Description

Longtemps que j’en avais pas vu un 100% d’époque !

Ils nous en ont fait baver les chasseurs prussiens du Viel-Armand à Verdun. Des durs. Traditionnellement très bons tireurs dans l’armée allemande, ils ont fourni des bataillons entiers, si je puis dire, de snipers…

Troupe d’élite, toujours un peu à part comme chez nous, le schako est leur coiffure de tradition alors que 95% de l’armée portait, elle, le fameux casque à pointe.

C’est bien pour cela que les schakos sont bien moins courants que les « pointus ».

Ici on a affaire à un très bon exemplaire du modèle 1895 (garniture cuivrée alors qu’elle est métal gris sur le modèle 1915). Les Schakos 1895 sont plus rares que les 1915 car la plupart des 1895 ont été transformés 1915 par changement de plaque.

Notre exemplaire, selon les féroces critères de Maître Flingus, est en bon état plus, quasi très bon état. Seul le feldzeichen est réellement abimé mais c’est le sien. Pièce à dépoussiérer, re-graisser et ranger tranquillement.

Bombe sèche mais intégrale et non décousue – juste un éclat de surface de cuir au dos de bombe – petit pet’ très grossi par mes (très) gros plans comme tous les défauts visibles. Un peu de cirage noir et hop! Bon couvre nuque bien en place. Le sommet est parfait. Il n’a pas trop plu dessus!

Les évents d’aération sont en TBE et bien fermes.

Bonne plaque authentique du modèle 1895 en parfait état. Elle tient bien par ses deux œillets de fixation et ses deux tenons de fixation de plaque d’origine en cuir. Aucun reperçage, aucun reperçage comme souvent pour passer un 1915 en 1895…

Le feldzeichen d’état au sommet est abimé mais 100% d’origine et « rattrapable » – C’est bien le sien. Il tient bien fermement sur sa tige de fer double et dans son logement qui est très solide.

La jugulaire de campagne au modèle 1895 aussi (attaches laiton) et la cocarde d’état (noir/blanc – c’est la Prusse) sont pour une fois authentiques. Au cantonnement c’était une jugulaire à écaille qui était portée.

Note: les schakos des chasseurs  ne portait que la cocarde d’état à gauche sans cocarde d’empire à droite à la différence des casques à pointe des autres Corps – autre singularité des chasseurs – c’était vrai aussi pour les saxons, bavarois et le reste des saintes tribus germaniques… Il serait bon de re graisser prudemment la jugulaire qui est bien sèche avant de l’ajuster.

La coiffe est complète de ses dents (volets) de cuirs et est en TBE – encore bien souple. Ses dents de cuir sont bien toutes là et ont miraculeusement passé les 123 dernières années en échappant à leur pire ennemis. 

Les combats ? Non, les souris !

Qui ont dévorés un nombre incalculable de cuir des coiffes réglementaires!

Un cachet de reptation en fond de bombe nous apprends que l’unité l’a « touchée » en 1902. Je lis JB 8 ou JB 9 soit les Jäger battallion N°8 ou N°9 – Les deux étant prussiens, on ne saura jamais. Sauf si vous devinez mieux les chiffres gothiques que moi.  Il est parti à la guerre comme ça notre chasseur prussien, G98 à l’épaule.

Bref une vraie bonne pièce !

In fine une très belles coiffe peu courante de l’Armée Impériale de Guillaume II en état plus que bon, 100% authentique dans ses pièces et qui se fait rare surtout en « 1895 ». Complément idéal d’une collection de coiffes règlementaires de la Première Guerre Mondiale. Ou une joli pièce originale pour décorer un bureau ou une vitrine

Pièce non réglementée par le CSI.

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