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500,00€
Très jolie carabine Lebel scolaire ou d’enfant – Rare en calibre 22LR ! (et pas bosquette !) – Arme d’artisan stéphanois – Très bonne mécanique – Très beaux bois et bronzage d’origine – « mono- matricule » – Hausse de 25 à 200m – Le charme des préaux de la III° dans un calibre rare pour ce modèle – TBE ++
Armes Longues de catégorie CTrès belle petite carabine Lebel scolaire ou d’enfant – RARE calibre 22LR (et pas bosquette) – Fabrication d’artisan stéphanois– Hausse de 25 à 200 mètres ! – Excellente mécanique – Très beaux bois en noyer français joliment veiné – Boîtier en acier surdimensionné et crosse en deux parties comme un vrai Lebel ! – Canon parfait – Détente striée et beau départ – « mono-matricule » y compris en garnitures jaspées ! – L’icône de 14 en version réduite, indispensable pour tout collectionneur de réglementaire et amateur de belles mécaniques – TBE+
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Description
Le monde magique et immense de la collection des armes réglementaires possède d’innombrables portes d’entrée.
Tir, reconstitution, rechargement, compétition, restauration, collection pure, toutes les approches sont les bienvenues. Et il est rare que l’amateur une fois « mordu » ne se contente que d’une seule casquette… ou d’un seul képi devrais-je dire.
Autant de bonheurs d’hommes sages et responsables (on parle d’armes) qui savent qu’on ne sait jamais tout, qu’on peut encore apprendre avec plaisir tous les jours pendant fort longtemps dans sa vie et qui se lancent encore à eux-mêmes, et même la maturité venue, des défis de connaissances, de tour de main, d’ingéniosité et de précision.
Des hommes dont la pensée s’évade encore parfois vers les grands évènements de l’Histoire en manipulant une simple cartouche. Et de sentir qu’ils sont une partie de ce cycle.
Des plaisirs simples de la vie aussi. Quelle belle satisfaction quand vous avez réussi, après de nombreuses heures de recherches et de soins à finaliser la restauration de votre arme et à reconstituer sa cartouche après trois passages à la presse. Demain le stand avec les copains pour faire revivre l’histoire.
Il est aussi parfois plaisant de ne pas avoir à se prendre la tête, de glisser d’une simple boite de cartouches coûtant moins de 10€ les 50 au fond de sa poche et de partir pour le fond du jardin ou vers son stand préféré. Une « petite arme » forcément. Juste pour le plaisir de faire revivre un instrument du passé, de se lancer quelques défis et profiter dune belle journée en famille ou entre amis.
Une autre de ces portes d’entrée au monde la collection d’armes militaires, ce sont bien les armes d’enfants « réglementaires ».
De part son profil « militaire », reprenant en « miniature » celui du légendaire fusil Lebel 1886-93 de 14-18, et son parfum de préaux et d’enfance très III°, cette petite carabine scolaire, fabriquée il y a longtemps par un artisan soigneux, est faite pour les romantiques !
D’où viennent-elles nos « scolaires »?
La grande famille des armes scolaires « modernes » (car il faudrait aussi parler une autre fois des armes réglementaires « de cadets » d’encore bien avant) a connu son apogée, en nombres utilisés, juste après la défaire de 1870, de 1875 à 1885/90 en gros, avec bien plus d’armes de pure manipulation, totalement inertes avec baïonnette à bout rond, que d’armes de tir stricto sensu.
Elles visaient surtout à apprendre « la manœuvre » et les positions réglementaires. Le tout, le plus souvent à la seule initiative des instituteurs eux-mêmes, les Hussards Noirs de la République comme on les a surnommés.
Puis vers 1880/90, avec la création de nombreuses sociétés sportives de préparation militaire, on se concentra plus sur le tir stricto sensu pour une jeunesse moins enfantine. De très nombreux clubs de Tir en France sont les héritiers directs de cette période d’avant 1914.
Vers 1900, nos belles petites carabines scolaires en 6mm Bosquette (proche du 22 court moderne) pour former les plus jeunes au tir, complétaient fusils Gras et revolvers gracieusement « prêtés » à ces sociétés de préparation par l’armée selon l’Instruction de 1892 .
S’il avait fallu, autrefois, et compte tenu des circonstances historiques, accélérer la formation des conscrits en les préparant dès l’école primaire aux bases du tir afin qu’ils soient prêts un jour à faire leur devoir pour leur Pays, ce type de carabines resta néanmoins très populaire dans les stands de tir jusque dans les années 1930 voire 50. Juste pour la formation au tir.
Car nos anciens comprenaient fort bien la valeur pédagogique du tir au-delà des préoccupations de Défense Nationale, de sport ou bien de la chasse.
Le tir, école de rigueur, de responsabilité, de maitrise de soi, du souffle, du geste et avant tout de la pensée, est un excellent exercice pour la jeunesse. Et, pour tout dire, constitue une activité proche de la méditation pour l’adulte hautement stressé par la vie moderne. De nombreux amis tireurs m’en parlent souvent en ces termes. Une heure de stand vide la tête comme jamais et fait oublier bien des soucis.
Au sommet ultime de cette réflexion sur le tir, je vois d’ailleurs ces cavaliers japonais, si en harmonie avec l’instant présent qu’ils mettent dans le mille, à l’arc ou à l’arquebuse, à cheval et en tournant la tête à rebours de la cible… Seul une poignée de tireurs-champions de la méditation parvient à la parfaite harmonie. L’autre lévitation de niveau mondial, c’est du tir !
Le recours à de petites armes d’enfants aux allures de grandes faisait rêver les petits et les poussaient au sérieux nécessaire aux actions responsables et d’amélioration continuelle et patiente de soi-même.
Qui ne rêverait pas de nos jours de posséder une réduction de notre fier Famas réglementaire en 22Long Rifle pour réaliser quelques cartons ? Et il en existe. Dites vous bien que c’était pareil à l’époque. Petits et grands ne pouvaient résister à son attrait.
Réalisées à des époques de travail bien fait, dans de beaux matériaux, acier noir de guerre et bois de noyer sélectionné, ces petites armes frappent par leur apparence. Malgré les fantaisies de certaines marques, elles ont autrement plus la classe que nombre de modernes carabines, tout en plastique noir et en alliage et venues de très loin.
La précision de ces petites « scolaires » est souvent surprenante, voire bluffante. Question de fabrication encore une fois. Leur pas de rayure souvent plus long que les standards modernes (1/25) en font de véritables «mange tout», à même de surprenantes performances.
Principalement chambrées en 6mm Flobert ou en 22 court, rares sont celles que l’on peut nourrir au 22 Long Rifle, le calibre Roi moderne. Mais impossible n’est pas Flingus. Car il en a existé aussi.
Chaque catalogue avait la sienne, de Verney-Carron à Manufrance, en passant par les aciéries du Nord. Souvent fabriquées aussi par une foule d’artisans travaillant pour eux-mêmes et plusieurs distributeurs.
S’y retrouver dans toutes les appellations commerciales dithyrambiques ou patriotiques, et parfois sans même inscriptions du fabricant, peut s’avérer ardu. Près d’une centaine différentes ont été répertoriées. Un vrai thème en soi, et passionnant, de collection !
Toutes sont passionnantes à regarder et à essayer.
A noter que si certaines sont des copies miniatures assez conformes d’armes réglementaires, d’autres s’en éloignent plus ou moins. Celles en forme de fusil Berthier sont plus rares que celles en formes de Lebel. Il en existe « mousqueton ». Il y a en a vraiment pour tous les goûts.
Leur mécanisme, très simple, avec extracteur en demie-lune, est quelques fois amélioré par la présence d’une gouttière télescopique qui permet d’y déposer la cartouche sans avoir à l’introduire directement dans la chambre. Un petit luxe touchant…
Le charme de ces « Lebel scolaires » est indiscutable pour tout amateur de réglementaire français.
A une époque où la côte des « vrais » Lebel explose, ces carabines sont une excellente voie d’accès pour un jeune tireur-collectionneur de par leurs prix encore souvent modérés et la facilité et la disponibilité de leurs cartouches.
Leur excellente qualité, la solidité à toute épreuve de leur boîtier surdimensionné « tout en acier » qui sépare le fut de la crosse, et leur précision, en font des reproductions extrêmement fidèles des Lebel 1886-93.
Notre petite carabine se distingue par le soin porté à sa réalisation et sa conformité générale avec le modèle militaire 86-93. Sa plaque de couche est en acier comme sur une « vraie », en très bon état. Elle protège efficacement la crosse et, de par son calibre des plus raisonnables, elle ne viendra pas imprimer un numéro d’attribution réglementaire au creux de votre épaule !
La crosse, en très beau noyer veiné clair, comporte très peu de traces de manipulation. Elle aurait de quoi faire rougir une arme de chasse de luxe moderne. Quasi neuve. Elle comporte un petit anneau de grenadière qui servira surtout à rappeller encore un peu plus le Lebel…
Aucune marque de fabricant ou d’un distributeur. C’est une fabrication très soignée d’artisan qui a pris soin de la numéroter de partout pour renforcer son caractère « militaire » proche du fusil de l’Armée. Même les garnitures sont au même numéro que le reste de l’arme, de quoi faire plaisir aux amateurs de militaria ! Et elles sont jaspées en plus !
Il a aussi taillé ses lignes de préhension en fût au lieu d’un quadrillage ou de rien pour encore ressembler au Lebel.
Le boîtier de culasse, proche aussi dans sa forme de celui du Lebel, surprend par ses dimensions. D’habitude, les fabricants se contente d’une mince feuille de tôle épaisse et fendue. Ici il est usiné dans la masse. Ce boîtier possède encore la majeure partie de son bronzage d’origine (85%) avec des éclaircissements essentiellement en boitier. Très peu de rayures. TBE.
De très légères tâches d’oxydation se sont déposées de façon éparses sur le bronzage.
Comme les autres petits défauts de cette belle arme qui a sans doute plus de 70 ans, ils sont TRÈS exagérés par mes TRÈS TRÈS (TROP) GROS plans. Mais je suis pas photographe. Ils partiront à 90% avec un peu d’huile de coude, du WD40 et de la paille 000. Mais je n’en ai pas le temps.
La course de la détente, finement striée (luxe!), est à bossette à la française. Idéal au tir pour la formation des plus jeunes. Départ net et sec qui permet d’exploiter la précision de cette petite arme. Du chouette sur une arme qui est surtout d’enfant.
Le levier de culasse est coudé. Son maniement est ferme (à graisser ) mais se laisse faire, signe d’une utilisation modérée par le passé. Le démontage de la culasse est enfantin. Il rappellera celle du MAS 36, à deux vis près…
L’extracteur est fonctionnel, jamais tordu. On extrait d’un retour sec et net (quand tout sera bien graissé!).
Le canon qui lui fait suite est aussi beau dehors que dedans. Beau bronzage virant légèrement au tabac et rayures bien saillantes sans la moindre oxydation, à nettoyer mais miroir. Il ne fait guère ses 70 ans ou plus !
Le fut est très beau, pas d’usure ou de traces de manipulation. Les deux marques latérales de préhension comme sur les vrais, pour placer sa main faible, n’ont pas subies de ponçage. Grenadière et capucine sont au rendez vous. Notez l’ingéniosité de la fixation de son anneau qui maintien en place la grenadière. Toutes garnitures au numéro de l’arme encore une fois.
Toutes vis en TBE + aussi. C’est rare sur ces armes qui souvent en vu « des vertes et des pas mûres » de la part des gamins à travers les décennies du 20° siècle.
Hausse finement gravée de 50 à 200m. En 22 Lr, c’est optimiste mais elle fera encore bonne figure à 100 mètres et plus! Elle se règle aussi en site grâce à une vis. Guidon en lame. Elle rappellera la visée des revolver d’ordonnance 1892.
Toute mignonne et toute légère, elle permet à tous de pratiquer le tir sans se fatiguer. On est loin des 5,5kg d’un Lebel approvisionné à 10 coups et baïonnette au canon! Seul l’épuisement de l’intégralité du stock de cartouches du stand saurait la faire s’arrêter (momentanément) de tirer.
Particularité de cette arme: elle est bien chambrée en 22LR – les cartouches modernes y rentrent sans difficulté.
Elle n’est pas en 6mm bosquette/22 court comme 98% de cette production de scolaires. C’est rare voire très rare.
Outre que la bosquette n’est plus si facile à trouver chez votre armurier préféré (mais pas chez maître Flingus!) et que le 22 short (d’extraction plus difficile) la remplace souvent, le 22LR vous permettra de tenter des expériences et des exercices infaisables avec de la bosquette. Une vraie petite carabine d’entrainement à la visée ouverte!
Par profession, Maître Flingus dispose de nombre d’armes réglementaires rares et prestigieuses à essayer.
Et pourtant, et pourtant, c’est encore avec une de ces petites scolaires qu’il prend régulièrement le chemin du stand pour s’amuser. Si léger et si rigolo. Une autre philosophie du tir. Un tir de gosse qui lui plait encore. Un tir tranquille et joyeux qui rappelle l’enfance.
En somme, une petite arme fantastique, historique, dans un calibre très peu courant pour ce modèle. La qualité qui s’en dégage est frappante.
A la portée de tous, elle est l’arme idéale pour se lancer dans l’aventure de la collection d’armes réglementaires ou la compléter avec des variantes pour enfants. Cette carabine offre une plate-forme bien plus agréable que les petites 22 entrée de gamme actuelles. Sa valeur ne cessera de grimper, alors foncez !
Arme de catégorie C au CSI : Licence de tir en cours de validité y compris médecin ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET CNI ou passeport en cours de validité. COMPTE SIA OBLIGATOIREMENT OUVERT !!
Rappel avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C.
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Répétons le ! L’armurerie Flingus Maximus à Paris et partout en France, est là aussi pour pour vos rachats de collections armes et militaria, vos estimations d’armes, vos questions de législation ou sur les armes dans les successions et héritage. Contactez votre armurier préféré via notre formulaire de contact ou à contact@delerea.com