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Rare baïonnette “Poncharra” 1er modèle – carabine de tirailleurs 1837 – une des + rares baïonnettes françaises fourreau(!) Excellent état

Baïonnettes / Bayonets

Très rare sabre – baïonnette du modèle 1837 dite “Poncharra” – du premier modèle à virole pour la carabine de tirailleurs 1837 – Beaux poinçons – parfait fonctionnement mécanique – rare fourreau –  une des plus rares baïonnettes françaises – Excellent état – Top collector !

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SKU: 559-22-1
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Description

Quelle histoire ces célébrissimes et très recherchées baïonnettes dites “Poncharra” !

Maître Flingus en a bavé, pied à coulisse à la main et dans tous les sens, pour avoir un minimum de certitudes. Pourquoi ?

1) Elles sont rares voire rarissimes, (ça n’aide pas à diffuser le savoir par comparaison et à dissiper les légendes!)

2) Il y a des copies (ça stresse vu les prix ! Et c’est facile puisque peu de gens ont vu les vraies.)

3) La documentations est très réduite (et voilà Maître Flingus retournant l’internet et sa bibliothèque technique dans tous les sens jusque tard dans la nuit!)

Pour moi, la lumière vint de l’excellent (en termes d’identification mais peu disert sur l’histoire) livre de Pierre Renoux sur les baïonnettes réglementaires françaises et d’un excellent article du très sympathique et grand collectionneur d’armes à feux, Régis Guillempourqué à qui j’ai eu l’honneur d’acheter plusieurs armes remarquables de sa mythique collection quand il s’en est séparée. Encore fallait t-il éplucher un bon bout de la collection des bulletins de l’AFCB pour retrouver son article de novembre 2003 qui en parlait…

De quoi parle -t-on ?

Les collectionneurs parlent usuellement du “sabre-baïonnette pour la carabine de tirailleurs modèle 1837” (carabine répertoriée sous ce vocable au Boudriot) ou de “baïonnette d’essai modèle 1837” ou de “baïonnette Pontcharra” (cette arme à feu est aussi très rare au passage).

Si c’était si simple…

En effet deux armes ont adopté cette baïonnette ce qui a donné lieu à trois variantes légèrement différentes dont l’identification ne fut pas aisée pour Maître Flingus car on la voit rarement cette ou plutôt ces baïonnettes “Poncharra”.

Conceptuellement l’arme est étrange : C’est une baïonnette à douille dont on aurait voulu faire un sabre-baïonnette – une poignée amovible en laiton de très belle facture peut permettre de l’utiliser comme sabre ou glaive. Une fois démontée de cette poignée, la baïonnette devient une baïonnette fixable au fusil mais équipée d’une lame adaptée à un usage d’estoc et de taille comme le serait celle d’un glaive ou d’un sabre.

Bref un étrange hybride, père spirituel de tous les sabres-baïonnettes à commencer par l’auguste Chassepot. Mais c’est bien plus compliqué à utiliser que la Chassepot ce qui explique son arrêt précoce, sa très faible diffusion et sa grande rareté…

En réalité, ce concept-lame (comme il y a des concept-cars) moderniste a équipé deux armes : la carabine de tirailleurs modèle 1837 et la carabine de rempart modèle 1838 et donc deux baïonnettes légèrement différentes la première ayant en plus connu un premier modèle. Ce qui nous met en face de trois baïonnettes pour un modèle usuellement désigné sous l’unique vocable de “Poncharra”…

L’arme, pour les deux premiers modèles, peut en plus se fixer sur un 1822. Même si je doute très fort qu’elle ait été faite pour ça, les fusils 1822 disposant déjà en 1837 d’une flopée de la classique baïonnette à douille 1822, facile et peu cher à produire et allant sur un fusil 1822 qui était déjà en voie de remplacement en 1837.

Pour la distinction entre les modèles, tout est affaire de multimètres et de viroles de douille.

La notre est un rare sabre baïonnette “Poncharra’ modèle 1837 du 1er modèle pour la carabine de tirailleurs 1837 aussi . Il se distingue du second modèle par une virole (le second modèle, en est dépourvu), les dimensions de longueurs de douilles ou de diamètre intérieur de celles-ci se jouant en millimètres voire en dixième de millimètre… Ces deux modèles ce distinguent notamment du troisième, le “plus courant” (euphémisme), celui pour la carabine de rempart 1838, par un diamètre intérieur de douille de 28,2mm contre respectivement 21,5 et 21, 3mm pour les précédents…

L’hypothèse copie est ici totalement écartée – celles-ci sont à ressort et/ou de dimensions sensiblement différentes des originaux, sans marquages, avec des stries de poignées irrégulières et non parallèles… Bref avec un peu de “doc” et un bon pied à coulisse, impossible de confondre (je tiens une photocopie du remarquable article de R.Guillempourqué à la disposition de l’acquéreur s’il est intéressé par toutes ces subtilités – des trois pages du Renoux aussi si il veux et ne dispose pas de cette remarquable documentation).

In fine, voici une des plus rares baïonnettes françaises.

Notre exemplaire est aussi remarquable par son état:

Poignée top ! – la vis de démontage fonctionne remarquablement – stries bien parallèles et régulières – entrée dans la douille de baïonnette sans souci – aucun coup ni enfoncement – Vis de maintien de la poignée d’origine et en TBE aussi – Très peu de traces de manipulation – Excellent état.

Baïonnette elle-même en TBE : virole en parfait état – juste quelques traces d’oxydation éparses peu profondes – pas de piqûre ou “peau d’orange”  – la baïonnette a été bien conservée et n’a jamais été repolie en force – En conséquence, tous les poinçons et la série de lettres et de chiffres présentés au Renoux sont bien présents et bien lisibles Ici “S T J 4” et deux poinçons “T?” et “B”  et, sur le coude, un “B” sous étoile dans un ovale coté gauche Un autre poinçon net mais mal venu à droite de la lame – j’ai rarement vu une Poncharra dans cet état de fraicheur – superbe pièce !

Fourreau de cuir noir – non décousu avec sa bonne garniture à pontet en entrée  – Les poinçons ont disparu et la garniture du bas est peut être un remplacement mais c’est déjà miraculeux que le fourreau soit là… La chape d’entrée et le fourreau sont fatalement ceux de l’arme pour accepter de renter cette lame à dos et arrête décalée très spécifique. L’arme ne bouge absolument pas une fois dans le fourreau. Le fourreau est très rare et idéal pour une belle présentation de l’arme. Top !

80% des Poncharra (quand on les trouve!) sont le plus souvent très oxydées avec des parties manquantes et toujours sans fourreau. Notre arme est juste un top collector difficile à “up-grader” comme on dit aujourd’hui chez les consultants analphabètes.

Au final une rarissime baïonnette dans une des deux bonnes variantes pour la rare carabine de Tirailleurs 1837 – 100% authentique, munie de son fourreau et dans un état exceptionnel – une pièce de choix pour équiper une rare carabine 1837 ou pour un collectionneur de haut niveau de baïonnettes réglementaires françaises.

 

Mais au fait, pourquoi “Poncharra” ?

Charles Louis César Duport, Marquis de Pontcharra fût directeur de la Manufacture de Maubeuge de 1822 à 1832. Inventeur autant qu’organisateur, il est le créateur notamment de la platine à ressort arrière dite “à la Pontcharra” qui a équipé de nombreux modèles d’armes à feu réglementaires françaises (dont notre fameuse carabine 1837) jusqu’à la fin du système à percussion. Esprit novateur, Ponchara a réussi à convaincre la très réactionnaire Direction des Poudres de moderniser les capsules d’allumage des armes à percussion et de repenser les platines d’armement en plaçant le grand ressort à l’arrière de la platine contrairement à ce qui se faisait depuis les bonnes vieilles platines à silex (ressort vers l’avant) rendant ainsi leur fonctionnement plus fiable. Il poursuivit sa brillante carrière en devenant le patron de la Manufacture Royale d’armes de Châttellerault de 1837 à 1839, puis Inspecteur Général de toutes les manufactures royales jusque 1847. Il décèdera en 1858.

Arme non classée au CSI : preuve de majorité légale obligatoire

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