945 dans le crépuscule final du III° Reich dans des conditions de production concentrationnaires. Ce qui n’a pas empêché les français d’obliger les allemands, mais de chez Mauser, à en sortir encore un petit lot de 3.500 unités en 1945/46 pour équiper nos troupes d’Indochine qui manquaient de tout. Ils sont désormais très rares. Mais j’en ai trouvé un, loin, et il est ici.
Les russes, qui ont largement supporté le poids de la guerre, en ont capturé des tombereaux. Du coup, on l’a retrouvé partout et sous toutes les latitudes notre P38, de la Chine à la Norvège, en Algérie et au Mozambique.
L’arme est si excellente qu’elle a continué à être produite, légèrement modifiée dans ses matériaux, longtemps après guerre pour beaucoup de polices et de civils (avec les modèles P1 et P4) y compris par Manurhin en France en d’excellentes finitions.
La Police allemande ne les a remplacés que dans les années 90 et la Bundeswehr a tiré avec jusqu’en 1995. Belle carrière !
Il a directement inspiré le modèle le plus fameux de Beretta fin XXième siècle, le Beretta 92, devenu réglementaire dans l’armée des USA.
Bref une star de l’Histoire de l’armement individuel, notre P38.
Notre exemplaire est un bel exemplaire fabriqué chez Walther (Code AC), son concepteur, en son usine de Zella- Mehlis – l’usine d’origine de Walther avant la catastrophe (pour eux) de 1945 et son pillage par les américains puis son occupation par les soviétiques. Et avant son déménagement post 1947 à Ulm.
Son numéro de série en bloc « j », associé à l’année 1944, nous indique qu’il est né en octobre 1944 au moment où la guerre est perdue et que le front de l’Est s’effondre tous les jours un peu plus, empêchant les allemands d’expédier des renforts à l’Ouest où les alliés libèrent la France et L’Italie.
La fabrication est donc une fabrication de guerre mais pas « à la serpe » quand même comme sur d’autres exemplaires de fin de conflit – Il faut bien avouer que le P38 à la différence du P08 n’a jamais été une star des catwalks du mannequinat sauf pour quelques rares exemplaires civils ou précoces.
L’arme est bien marquée « P38 » et « AC 44 » en carcasse à gauche, marquage un peu faible car frappé « mollement ». Je dis cela car l’arme ne porte aucune trace d’usure ou d’oxydation qui aurait affaibli le marquage. Il est juste TRES beau.
Les P38 deviennent difficiles à trouver dans cet état de fraicheur.
Très beau « bronzage » militaire d’époque à 99,5% avec quelques rares arrêtes un poli blanchies. Aucune trace d’oxydation nulle part – vraiment en TBE! Aucune peau d’orange non plus évidement.
Poinçon Waffenamt WaA359 de C. Walther à Zella-Mehlis entre 1941 et 1945 bien sûr un peu partout.
L’aigle à roulette pour attribution à l’armée est bien visible entre deux waffenamt 359 à droite. Aucun poinçons anglais parasites comme très souvent.
Arme intégralement mono matricule sauf chargeur.
L’arme a bien ses plaquettes de polyamid -6 du 1er type aux cercles internes toujours muets, bien noires non décolorées en parfait état, utilisées par Walther en fin de guerre. Ce sont donc ces deux bonnes plaquettes d’origine et elles sont rarement aussi belles.
Les lettres « Sécurité » (« S »icherheit) « Feu » (« F »euer) sont bien là. Il n’a subit aucune oxydation fréquente dans ce petit logement de sécurité.
Mécaniquement, il est absolument impeccable avec des ressorts bien fermes – une percussion franche – un fonctionnement double action plutôt souple pour un P38 – La simple action est excellente – Très peu de marques de manipulation.
Canon miroir avec de très belles rayures.
Bref un excellent exemplaire fin de guerre « text-book ».
Toutes mes photos comme d’habitude sont en TRÈS gros plan et les petits défauts en sont KOLOSSAALEMENT (le K est de circonstances) exagérés. Comme d’hab avec moi, vous le savez mais comme ça vous savez tout.
Arme vraiment très belle !
In fine une arme mythique de l’Histoire de la seconde guerre mondiale, 100% dans sa configuration d’origine, et en état excellent ! Un très beau P38.
ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ ETCOPIE DE L’AUTORISATION SIA. COMPTE SIA OBLIGATOIREMENT OUVERT ! Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.
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