Vendu !

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Splendide « carabine » Winchester 1892 – Version « rifle » / fusil à canon octogonal – Rare modèle Take down – Cal .44-40 en 10+1 coups – Finitions Miroku Japon – Série limitée 2 x 251 exemplaires- Beaux bois en noyer grade V ou VI – Boite d’origine avec documents et cadenas – N’a jamais tiré – Arme Neuve – TBE++++

Armes Longues de catégorie C

Magnifique Winchester Model 1892 – Version rifle / fusil en canon octogonal – Série limitée à 251 exemplaires – Fabrication Miroku Japon de 2008 – Calibre 44-40 en 10 +1 coups– Très belle crosse et fut en noyer américain grade V ou VI – Canon neuf – Mécanique impeccable à roder et sans jeu – Bronzage parfait – Démontage Take Down des plus fluides et pratiques – Arme neuve n’ayant en boite d’origine complète – Arme rare n’ayant pas été importées en France à plus de 5 ou 6 exemplaires sur le marché qui deviendra un collector – TBE++++ !

Vendu !

SKU: 1086-25
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Description

Icône parmi les icônes, la « Winchester » est à elle seule un nom qui fait écho à tout un imaginaire.

Le genre Western, cultivé alors même que la conquête de l’Ouest n’était pas encore tout à fait terminée, est inconcevable sans cet outil indispensable.

Dans un bon western, si l’effet répétition n’est pas toujours garanti contre les peaux-rouges, l’essentiel est, comme chacun sait, de vider le chargeur tubulaire de sa Winchester, d’un air sérieux, Stetson vissé sur la tête et quelles que soient vos acrobaties…

Tout ce « show » n’aurait toutefois pas été possible si la qualité des armes utilisées ne reposait pas sur quelques réalités.

Si l’on remonte l’arbre généalogique des « Winchester », on parvient à leur trouver comme ancêtre commun, au début des années 1840, les fusils Robinson, considérés parmi les premières armes à répétition et à levier de sous garde. Mais ce sont encore de vrais dinosaures, avec des munitions encore plus anémiques et fragiles que celles des Volcanics qui prendront la suite à partir de 1855 produites par deux messieurs appelés à se faire un nom: Horace Smith et Daniel B. Wesson.

En soit, le plus lointain ancêtre, c’est même le Fergusson modèle 1772 (!), arme datant de la guerre d’Indépendance des États-Unis et qui utilise déjà un levier situé sous le dessous de l’arme pour manœuvrer une culasse.

Mais l’on ne peut hélas le voir que comme un grand oncle éloigné. Il aura quand même peut-être donné aux américains le goût des armes à répétition .

Il faudra en fait attendre les bons soins et le mauvais sens des affaires de Benjamin Tyler Henry pour aboutir à un mécanisme et une cartouche à la hauteur de l’idée et enfin capables de lancer le mythe.

Les modèles Volcanic 1860 puis Winchester 1866 dont il est le père direct, sont de francs succès.

Les fabrications de la 1866 seront poursuivis jusqu’en 1898 au prix de 14,50 dollars ! A comparer à 17,5 dollars pour une 1873 vers 1890.

Pourquoi la première était moins chère ? Parce que le laiton brillant du boitier de la 1866 (la « yellow boy ») coûtait moins cher en métal que le bon acier de la 1873.

Hier comme aujourd’hui, toujours les matière premières !

Les marchés asiatiques, africains et sud-américains ont tout de suite été friands de ces belles carabines, en particulier dans le Rif, où elles firent passer de très mauvais après-midi à nos braves légionnaires aux blancs képis.

A l’époque, ces merveilleux engins étaient plutôt vus comme des « pistolets mitrailleurs à répétition manuelle » que comme des fusils de snipers pour cowboys hollywoodiens.

Militairement, leur volume de feu n’était possible qu’au prix de tirs de groupe d’une précision relative et avec une puissance de cartouche limitée. Mais l’effet densité de feu était réel et les résultats en nombre de morts sur le terrain étaient bel et bien là…

En ce courant des années 1870, un marché résistait néanmoins encore et toujours à la firme du plus célèbre des marchands de chemises: celui des chasseurs de bisons.

Ces derniers, malgré une des plus efficaces campagnes de publicité du monde (et Oliver Winchester s’y connaissait en pub!) n’y trouvaient pas leur compte. Il faut dire que les cartouches-obus de 45-90, 45-110 et 45-120 qu’ils utilisaient pour liquider les bêtes à cornes étaient au moins trois fois plus remplies de poudre et plus longues que les « gentilles » 44-40  digérées par les winchesters modèle 1873.

Pour aller chercher cette clientèle, en 1876, Winchester sort un nouveau modèle poussant la plate forme à ses limites avec une cartouche en 45-60 déjà employée dans certaines carabines de l’armée. Néanmoins, pour des grosses bêtes de 700 à 800kg, cela restait encore légèrement « faiblard ». Échec. 

La winchester à levier sous garde était-elle donc au bout de son parcours armurier?

Heureusement, le Ciel entendit le désespoir des derniers bisons qui ne demandaient qu’à être définitivement exterminés et mis sur la route de la maison Winchester, le grand John Moses Browning. 

Ce dernier mit au point pour Winchester un système de verrou ascendant à double tenon remplaçant l’ancien verrouillage par genouillère.

Ce système, bien plus rationnel, permit en 1886 de créer enfin une arme faite pour les grosses cartouches de chasse en vogue à l’époque. Malgré des modèles plus récents, le président Théodore Roosevelt, grand chasseur devant l’éternel, en emportera toujours une avec lui lors de ses voyages…

En réalité, John M. Browning mérite nos hommages appuyés pour avoir conçu un fusil à levier sous garde radicalement nouveau tout en conservant l’apparence de la Winchester si familière aux clients de la maison.

Outre une solidité accrue, ce nouveau mécanisme est aussi plus étanche permettant de se passer de la trappe « dust cover » qui couvrait le sommet de boitier de la 1873. Le risque d’introduction de corps étrangers est réduit à zéro ou presque. Toujours idéal pour la chasse.

L’histoire se poursuivit. Et il ne fut pas difficile aux ingénieurs du bureau de New Haven de réduire cette 1886 avec son nouveau mécanisme pour l’adapter aux cartouches d’armes de poing de Monsieur Tout Le Monde.

Si les armes en 44-40 et 45LC sont les plus courantes, de nombreux autres calibres maisons furent proposés pour ce nouveau modèle allégé de la 1886, allant du 25 au 41 en passant par le 38.

La 1892 était née.

Son mécanisme solide, tiré de la 1886, la destinait immédiatement à la Poudre Sans Fumée qu’elle accepta mécaniquement sans problème et moyennant, comme pour la 1894 une petite modification des aciers.

La variante Musket (fusil de guerre à canon de 76cm et baïonnette) destinée aux armées est désormais définitivement abandonnée. Elle laisse le champs libre aux seules saddle carbine (carabine de selle) et rifle (entendre fusil).

Les modèles rifle/fusil, notre arme de ce jour, étaient appréciés pour leur canon plus long et plus lourd que la carabine, orientant plus l’arme plus vers le sport ou la chasse. Pour mémoire le rifle fait 110 cm de long (canon de 61 cm) quand la carabine de selle n’en fait que 100 (canon de 51cm).

Cette Winchester Model 1892 était donc in fine plus légère, plus solide, plus rapide et plus fiable que la star de la maison, la 1873. Et dans les mêmes calibres.

Son introduction sur le marché, fit donc sensation. Et le facteur poids fut essentiel dans ce succès.

Pour situer le sujet, rappelons qu’à cette époque, le poids moyen d’un fusil de chasse au cerf (fusil, pas carabine) était de 8,5 / 9 livres (3,85 à 4 kg) ou plus. Le poids catalogue d’un fusil Model 1873 était de 8,5 livres. Idem.

En revanche, le nouveau fusil Model 1892, lui, ne pesait que 6,25 livres (2,83 kg). Ces poids concernent les canons ronds de 24 pouces (61 cm). Pour les canons octogonaux, il fallait ajouter une bonne demi-livre Impériale de plus (0,23 kg).

À titre d’autre comparaison, une carabine de selle Model 1873 avec un canon de 20 pouces (51 cm) pesait 7,5 livres (3,4 kg), tandis qu’une carabine Model 1892 ne pesait que 5,75 livres (2,6 kg).

A une époque où nos chasseurs modernes peuvent se rendre au confortable poste de chasse de leur société de chasse favorite en SUV, cela n’a pas beaucoup d’importance. Mais cela faisait une sacrée différence pour des chasseurs traqueurs devant se déplacer à cheval des journées entières !

Et quel succès !

Sur une période de production d’un demi-siècle du Model 1873 (de 1873 à 1923), environ 720.000 armes Model 1873, toutes variantes confondues, ont été vendues. Pour une durée de production quasi équivalente et même un peu plus courte (de 1892 à 1941), un peu plus de un million de Model 1892 ont été fabriquées et vendues.

En gros, Winchester a produit quatre Model 1892 pour trois Model 1873.

On peut aussi rappeler qu’entre 1866 et 1892, Winchester avait déjà vendu 400 000 Model 1866 et Model 1873 confondus.

De tels chiffres de ventes donnent le tournis.

Pour situer les choses et faire comprendre l’ampleur du succès de la Winchester 1892, il convient de rappeler qu’il n’y avait que 63 millions d’américains vers 1890. Aujourd’hui 1 français sur 10 en serait donc équipé d’une 1892, vieillards des Epad et bébés à la mamelle compris!

A titre anecdotique, « l’abondance » relative de la 1892 par rapport à la 1873 explique aussi qu’Hollywood a, anachroniquement, utilisé beaucoup de model 1892 en lieu et place de la 1873 ou de la 1866 dans des films dont l’action se déroulait bien avant l’apparition du modèle 1892.

Par exemple, dans le fameux film de 1956 de John Ford, « La Prisonnière du Désert », où John Wayne manie vigoureusement sa 1892 contre les Comanches alors que l’action se situe … en 1868 !

Mais qu’est ce qui explique qu’encore aujourd’hui que la 1892, si supérieure en tout, y compris en nombre, viennent au second plan, dans les mémoires, derrière la 1873 ?

C’est simple. C’est le cinéma justement.

La 1873, c’est l’arme qui a conquis l’Ouest, celle des batailles avec les indiens et celle des bandits les plus célèbres, conquête encensée jusqu’à plus soif dans les récits portés par l’industrie hollywoodienne de cinéma. Quitte à mettre au casting la 1892 en lieu et place de la 1873, comme rappelé ci-dessus.

Vous noterez néanmoins que certaines actrices hollywoodiennes, payant de leur personne, ont fait des efforts louables pour soutenir de leur image de star la réputation d’un des meilleurs produits Winchester.

Je vous ai mis, à l’appui de cette assertion, une photo prouvant les efforts surhumains de Ursula Andress, par exemple, pour défendre la réputation de la 1892.

Remercions la donc tous d’un œil expert et approbateur.

Et combien donc nous coûtait toute cette légèreté, cette robustesse et cette fiabilité des splendides 1892 par rapport aux 1873?

La réponse peut surprendre: Pas un kopeck de plus !

Dans le catalogue de Winchester de 1899, le Model 1892 et le Model 1873 étaient bel et bien proposés au même prix ! L’iconique Winchester 1873 de la conquête restait assez demandée pour ne pas être bradée !

Winchester proposait les deux modèles en canons ronds et en 24 pouces (61cm c’était le canon standard du fusil /rifle) pour 18 dollars.

Si l’acheteur souhaitait un canon octogonal, il lui en coutait 1 dollar et demi de plus et le prix passait à 19,50. Une vraie folie ! Mais quand on aime…

Les carabines, quant à elles, étaient une véritable affaire : elles ne coûtaient que 17 $. Ramenez moi en 1899 !

Mais la période glorieuse des productions de Winchester n’allait pas s’arrêter là pour la 1892.

En octobre 1893, Winchester allait pour la première fois appliquer à ses leviers sous garde, et sur notre 1892, le concept du « Take-Down » ou arme démontable qu’il avait déjà appliqué à certaines de ses armes sportives comme le modèle 1885.

Cette version permet de séparer facilement le canon de l’ensemble culasse / crosse, ce qui facilite le transport et l’entretien de l’arme. Cette fonctionnalité était particulièrement appréciée des voyageurs, des chasseurs et des militaires. En deux secondes, l’arme trouvait sa place dans une valise.

Le mécanisme Take-Down a été une innovation majeure pour l’époque, encore plus sur une sous garde comme notre Model 1892 déjà plébiscité.

Cette version a renforcé l’attrait du Model 1892, en particulier pour ceux qui avaient besoin d’une arme longue mais facile à transporter et sans sacrifier à la puissance ou à la précision.

Mais elle était plus chère et concernait une clientèle plus limitée en nombre.

Résultat ? Cette merveille ne fut produite qu’à environ … 3 exemplaires par mois (toujours dans des bois de qualité supérieure) ce qui porte le total de la production des Winchester 1892 Take-Down à environ … 1.700 armes sur la période. Environ 550 armes sont aujourd’hui répertoriées aux USA.

Un collector !

 

Notre rifle 1892 de ce jour est un magnifique « Take Down » produit par Miroku au Japon dite « Winchester 1892 Limited Series Deluxe Takedown ».

Elle est dans le célèbre 44-40 maison et à l’état de neuf absolu.

C’est une série limitée en 24 pouces à canon octogonal qui fut produite à 251 exemplaires seulement par Miroku en 2008 dans chacun des deux calibres historiques de l’arme 44-40 et 45 colt. 

Rien à voir donc avec les « short rifles » 1892 de marque Winchester (comprendre en fait carabine en 51 cm de canon et non take down) ou même 1892 Trapper présentes sur le marché.

Elle se distingue par une splendide crosse en noyer américain, plus rouge que celui de nos contrées, de grade V ou VI (!).  Souci important du détail car les Take Down d’origine de la période 1892 -1940 étaient elles aussi produites dans des bois choisis. Absolument aucune marque. Bois neuf et juste beau à pleurer.

Les quadrillages sont plus que très soignés – splendides. Les Miroku japonaises sont à juste titre réputées pour leur qualités et finitions exceptionnelles – Très supérieures, hélas, à ce qui se faisait à New Haven à la fin de la marque.

La plaque de couche, neuve, est d’un bronzage « canon de fusil » bleuté splendide et intouché.

Les autres bonzages de l’armes sont d’un noir profond splendides, très épais, de qualité réellement top et sans aucune griffures.

Tous les marquages sont en superbe état – L’arme n’a quasiment jamais été sortie de sa boite.

Mécaniquement l’arme est impeccable puisqu’elle n’a jamais tiré depuis ses cinq coups d’essais en usine – La portière d’introduction ne porte évidement aucune marque.

La mécanique est d’un ajustage redoutable et néanmoins d’une fluidité parfaite même si l’arme n’est pas rodée. Aucun point dur, ou grattage et aucun flottement non plus. Le levier reste bien ferme et ne tombe pas de lui même comme cela peut arriver sur les armes de fin de production US. C’est un splendide travail.

Le canon octogonal est neuf absolument miroir – bronzage impeccable sans aucune griffure sur tous ses pans.

Le guidon tige sur rampe est équipé d’un petit insert laiton très classe qui favorise la prise de visée dans la classique hausse crocodile très ajusté en cran de mire. Top.

Le mécanisme de démontage « Take Down » est extrêmement fluide – très agréable en manipulation – L’arme est démontée en quelques tours sans risque de l’abîmer aucun. Je l’ai vérifié. Superbe travail.

Quel bonheur de la voir se séparer en deux si simplement et de la glisser dans la valise pour les vacances !

Bref une très belle arme avec son canon octogonal d’un noir profond qui fait écho à ses splendides bois, une top Winchester mécaniquement, plus que pratique au transport, jamais utilisée et qui a été bien conservée depuis 2008.

Cette arme, qui n’a pas été importée en France à plus de 5 ou 6 exemplaires, est un vrai collector appelé à prendre de la valeur en plus. Celle-ci a été importée en Belgique à l’origine et éprouvée en 2012 car sa boite d’origine porte un BE-1 et l’arme des poinçons belges. Je l’ai récupérée en Allemagne en 2024. Une vraie rareté que ce collector.

Bien moins communes que les modèles 1894, les qualité intrinsèques de ce rifle démontable se ressentent encore 132 ans après sa création et ce, dans une fabrication de très haute qualité. Livrée dans sa boite d’origine en TBE avec documents et cadenas maison. Une splendide occasion Flingus !

 

Arme de catégorie C au CSI : Licence de tir en cours de validité ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente et CNI ou passeport en cours de validité. COMPTE SIA OBLIGATOIREMENT OUVERT !!

Rappel : avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C.

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