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Très beau revolver Manurhin 73 modèle Sport – cal. 357 mag – 4 pouces – Fabrication française Chapuis – Série HA – Année 2002 – Superbe bronzage – Canon et chambres miroir – Plaque deux vis – Alésage serré 355′ – Jeu de poignée Trausch – Occasion à l’état de quasi neuf en boite d’origne

Revolvers et pistolets de catégorie B

Magnifique Revolver Manurhin MR 73 – Version sport (série HA) – Arme Chapuis de 2002 – Cal. 357magnum – Canon 4 pouces – Guidon patridge sur pente – Hausse LPA – Finitions splendides – Mécanique impeccable – Montage de la plaque de recouvrement avec deux vis et crochet – Canon miroir à l’alésage serré 355′ – Idéal pour employer les mêmes ogives qu’avec son 9 para – Très beau bronzage bleu glacé très profond à 100% –  Occasion à l’état de quasi neuf

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Description

Peu de légendes du monde des armes sont encore parmi nous. Jamais hélas Maître Flingus n’aura l’immense joie de serrer la main de Jeff Cooper ou d’Elmer Keith.

De notre côté de l’Atlantique (le bon?), il ne peut y avoir qu’un nom qui rime autant avec celui de revolver: Raymond Sasia. Et lui, Maître Flingus a la chance de lui serrer la main de temps à autres. Ce qu’il m’a dit du Général, lui qui l’a bien connu, est très émouvant et l’émouvait encore lui après tant et tant d’années déjà.

Héros, il fut de tous les combats de ses 14 ans jusqu’à maintenant. Il servit les plus grands et les sauva des dangers qu’ils couraient quotidiennement.

Au début, en septembre 1958, ils étaient quatre: Roger Tessier, Paul Comiti, Henri Djouder et René Auvray. Ils étaient les quatre « gorilles » du Général, les seuls en qui il pouvait avoir une confiance totale.

En cette période troublée des guerres de décolonisation, où le militant communiste avait la balle aussi facile que celui de l’OAS l’était de sa grenade, le service d’ordre du parti gaulliste, l’UNR, s’était mû en véritable corps de sécurité. Soutien inconditionnel de l’action du Général, cela sous entendait pour ces hommes d’être quasiment jour et nuit à ses cotés, et de faire barrière de leur corps pour protéger la vie de celui en qui la Nation avait une nouvelle fois placé tous ses espoirs. Et ils le firent souvent.

A l’instar des trois mousquetaires qui étaient trois avant d’être quatre, un cinquième individu allait bientôt renforcer ce service d’élite très spécial au début de 1961, au départ d’Auvray de chez les Commandos, c’était le jeune Raymond Sasia, même pas 30 ans, et déjà tireur d’élite et judoka d’exception. Il se rendra en perfectionnement / ambassade aux États-Unis à l’école de tir du FBI à Quantico , dirigée alors encore par John Edgar Hoover (personnage controversé mais patriote incontestable et figure mythique de l’Histoire américaine).

Il y deviendra le tout premier diplômé étranger de cette prestigieuse académie. A l’instar des grognards de l’Empire qui recevaient des fusils AN IX d’honneur, Raymond Sasia reçu personnellement des mains de Edgar Hoover lui-même, avec son diplôme, un PM Thompson comme marque d’estime pour son brillant parcours à Quantico.

Il retrouvera Hoover quelques mois plus tard devant le cercueil de Kennedy, à 50 cm du Général, venu saluer la dépouille du Président assassiné. Il est là en tant que seul officier de sécurité français à avoir été autorisé à accompagner le Grand Homme partout. Hoover est là qui les regarde tous les deux. La photo du Général, saluant militairement, le cercueil de Kennedy fit le tour du Monde. Et Raymond Sasia avec eux.

Raymond Sasia changera aussi le monde du tir français et particulièrement le monde du tir policier avec son remarquable ouvrage “le Tir Rapide”, fruit de Quantico et de son expérience personnelle. L’ouvrage, outre la méthode, contient également nombre de réflexions sur l’emploi de l’arme de poing qui restent aujourd’hui dignes des préceptes de la Sainte Bible.

Je ne puis également que vous recommander son remarquable ouvrage de Mémoires “Mousquetaire du Général” aux éditions Guéna qui retrace bien l’époque, les dangers auxquels lui et son équipe firent face et sa carrière brillante de la Résistance à 14 ans à l’Inspection Générale de la Police Nationale. Et au-delà même, pour une autre histoire tout aussi passionnante.

L’ex “Officier de Sécurité du Général de Gaulle”, comme l’indique encore fièrement, dans sa simplicité et en première position avant tous ses autres titres et décorations les plus prestigieux, sa carte de visite, reste encore aujourd’hui un homme simple, accessible à tous, d’une grande sensibilité. L’âge n’a rien ôté à son humour dévastateur, à son sens du détail et à son regard pétillant. Un grand Monsieur.

Un des entraînements clef de la méthode Quantico peut se résumer à “une cible, une balle”. En parcours de tir (et pas un facile), le candidat partait avec une seule balle dans son barillet. Si le tir était jugé satisfaisant, il avait le droit de recommencer avec deux cartouches, lui permettant d’accéder à la seconde cible et ainsi de suite jusqu’à ce que le barillet soit rempli de cinq coups. Solution choisie au vue de la capacité des revolvers américains « compacts » de cette époque qui ne comportaient le plus souvent que cinq chambres au lieu de six, comme les Colt Cobra et autres Smith 36.

Le tir s’effectue au dégainé, genoux légèrement fléchis, à une main, à la hanche, face à sa cible…de quoi décontenancer plus d’un de nos tireurs d’IPSC !

Cette méthode inspirée par les écrits de Fairbairn, (Shooting to Live, 1942), ex-inspecteur de la police coloniale de Shang Hai, se révèle particulièrement efficace dans le contexte de protection de personnalités en milieu dense, comme une foule ou dans l’intérieur d’un bâtiment.

Certes, il faut beaucoup pratiquer, mais les résultats sont étonnants de précision, alors que les organes de visée traditionnelles ne sont pas employés…

Associé à la puissante cartouche de 357Magnum, qui avait fait ses preuves sur les auto blindées des gangsters américains, nous sommes à des années lumières des modestes pistolets de 7,65mm portés sous le rabat d’une veste de laine complètement boutonnée qui accompagnaient nos gardiens de la paix depuis les années 1920 et dont ils devaient eux mêmes acquérir les cartouches !

Le peu de choix en pistolets automatiques disponibles adaptés (à l’époque, on avait surtout des armes militaires), leur fiabilité encore perfectible et le fait que l’arme devait être portée en permanence, conduisirent à réfléchir au choix d’un revolver optimum, à la qualité irréprochable et intraitable sur les détails.

Certes, nous avions en France encore en inventaire les superbes revolvers d’Ordonnance modèle 1892, mais cela eut été sans doute un peu baroque. Il fallait donc passer à la vitesse supérieure, les modèles américains d’alors ne donnaient pas entière satisfaction, notamment du point de vue de la résistance mécanique pour certains et de l’encombrement pour la plupart. On chercha donc moyen de faire au moins aussi bien et français!

C’est pourquoi Raymond Sasia, alors Inspecteur Général de la Police et directeur du Centre de Tir de la Police National de Paris, contacte en 1971 par l’intermédiaire du Ministère de l’Intérieur la Société Manurhin, dans le but de créer le meilleur revolver du monde, qui pourra encaisser des centaines de cartouches pleine charge de .357 tous les jours pour des entrainements des plus sérieux. Et oui, c’est à Monsieur Sasia que vous devez vos Manurhin.

S’étant faite la main sur les excellente productions sous licence des armes Walther et des fusils d’assauts SIG, la Manufacture des Machines du Haut Rhin installée à Mulhouse depuis 1919, est allée puiser dans les prouesses armurières du passé pour produire le revolver le plus moderne du monde.

Un de ses nombreux secrets, c’est l’emploi au maximum de « galets » terme mécanique pour désigner une zone de frottement qui se termine par une petite roulette fixée à l’extrémité d’un axe mobile ou d’un ressort qui vient réduire à peau de chagrin tout « grattage » sans avoir à augmenter les tolérances ou à sombrer dans un polissage hors de prix.

Cette innovation de la fin du XVIIIe siècle est à cheval entre l’armurerie et la serrurerie (comme souvent à cette époque). Elle était destinée à rende la mise à feu des platines à silex en faisant se soulever avec une fluidité incomparable le couvre bassinet.

 C’est grâce au « chariot Maillard » qui fait la transition entre la détente et son ressort au moyen de 4 galets que le départ en double action unique du MR73 tire sa réputation hors pair.

La force du MR73 par rapport à n’importe quel autre revolver de taille équivalente est sa solidité extrême. Il est de dimensions comparables à un .38 de carcasse K de chez Smith. Or le site de la firme de Springfield lui-même ne recommande le tir de 357 pleine charge que de façon occasionnelle dans ses modèles 13 et 19, pourtant cador du revolver 357 à taille « humaine ».

Pour faire aussi bien que Manurhin, il vous faut passer sur un 686 ou un M27, qui utilisent respectivement les carcasses L (qui n’existait pas dans les années 1970 ) et N qui est celle du 44 magnum. Pas vraiment aussi dissimulables…

Dans l’écurie Colt, il est important de rappeler que Python et autres Trooper sont basés sur une carcasse de calibre .41 Colt. Il n’y a que le Diamondback qui est de taille équivalente à un MR mais lui n’est donné que pour du 38 ou du 22.

Les revolvers 73 et 88 de Manurhin seront repris par Chapuis, sur les mêmes machines et ajustés à la main comme autrefois. Passé sous le contrôle de Beretta en 2020, désormais 99% de sa productions est dirigée aux Etats Unis où ils font un tabac ! Il faut être un petit chanceux fortuné pour en dégotter un neuf de nos jours. Et ne vous y trompez pas, si les Chapuis ont un tel succès au pays de Smith et du patritisme économique il y a bien une raison : Une qualité sans faille justifiant d’ailleurs des prix élevés.

Si maître Flingus reste un inconditionnels des Smith de la grande époque (,en gros avant 1992) il est obligé d’admettre humblement que ces Manurhin/Chapuis sont hélas très très supérieurs au productions actuelles de Smith. Rien à voir même avec un très beau 686. Le jour et la nuit…

Le souci de perfection qui anime Chapuis va jusqu’à tirer quatre barillets en usine avant d’envoyer l’arme au banc d’épreuve. Peu de fabricants sont aussi précautionneux.

Ce sera cette version 100% française de chez Chapuis que nous vous présentons aujourd’hui.  Avec le coup de pouce de Beretta, ses petits enfants ont su conquérir le cœur de l’Amérique, terre du revolver par excellence. Pour un bon nombre de tireurs là bas le dilemme de choisir entre un Python et un de ces nouveaux MR. Ne serait-ce pas là un des plus beaux exploits de notre beau revolver national ?

 

Nous proposons ici d’examiner cet exemplaire de MR 73 daté de 2002, dans son coffret d’origine avec tous ses accessoires, du nécessaire de nettoyage siglé, au tournevis de réglage de hausse LPA. Top !

Comble du luxe, le choix s’offre en plus à vous de monter une crosse Trausch en caoutchouc identique à celle des opérateurs du GIGN ou bien une très belle crosse en noyer clair Karl Nill, encore du top et de série pour une fois !

Celle Trausch avec sa large queue de castor sera idéale pour un tir dynamique de 357 pleine charge, tandis que la seconde est spécialement pensée pour un tir à deux mains, venant occuper l’intégralité de votre paume et ainsi être parfaitement verrouillée. Ces deux crosses sont parfaitement ajustées et sans usure ou trace d’utilisation. Neuves !

En fonction de vos envies du moment, il vous sera donc aussi possible en outre d’assortir votre arme à votre tenue. Ce qui est essentiel pour tirer juste, n’est-ce pas?.

L’accès au chien au beau jaune paille tout neuf (tradition française oblige) est des plus pratique. On sent vraiment la mécanique en mouvement, comme vivante et comme sur les Manurhin de la Grande époque.

Le départ, réglable, est extrêmement agréable, en SA comme en DA, court, net et précis. C’est inimitable. juste Top !

Esthétique générale en excellent état quasi neuve, avec les classiques variations de couleurs de bronzage au niveau des axes. Voir un Manurhin parfaitement homogène ne serait au contraire pas bon signe. Chaque pièce comporte un traitement thermique spécifique et un indice de dureté savamment étudié.Bronzage à 99,9% avec un infini petit manque très grossi par es gros plans en tête d’axe de barillet. C’est son unique défaut. Sinon parfait ! Les points blanc sur les photos c’est de la poussière ou des traces de doigts en gros plans…

Aucune trace de holster, seules quelques micro-griffures quasi invisibles sur les rebords de la goupille du canon (dispositif garantissant son parfait alignement abandonné par Smith dans les années 1980). Je les signale pour être complet car cela ne se voit pas sur les photos et à peine sr l’arme. Pas mal d’armes absolument neuves manipulées en armurerie une ou deux fois sont moins neuves que la mienne !

La plaque de recouvrement est à 2 vis conformément aux productions post 1983 et se targue du mythique emblème Manurhin dans sa roue dentée.

Cette arme a été soigneusement entretenue et comporte de nombreuses traces de graisse. Parfait état.

Le barillet est très propre, avec à peine de marques de rotation. La face interne du bouclier est légèrement marquée. pourquoi ? l’arme a tiré moins de 600 coups et que du 38 sp !

Du canon qui donne vie à votre balle, il est possible de ne faire que des éloges, tant de par son état neuf que de par sa réalisation.

Son alésage 355 accepte toutes les munitions du commerce et permet au d’y monter un barillet en 9×19 ou d’employer les mêmes ogives pour recharger ces deux calibres. Qui d’autre offre cela ?

Hausse plate ultra-large, de marque LPA, avec points de part et d’autre du cran en « U ». Entièrement dérivable en site et azimut. Du très classique mais diaboliquement efficace. Le dix n’est jamais très loin.

Un guidon patridge monté sur rampe pentée complète cet ensemble qui est tout simplement idéal. Ses quatre pouces de canons sont absolument redoutables 25 comme à 50m.

Les Manurhin MR73 de fabrication Chapuis figurent parmi les toutes premières armes de qualité sur le podium olympique final du secteur. Leur immense succès sur le difficile marché américain en témoigne.

Vous avez ici l’occasion d’acheter une arme à l’état de neuf avec une seconde poignée en coffret d’origine pour un prix des plus intéressants. Même la boite d’origine est parfaite ! Ces armes ne décoteront pas à l’avenir car comme le disait fort justement Venentino Venentini  dans les tontons flingueurs à propos de son dernier achat armurier ” Le prix s’oublie, la qualité reste !”

 

Si l’on confère souvent le statut de Roll’s Royce des revolvers au Colt Python, rouler en MR73 de chez Chapuis, est mieux je crois aujourd’hui et vous met au sommet des armes de fabrications modernes. Et c’est français ! Dernière arme de poing fabriquée en France, elle est notre drapeau et notre meilleure ambassadrice jusqu’en lointaine Amérique. Une arme exceptionnelle pour un tireur exigeant amateur de beau.

Et comme vous le dirait Monsieur Sasia lui qui a saisi son arme du holster dans d’autres contextes que le stand: « Tirer juste, c’est autant tirer avec justice qu’avec justesse ». Et soutenir la production française de qualité extrême en fait partie aussi.

 

 

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ EN COURS DE VALIDITÉ ET DE LA LICENCE OBLIGATOIRE –  COMPTE SIA OUVERT BIEN ÉVIDEMENT – Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

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