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Très belle carabine à levier sous garde Marlin Golden 39A – Calibre 22LR – 10 coups + 1 en 22LR – Très belle fabrication « JM » de 1962 – démontable ou « Take-down » – Rayures micro-grooves – État mécanique et esthétique superbe – Montage acier avec lunette Monope X2.5 à réticule N°1 – Arme d’amusement et petite chasse magnifique – TBE++
Armes Longues de catégorie CTrès belle carabine à levier sous garde Marlin Golden 39A – Calibre 22LR – 10 coups + 1 en – Très belle fabrication « JM » de 1962 – État mécanique et esthétique superbe – Bois presque sans marques de manipulation – Bronzage à 99.9% – Détente très nette quasi sans course – Canon superbe en micro-groove – Montage de lunette acier – Lunette Monope X2.5 à réticule N°1 – Arme magnifique – TBE++
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Description
Toujours difficile de présenter un monstre sacré. Surtout quand c’est une – « simple » – carabine en 22LR.
On s’imagine que ce qu’on va dire n’est que répétition de ce que tout le monde sait déjà.
Et pourtant. La Marlin 39 A, quelle histoire…
D’abord, cette Marlin fut la toute première arme à levier sous garde en calibre 22 LR de l’histoire. Une œuvre prométhéenne donc.
Elle fut aussi l’arme de vedettes comme Annie Oaley, la « petite dame qui tire bien » comme la surnommait le chef indien Sitting Bull (elle mesurait 1m50!) et dont l’histoire est ici.
A titre illustratif, le 10 mars 1893, Annie Oakley avec son modèle 1891, premier nom de la 39 A, plaça 25 tirs dans un seul trou, en 27 secondes, à une distance 11 m en .22 Short.
Le même jour, elle réalisa un autre groupement en un seul trou au centre d’un as de cœur, en tir à bras franc. Elle savait tirer la petite dame.
Depuis, Marlin a réalisé deux « séries spéciales » de carabines commémoratives 39 A en l’honneur de la petite Annie. Rien que pour la pub, Marlin lui devait bien ça…
Enfin, cette merveilleuse Marlin est aussi l’arme à feu la plus longtemps vendue de l’Histoire. Rien que ça.
En effet, cette même arme, à quelques modifications près, fut vendue sous les dénominations commerciales Model 1891, 1892, 1897, 39 et 39A sans interruption de 1891 à… 2020! Près de 130 ans. Rien que cela.
Performance inégalée à ce jour.
Il doit bien y avoir une raison.
Alors, d’où vient-elle notre Marlin Golden 39A de ce jour ?
La Golden 39 A est en fait la descendante directe, avec une architecture et un fonctionnement identique de la mythique Modèle 1891 en 22LR.
Cette Marlin modèle 1891 est le fruit direct des succès populaires conjugués du calibre 22LR (calibre né lui en 1887 et devenu rapidement « une vedette ») et de la mode intense des armes à levier sous garde dans l’Ouest américain depuis que Oliver Winchester avait rendu la chose indispensable avec ses modèle 1866 et 1873.
En 1891 L.L Hepburn, ingénieur chez Marlin et transfuge de chez Remington, invente donc cette première 22LR à levier sous garde.
L’honnêteté intellectuelle oblige à rappeler que cette Marlin 1891 (comme sa sœur jumelle la 1892) sera également produite en .32 annulaire et percussion centrale ou 32 long (par changement de percuteur). Mais ce sera la seule exception à la règle 22LR.
Dès 1891, l’arme est assez polyvalente pour tirer avec une très grande précision aussi bien de la 22 Long (historiquement un étui de 22 LR à balle moins lourde né en 1871 qui donnera la 22LR quand elle sera combinée avec la balle « lourde » de la .22 Extra-Long de 1880), de la 22 short (née elle en 1857) que de la 22 LR (née en 1887 comme rappelé ci-dessus).
L’arme est destinée à la fois au tir récréatif, au tir d’entrainement et au « small game » – comprendre la chasse, toujours assez récréative elle-aussi, aux petits nuisibles.
Souple en fonctionnement, jolie, légère, précise, simple à entretenir et très solide. Ça fait beaucoup de qualités. Et cela explique son très durable succès.
Mais cette première Marlin 1891 est une vraie levier sous garde avec portière d’introduction latérale des munitions du type « Nelson King » comme sur les « grandes » type Winchester 1886 ou Marlin 1889 à l’époque. On en rentre même une dizaine de ces 22LR dans une 1891.
Cela, sur des munitions légères, assez variable en puissance et tolérances dans les divers fabrications de l’époque n’est pas sans provoquer nombre d’incidents de tir. Chacun doit donc trouver sa « bonne » munition ce qui n’est pas facile.
En conséquence, dès 1892, Hepburn revoit sa copie et met au point un tube mobile de chargement externe similaire à celui toujours présent sur vos 9422XTR par exemple. C’est donc bien avec ces Marlins 1891 /1892 que fut inventé le fameux magasin tubulaire spécial pour les leviers sous garde en 22lr.
Pour compliquer les choses, les marquages ont varié à cette époque et il existe des 1891 à tube de chargement externe. L’arme sera vendue de 1891 à 1896 (plus quelques unités jusque 1905!) à 18.645 exemplaires en tout.
Pas si mal pour un premier jet!
Ces armes comportaient aussi déjà la grosse vis de démontage rapide et imperdable en partie droite de boitier, un peu à la manière de nos X51 bis, pour favoriser entretien et nettoyage. Car la 22LR (de l’époque et encore aujourd’hui) encrasse beaucoup les mécanismes.
La seule grosse différence entre une 1891 à tube et sa sœur 1892 (toutes à tube externes cette fois) est une modification de sécurité de détente.
Ces armes (91 et 92) se vendaient en une multitude de finitions plus ou moins luxueuses, de bois, de bronzage, de placages, de longueurs de canons (de 24 à 28 pouces en longueurs de base mais on pouvait pousser le vice jusque ….32 pouces pour quelques dollar de plus! 1 dollar du pouce même, en plus ou moins par rapport au standard le plus proche), canons qui pouvaient être ronds ou octogonaux.
Le prix de ces options, à choisir sur le catalogue, et qui feraient rêver le pauvre consommateur brimé d’aujourd’hui, variaient entre 6 dollars pour un bois en noyer de qualité supérieur au standard à 20 dollars pour un plaquage or…
Le prix des versions de base (avec choix de longueurs et types de canons tout de même) variera entre 12,15 dollar et 19,6 dollars dans les catalogues de 1896 à celui de 1916.
Il se vendra 30.706 modèle 1892 en .22LR et 10.327 autre sen calibre.32. Le succès se confirmait.
En 1897, sous l’influence du succès des armes à levier en canon « take down » de la marque, la Marlin 1892 elle-même devient une take-down. C’est à dire démontable en deux avec une simple vis imperdable. Elle prend alors le nom de Modèle 1897.
Hepburn, encore à la manœuvre, utilisera le système de démontage de plaque avec grosse vis à droite pour faciliter le nettoyage, qui existait depuis la 91, pour la transformer en take-down.
Le standard de la 1897 est à canon 24 pouces. Le modèle restera « take down » jusqu’au dernier modèle 39 A et consorts. Il se produira quelque chose comme 81.000 modèles 1897 de 1897 à 1916.
Hepburn, né en 1832, toujours fidèle au poste, fait une mauvaise chute en 1910. Il passera encore 4 ans à continuer à travailler pour Marlin depuis son lit de souffrances. Il meurt en 1914. Il ne verra pas la suite de la fantastique aventure de sa petite 1891 en 22LR à levier sous garde.
C’est dommage car le succès de sa petite 22LR ne va pas se démentir durant des décennies. Surtout que Marlin, du fait de la qualité de ses fabrications mord de plus en plus sur les plates-bandes de Winchester. Hepburn en aurait été sans doute fort satisfait.
En 1915, l’histoire de Marlin prend un virage inattendu. Cette année-là, la firme est achetée par un consortium dont les membres, sentant la guerre et ses succulents profits habituels venir, était surtout intéressé par faire produire à la célèbre firme… des mitrailleuses!
Marlin produira donc – notamment – 61.000 mitrailleuses de divers type pendant guerre. On s’éloignait à grands pas du 22LR. Même si Marlin ne cesse pas ses autres activités durant le conflit.
Mais qu’allait donc devenir la firme Marlin après la première guerre mondiale ? Elle est au bord de la faillite faute de commandes militaires.
Un des membre du consortium, John Moran, très au fait des capacités et de la qualité du personnel Marlin dans les armes de loisirs et de chasse décidera de reprendre l’aventure en reprenant l’activité en question. C’est l’acte de naissance de la Marlin Firearms Corporation.
En 1922, la carrière commerciale de la 1891 devenue 1897 repart sur les chapeaux de roue.
Elle s’appelle désormais (depuis 1922) Modèle 39 mais c’est la même. Elle devient modèle 39 A au catalogue de 1936.
On s’en doute l’arme est constamment améliorée dans ses moindre petits défauts ou détails.
Gus Swebilius lui invente un nouvel éjecteur en 1923, la culasse est modifiée en 1932, pour avaler des munitions très hautes vitesses, on change aussi sa plaque de couche en 1935, etc.
Mais c’est toujours la même. Certaines de ces modifications n’avaient d’ailleurs pour but marketing essentiel que de faire parler les média (et notamment la revue de la NRA très lue à l’époque) et les déjà très nombreux aficionados de la marque de ces importants changements…
La firme produira encore de nombreuses variantes et commémoratives dans les 60 années suivantes: La 39 M Mountie, La Annie Oakley, la 39 A-DL (De Luxe), la 39 Carbine (à crosse droite à l’ancienne plutôt qu’à poignée pistolet), la 39 « 2.000.000 » pour célébrer ce cap dans les numéro de série, la 39 TDS, etc.
Pour info, la chronologie des modifications de la seule Model 39 tient une bonne page écrit tout petit (aucune pitié pour les vieux yeux de Maître Flingus) dans la bible de Marlin le « Marlin Firearms » du Colonel Brophy. Un pavé de 700 pages chez Stackpole Books dont je recommande vivement la lecture.
Pour ce qui nous intéresse sur cette arme tout à fait exceptionnelle qu’est la 39, la mention Golden en catalogue et sur le canon apparait en 1957. Période qui est encore celle des fabrications de rêve de chez Marlin qui disparaitront en 2008.
Notons que Marlin, peut-être du fait de sa relative petite taille et de sa quasi absence des toujours dangereux marchés militaires pour des boites privés, est, de toutes les grandes marques US , Remington, Colt , Smith ou Winchester, celle qui aura tenu le plus longtemps sur ses critères de qualité à l’ancienne de ses productions.
Le modèle dit « Golden » de la 39 A, notre arme de ce jour, apparait donc en 1957 avec ces grenadières de série (absentes jusque là de la 39), sa ligne blanche décorative en poignée pistolet et plaque de couche, et sa détente doré (d’où le nom).
Les rayures sont les fameuses et excellentes Micro Grooves à 12 rayures depuis 1954 sur la 39.
Les dernières de ces merveilleuses 39 A vraiment faites par Marlin sortiront d’usine en 2008.
Il en a certes été fabriquées par Remington entre 2009 et 2020. 2020 c’est l’année de la faillite de cette autre auguste maison qui avait oublié son ADN au point de s’appeler « Outdoor Company ». Et de quasiment tuer la marque Marlin du fait de la piètre qualité de ses dernières productions à elle. Rien de vaut une vraie 39 A au poinçon « JM ».
Ruger, qui a racheté auprès de Remington la marque et les brevets Marlin en 2020, n’a jamais repris la production de ces excellentes petites carabines 22LR, façon cow boys, si facilement démontables et qui ont amusé tant de petits et de grands sur tous les continents pendant près de 130 ans. 130 ans.
Sic transit Gloria Mundi. Ainsi passe la Gloire du Monde…
C’est donc une très jolie Marlin 39 A des encore excellentes fabrications Marlin d’avant 2008 que Maître Flingus vous a trouvée là.
C’est une take-down, démontable facilement en deux parties pour un transport facilité, comme toute les 39 A depuis …1892.
Elle porte bien en canon le poinçon « JM ». Ce poinçon a disparu avec la reprise par Remington en 2009. Ce sont ces armes à poinçons « JM » qui sont recherchées par les collectionneurs tireurs américains, quand elles sont en bon état, du fait de leurs éminentes qualités.
L’arme est en code Vxxxx ce qui la situe entre août 1961 et fin 1962. Et elle est pourtant en excellent état pour ces 63 ans – Totalement à nettoyer de vieille graisse partout mais juste en super état – TBE++
Les bois portent très peu de marques de manipulations. Les moindres défauts sont à nouveau TRÈS exagérés par mes TRÈS gros plans. En main ils sont superbes ces bois.
L’arme est très belle avec ses inserts en bois blancs, légèrement rétractés avec le temps, qui sont une des caractéristiques du modèle Golden. Le dessous de poignée pistolet est en magnifique en bois noir verni. La carabine est véritablement élégante.
A noter que le fameux insert « Bull Eye » de Marlin est encore bien présent en dessous de crosse. Cet « œil de bison », point visé autrefois par les chasseurs de bisons exprime tout à la fois la qualité de précision d’un tir et le rond noir des cibles en américain.
Ce « bull eye » était inséré chez Marlin comme symbole des qualités de précision de la marque. C’était aussi un très bon moyen de signaler le rayon des Marlin, posées verticalement en râtelier, chez l’armurier. On voyait la série des « bull eyes » de loin.
Cela les distinguait illico du rayon des Winchester pour que le client aille directement au meilleur produit!
Ce symbole marketing de qualité qui nécessitait encore une étape de fabrication supplémentaire pour son insertion a été supprimé progressivement à partir de 1980 et a totalement disparu après 2008. Comme si Rolls supprimait sa Victoire de Samothrace de ses sommets de radiateur…
Les fers sont en excellent état avec un bronzage épais de qualité présent à 99,9%. Quasiment aucune griffure visible arme en main. Celles que l’ont voit ne se voient QUE sur mes très gros plans encore une fois. Aucune oxydation. Très belle arme – Fer en état TBE++.
Les marquages sont tous nets bien lisibles et sans oxydation – TBE++
La mécanique est excellente. Les mouvements sont à la fois souples et fermes. Les ajustements magique des fabrications de Marlin, par polissage manuel de tous les contacts entre pièces, est l’origine de cette souplesse malgré la rigidité de l’acier des mécaniques.
Aucun jeu en levier. Rien à voir avec les Winchester Même made in USA post 1964 et pire post 1980 y compris les commémoratives.
Le canon est un très beau 24 pouces (61 cm!) aux rayures micro-grooves, orgueil de la marque. Brevetées en 1953 et généralisées dans les gammes à partir de 1956, ces canons micro-groove permettent une précision accrue, un encrassement réduit et une résistance à l’usure également significativement accrue. Elles sont parfaitement adaptées au 22LR.
Ce canon est à nettoyer mais miroir avec de splendides rayures.
Le tube magasin est en TBE et réduit à 10 coups en capacité.
La détente est dorée, encore un point « haut de gamme » des fabrication Marlin de cette époque. Et sa dorure est toujours impeccable 63 ans plus tard. Mais surtout elle est excellente, très nette avec peu de course. Encore les fabrication Marlin d’avant 2008…
Le chien a été complété d’un fort utile prolongateur latéral qui fait de son armement un petit bonheur du jour en soi sur cette mécanique très souple.
Il peut se démonter avec une petite clé hexagonale sans souci. Mais je conseille vivement de l’y laisser, surtout à la chasse, car c’est un plus indéniable y compris avec des gants.
La guidon est de type « baguette » sous tunnel très bien complété par une hausse crocodile (buckhorn) classique. C’est une très bonne configuration de visée (surtout avec un canon long) en précision pour les armes de ce calibre destiné fondamentalement à des tirs courte distance (150 mètres ou moins).
Mais surtout l’arme est doté d’un excellent montage 100% acier qui porte une très bonne lunette Monope (Japon) en corps acier 21 mm et grossissement 2.5. Le réticule est un n°1 à trois branches comme les réticules militaires germaniques. Tout cela est idéal pour le tir en stand et sur les nuisibles. Fun garanti !
In fine un très bel exemplaire de l’iconique carabine Marlin 39 A. Sans aucun doute, et surtout dans cette fabrication de qualité, la meilleure de toutes les leviers sous garde en 22LR. 130 ans de succès en témoignent.
Et ce sont bien ses qualités de souplesse, de légèreté, de précision, de robustesse et son extrême simplicité d’entretien et de transport qui ont créé cette légende désormais séculaire.
Six générations de clients heureux pour ce modèle !
Cette petite reine des 22 Lr, en très bel état, sera de plus en plus difficile à trouver dans cette excellente fabrication des années 60. Un collector et un « must have » de tout bon râtelier…
Arme de catégorie C au CSI : Licence de tir en cours de validité y compris médecin ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente et CNI ou passeport en cours de validité. COMPTE SIA OBLIGATOIREMENT OUVERT !!
Rappel : avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C.
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