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Très beau revolver Webley & Scott MKIII – Calibre 38 /38S&W – excellente fabrication de Birmingham des années 30 – très bel état esthétique et mécanique – trés belle occasion en TBE +

Revolvers et pistolets de catégorie D

Une très belle pièce de l’Empire Britannique ! Très beau révolver Webley&Scott MKIII éprouvé poudre vive – très belle fabrication anglaise des années 30 – cal 38/.380/38SW – état externe et mécanique excellent catégorie D – TBE – une très belle occasion !

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SKU: 673-22
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Description

Les célèbres revolvers Webley ont une longue histoire, toujours un peu confuse comme toujours avec ces British qui roulent à gauche et font bouillir le gigot juste pour ne rien faire comme les autres. Et notre arme de ce jour en est une nouvelle illustration.
Maître Flingus vous propose aujourd’hui une jolie pièce du patrimoine armurier de nos meilleurs ennemis: le Webley MK III dit « Police » en calibre 38 S&W.

Ce modèle en 38S&W (la cartouche existe depuis 1877 et n’est pas le 38 spl), créé en 1897 et fabriqué jusqu’en 1948, est directement issu pour son dessin des modèles militaires règlementaires dit à carcasse à ouverture ou à brisure, par opposition aux révolvers à cadre fixe, en calibre .455. Ces fameux Webley qui armèrent les armées de la Perfide Albion répandues dans l’immense Empire Britannique encore bien plus que dans leur île natale.

Les premiers modèles, MK I et MK II, créés respectivement en 1887 et 1894 et en calibre .455, seront progressivement remplacés par notre modèle MK III, toujours dans l’antique calibre .455, à partir de 1897. Tout ce petit monde passera progressivement, dès 1894, des antiques cartouches à poudre noire aux aux cartouches chargées à la cordite ou poudre vive.

En 1899, Webley mettra en service son revolver le plus célèbre, le MK IV, connu comme le « Boer War Model » pour sa dotation et son usage intensif lors de ce conflit opposant la Couronne aux troupes rebelles Boers sud-africains. Ce revolver donnant entière satisfaction, il sera encore largement utilisé en 1914-18 par toutes les troupes issues de l’Empire avant d’être progressivement remplacé par le MK V puis le MK VI (en 1915 pour ce dernier). Mais toujours en .455.

Ce n’est qu’après la Première Guerre Mondiale que la Grande Bretagne choisira de remplacer ses modèles réglementaires en antique calibre .455 par des revolvers Enfield en calibre 38 S&W directement copiés sur notre Webley civil MK III 38 ! D’habitude c’est le contraire. On passe du militaire au civil mais comme les anglais ne font jamais rien comme les autres… Notre MKIII servira également de base pour le futur revolver Webley MK IV en calibre 38.

Notre spécimen est ici un de ces modèles civils décrits par Webley dans ses catalogues des années 30 comme “dérivé du MK IV militaire” et doté des mêmes améliorations apportées à ce modèle, notamment d’un acier de meilleure qualité et de la trempe de certaines pièces soumises à contraintes. La plupart des collectionneurs pensent que les Webley militaires sont “finis à la serpe”. Et c’est vrai. Mais pas les civils.

Chez Webley, les modèles civils, prisés des officiers, des policiers et des hommes d’affaires, bénéficient d’une bien meilleure qualité de fabrication et de standards plus élevés que leurs cousins militaires produits en masse et peu ménagés en arsenal.

Loin d’être des armes de stand ou décoratives, ces MK III en calibre 38 comme le notre ont connu le feu à de nombreuses reprises : chez les insurgés Boers, lors de la Révolution Irlandaise aux mains de l’Irish Republican Army, lors de la première guerre mondiale (le célèbre Lieutenant-Colonel Harry Murray – un simple soldat devenu colonel et surnommé “Harry le fou”, fantassin de 14-18 le plus décoré de l’Empire, en portait un à titre personnel à Cambrai en 1917) et dans la plupart des polices du Commonwealth (de Hong Kong à l’Afrique du Sud).

D’après les archives de Webley et son numéro de série, notre arme date des années 1930, une fabrication tardive dans un  âge encore d’or de l’industrie armurière, gage d’une grande qualité de fabrication avec des techniques “à l’ancienne” pour le temps passé à faire les choses et des matériaux modernes et fiables.

Tous les marquages et poinçons sont bien nets et lisibles. Il porte tous ses poinçons anglais d’épreuves : BV, BP et NP, soit Birmingham View, Birmingham Proof et Nitro Proof pour l’épreuve de surcharge de poudre vive. Ils sont bien visibles à l’extérieur de chaque chambre et sur la carcasse. Soucieux de la qualité de leurs produits, les revolvers Webleys subissaient une batterie d’épreuves et un contrôle qualité exigeant avant leur mise sur le marché.

La fameuse “Flying Bullet”, logo de la firme, et un de mes logos favoris toutes armes confondues, est nettement visible sur la gauche du bâti de même que le marquage « Webley Patents » sur la droite. Le haut du bâti indique le nom du fabricant type post 1897 « Webley & Scott » et elle porte fièrement son origine nationale avec un beau et large tatouage sur le dessus du canon « Made in England » qui ne laisse aucun doute sur l’origine du produit !

Ici dans sa version standard (et pas “pocket”), les grandes plaquettes d’origine en TBE offrent une prise en main très agréable au tir et disposent d’un quadrillage encore bien marqué.

L’arme est très belle esthétiquement et conserve 95% de son emblématique bronzage bleu glacé d’origine. Il est d’une qualité nettement supérieure aux productions militaires qui disposent d’un fini terne et bien moins travaillé.

Les vis sont en bon état et l’arme se démonte sans problème.

Le canon est totalement miroir et ne présente par la moindre aspérité ou traces de même que le cône de raccordement : il est comme sorti d’usine. Idem pour les chambres du barillet, qui semblent presque ne jamais avoir tiré…

Mécaniquement, et bien qu’anglaise, l’arme tourne comme une horloge suisse : aucun jeu au verrouillage du barillet à l’abattue, aucun jeu à la carcasse (verrouillage dit “coffre-fort”) pourtant fréquent sur ces modèles à carcasses ouvertes, indexation parfaite. Tous les ressorts sont fermes sans dureté aucune. L’action est très légère, précise et la sensation au tir est extrêmement agréable. Car, oui, Maître Flingus avoue tout. Lui qui n’est pas anglophile, ni anglophobe, juste anglophage n’a pas su résister à la tentation britannique. Il a essayé cette belle anglaise ! Un petit trip façon Peaky Blinders ! Ce sera donc trois Pater et un Avé et pas de chocolat dimanche de Pâques.

Les beaux Webley se font de plus en plus rares sur le marché surtout dans un tel état de conservation. L’étendu de l’Empire Anglais, les aberrations de la législation insulaire moderne, font que ces armes proviennent désormais régulièrement de pays aux climats peu favorables à l’acier et sont donc rarement en un si bel état.

Cette très belle pièce présente en plus la particularité rare d’être une arme de catégorie D (fournie avec son PV idoine).

Dans cet état remarquable c’est vraiment une belle opportunité car la cote de ces belles bêtes anglaises me semble dramatiquement orientée à la hausse !

 

Arme de catégorie D au CSI:  CNI ou passeport en cours de validité obligatoire

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Toutes les armes historiques de fabrication ancienne vendues en tant que C ou D, “Collection” ou “Cow-boy shooting”, sont des armes de collection non éprouvées pour le tir et non testées en stand. Elles ont été inspectées visuellement relativement à leur état général mais aucune n’a été utilisée au tir et elles sont donc vendues comme non testées. L’acquéreur désirant utiliser une arme pour le tir devra impérativement se rapprocher préalablement du banc National d’Épreuve de Saint Étienne, seule entité habilitée à délivrer des certifications d’épreuves préalable à un usage de tir.

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