Très rare pistolet automatique C96 type Schnellfeuer « dit 712 » – Cal. 7.63 Mauser – Rare exemplaire utilisé par la Wehrmacht ou la SS – Arme mythique – Un des tout derniers produits – Sélecteur de type Westinger – 100% mono-matricule – Chargeur Mauser 10 coups conforme – Étui artisanal 2°GM – TBE++ – Catégorie A2 – Export EXCLUSIVEMENT!

Armes strictement réservées Export et Services d’Etat / Weapons Strictly Reserved for Export and Government Use

Exceptionnel pistolet automatique C96 type Schnellfeuer « dit 712 » – Calibre 7.63 Mauser – Rare exemplaire utilisé par la Wehrmacht ou la SS – Un des 7.800 M712 Schnellfeuer cédés à l’armée allemande en 1940 –Arme mythique – Un des tout derniers produits – Sélecteur de type Westinger – 100% mono-matricule – Chargeur Mauser 10 coups conforme – Excellent état mécanique et des plaquettes bois – Canon superbe avec de splendide rayures – Étui artisanal 100% 2°GM –  Excellent état quasi neuf – TBE++ 

Catégorie A2 – Export EXCLUSIVEMENT

PRIX : Nous consulter (et seulement si vous êtes en situation légale de l’acquérir…)

English description below.

SKU: 1119-25
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Description

Le C96 est un pistolet légendaire. Maitre Flingus vous en a raconté la conception et le destin quasi mythologique ici.

Que ce soit dans les mains de personnalités des plus importantes du XXème siècle du monde réel ou bien dans l’imaginaire des films ou des jeux, il fut assez courant à une époque. De nos jours, seuls certains passionnés assez chanceux arrivent à mettre la main sur cette arme de légende en très bon état.

Peut-être un million d’exemplaires, avec ses infinies et souvent très désirables variantes en 44 ans de production, et il n’en reste plus grand chose. Car notre C96 Mauser manqua toujours d’une vraie carrière militaire pour être réellement produit en masse.

Le Luger, l’autre mythe, lui, c’est plus de 3 millions d’exemplaires. Et même lui on commence à avoir du mal à le « loger » en très bon état aussi.

Car, c’est bien le Luger, né à la gloire en 1900 avec son adoption par l’armée suisse, tout aussi magnifique et tout autant en avance sur son temps que le C96 4 ans plus tôt, qui anéantit illico tout espoir d’adoption militaire à grande échelle pour le C96. Quasiment dans l’oeuf.

Que restait t-il à donc faire vers 1900 pour Paul Mauser avec son magnifique C96 ? 

Profiter du prestige technique de son arme, de son ergonomie impressionnante de pistolet de chef de tribu incontesté et fier ainsi que de son évidente solidité d’airain pour essayer d’en vendre le maximum aux civils en soif d’aventures et de révolution. Staline et Churchill ne furent pas des moindres.

Et aussi, et surtout, s’en servir de plateforme pour faire des expériences et tenter de nouveaux développements.

On n’imagine pas le nombre de prototypes réalisés chez Mauser de 1900 aux années 30 sur la base de cet enfant magnifique au destin contrarié. 

Comme, par exemple, reprendre la disposition du magasin fixe avant du C96 (qui devait lui être garni par des lames chargeurs) pour l’adapter à l’usage de chargeurs amovibles. Chargeurs amovibles qui étaient encore dans les limbes à l’époque et qui avaient pesé très lourd dans l’adoption du Luger par l’armée allemande contre le C96 de Paul Mauser avec ses lames chargeurs « vieillottes ».

Il en résulta, déjà en 1917, un étrange C96 à crosse fixe, rappelant dans ses lignes les rares armes civiles de chasse Mauser type « carabine C96 » du début de siècle, et destiné à équiper les troupes d’assaut de la Heer d’une arme semi-automatique. Mais à chargeurs amovibles de 20/40 coups cette fois-ci. Il fut baptisé « carabine de tranchée modèle 1917 ».

Ces chargeurs amovibles, de conception nouvelle, remontaient eux-mêmes à de précédents essais Mauser de 1908, avec l’étrange C96-08, qui visaient déjà au développement d’un C96 à chargeur. Développement alors raté à l’époque par Paul Mauser et ses équipes.

Mais le pistolet mitrailleur MP18 pointait déjà le bout de son nez et seuls 40 exemplaires de notre carabine de tranchée 1917 furent essayés et produits. 

Ces excellents chargeurs Mauser de 1917 seront par la suite utilisés dans le développement de certaines mitraillettes de l’entre-deux guerres.

On peut ainsi rappeler la modification de la Dreyse M.P. 19, développée par le talentueux Louis Stange. Il avait reçu instruction d’utiliser des « chargeurs Mauser », se référant ainsi aux chargeurs de la carabine de tranchée 1917.

Ironiquement, l’arme de dotation officielle allemande (MP38/MP40) ne va pas réutiliser ces excellents chargeurs à double colonne jusqu’aux lèvres pourtant déjà développés par Mauser pour sa carabine de tranchée dés 1917.

On préférera reprendre le chargeur développé par Schmeisser suite à un ordre venant d’un colonel haut placé. Cela entrainera de nombreux problèmes de fiabilité de la M.P. 38 ainsi que la M.P. 40. Les défauts de ces chargeurs tenaient à une mauvaise géométrie au niveau du passage de la pile double colonne vers la simple colonne ainsi qu’à un excès de friction. Dans les chargeurs lisses des premières versions, ils autorisaient aussi des introductions trop répétitives de corps étrangers .

Pour en revenir au C96, fin des années 20 et début des années 30, Mauser va continuer à réfléchir sur l’usage de son C96 et de ses beaux chargeurs amovibles.

D’une manière générale, les améliorations sont relativement mineures, destinées généralement à faciliter la production et à solidifier ou simplifier la structure de l’arme.

Mais quelques idées plus originales émergent au sein de la firme d’Oberdorf. Comme, par exemple, celle d’un dispositif de canons interchangeables pour pouvoir utiliser alternativement un canon en 7.63 Mauser et un autre en 9mm Parabellum.

Cela ne vous rappelle t-il pas une sombre histoire de canons de 7.63 bouchés par des ogives de 9 Para en rang d’oignons et de « 9 Rouge » sculptés dans des crosses de C96 vers 1916 ?

Mais surtout, c’est dans cette période que les premiers prototypes d’une version à tir sélectif avec un mode rafale voient le jour. Et un pistolet qui tire en rafale c’est quand même mieux avec un chargeur amovible ! Ça tombe bien Mauser en a un. Et un bon. On est un peu avant 1930.

Incorporant un sélecteur de tir à la sûreté mécanique, cette première version expérimentale de ce qui deviendra un jour le Schnellfeuer, possède, dans le sens horaire depuis le haut, une position S (sécurité), une position R et une position F (tir -semi-auto). R désignant alors « Reihenfeuer » pour « tir en rafale ».

On commence à distinguer les débuts de ce qui deviendra notre fameux « Schnellfeuer », qui lui veut dire « tir rapide » !

Pour en revenir à nouveau aux histoires de chargeurs, c’est aussi la période où Mauser commence la production à la chaîne de la version modifiée et « définitive » de son C96, le Modell 1930. Cette arme est parfois désignée officieusement comme « modèle 711 », chiffre dont on ne connait pas trop l’origine.

Or, ce 711 / modèle 30 existe en réalité en deux variations, une à magasin comme le C96 d’origine et une autre, très anecdotique, à chargeur amovible.

Il est bien temps de réfléchir à une version ultimement perfectionnée du C96 car le monde s’embrase, notamment en Chine, déchirée par la guerre civile et client de très longue date de la firme d’Oberdorf (depuis les années 70 du siècle précédent, le 19°).

Les modèle 30 s’y arrachent comme des petits pains en Chine. En voici d’ailleurs ici un de ces beaux modèles 30 à destination de la Chine.

Il faut d’autant plus se grouiller, qu’au même moment, en Espagne, Beistegui Hermanos, (Royal) et la très fameuse firme « Astra » font une concurrence totalement déloyale à Mauser.

Proposant des copies (sans licences) du pistolet C96 de Mauser, les impudents ibères s’attaquent en plus au marché chinois avec leurs propres améliorations, y compris un excellent modèle à rafale, l’Astra 901 ou le Royal MM31.

Les seigneurs de la Guerre chinois raffolent de ces pistolets « Mauser » rafaleurs. La firme au logo du tonneau de poudre couché ne pouvait pas se laisser faire !

Peu après le début de la commercialisation du modèle « 711 » à chargeur amovible, Joseph Nickl, l’ingénieur en chef de Mauser à cette époque, modifie le mécanisme de cette variante spéciale du modèle 30 en ajoutant un système de gâchette automatique ainsi qu’un sélecteur de tir cette fois-ci séparé de la sécurité.

Il dépose illico un brevet mentionnant un  « dispositif de tir rapide » ou Schnellfeuer pour cette modification. Le Schnellfeuer, notre arme de ce jour, est né. L’arme commence à être produite dès 1931.

On estime que plus d’un quart des un peu moins de 4.000 exemplaires de ces modèles Schnellfeuer / 711 avec capacité de tir en rafale sont partis vers la Chine dont ils ne sont jamais revenus. Cela explique l’insigne rareté de cette première variante du Schnellfeuer sous nos climats européens.

Mais l’arme n’est pas parfaite. Des problèmes apparaissent, dont le plus dérangeant est une vulnérabilité du sélecteur de tir qui peut s’actionner trop facilement quand on dégaine l’arme d’un étui à la hâte. Avec des surprises plus ou moins amusantes à la clé!

En 1932 donc, un autre ingénieur Mauser, Karl Westinger conçoit une version améliorée du 711 à tir automatique. Elle sera connue sous le nom de Modèle 1932 commercialement ou parfois modèle 712 sans doute pour la distinguer du 711 Schnellfeuer 1er modèle de Nickl.

Le Schnellfeuer ou 712 est donc la dernière itération commercialisée du C96 de 1896 et c’est une arme capable de tirer en rafale.

Utilisant un sélecteur de tir en forme d’as de pic, le 712 est doté d’un mécanisme de verrouillage monté sur ressort. Pour changer le mode, il faut appuyer sur un petit bouton circulaire pour pouvoir faire pivoter le sélecteur. Cela permet cette fois d’éviter tout changement accidentel du mode de tir.

D’autres modifications mineures seront apportées concernant la sécurité de l’arme comme un système de blocage du marteau lorsque la culasse n’est pas verrouillée et que la queue de détente n’est pas relâchée. À croire que dans une configuration très malchanceuse, il était possible de percuter en série avec une culasse qui n’était pas encore verrouillée… Le brevet portera la cette fois mention d’«améliorations pour le Schnellfeuerpistole ».

Cette version automatique du C96 sera quand même relatif un succès commercial. Environ 98.000 pistolets seront produits dont la vaste majorité a été exportée sur le marché chinois et dont, encore une fois, très peu sont revenus. Il était une arme de prestige très recherchée.

Cette production est toutefois à comparer au 300.000 Modèle 30 « classiques »,  semi-automatiques produits par Mauser.

L’arme est en effet très difficile à maitriser comme simple pistolet sans sa crosse-étui. Le problème du pistolet rafaleur, utilisable comme une arme de poing sans crosse, mais encore gérable, ne sera en réalité résolu que par les italiens avec l’iconique Beretta 93R dont un très bel exemplaire est ici.

La légende raconte d’ailleurs que certains exploitaient le recul déchainé du Schnellfeuer, lorsqu’il était utilisé en mode rafale sans sa crosse, en l’inclinant sur le côté. De cette manière, le recul faisait bouger l’arme horizontalement permettant ainsi de « balayer » une pièce !

Il y a peut être ici quand même un fond de vérité. Car les soldats chinois tiraient parfois avec l’arme munie de sa crosse à l’horizontale et plaquée au niveau de l’avant-bras dans le pli du coude!

A 1000 coups minute pour un pistolet, il faut bien trouver des solutions adaptatives…

Les sources sont ici contradictoires mais ce serait quelque part vers 1940 que les tout derniers Schnellfeuer / M712 seraient sortis des usines Mauser alors que la production des modèles semi-automatiques « normaux » type 30 avait déjà cessé dès 1939.

En dépit de son aura et de son look, le Schnellfeuer n’a néanmoins lui aussi jamais été règlementaire dans aucune armée. La signe indien du C96 et des armes de poing militaire Mauser continuait.

Comme déjà indiqué, la plupart des 98.000 Schnellfeuer produits a en été exportée en Chine. Là, ils n’ont pas été acheté officiellement par l’Armée du Kuomintang mais par les « seigneurs de la guerre ». Ces « armées » étaient des milices/armées, privées, vivant sur le pays, et composées le plus souvent d’anciens officiers nationalistes en rupture de ban dans un pays à la dérive. Rien d’officiel, ni de réglementaire donc.

Il est clair aussi que quelques officiers iraniens, turcs, yougoslaves et même péruviens en ont acheté, mais de façon privative, pour leur service.

Mauser n’a bien évidement pas réussi à convaincre l’armée allemande. Comme pour le C96 de 1915 en 9 para, il bénéficia juste d’une commande de circonstance absolument pas à l’échelle du conflit en cours. Comme beaucoup d’entrepreneurs privés avec d’autres modèles sur le continent européens . Rien à voir avec une adoption réglementaire type P08 ou P38.

En 1940, un reste d’armes, environ 7.800 M712 Schnellfeuer d’une commande chinoise, stockée après que le japon ait envahi la Chine en 1937, a été effectivement vendue à l’armée allemande.

Un peu plus tardivement, un millier exemplaires, peut-être ceux ultimement assemblées en 1940, auraient été versés à la Waffen-SS. Des clichés d’époque attestent néanmoins sans aucun doute possible de l’utilisation de cette arme par la SS.

Très anecdotiquement, les derniers utilisateurs « sérieux » du Schnellfeuer seront… les membres de la police militaire de Rio de Janeiro au Brésil !

Des armuriers locaux seront en effet sollicités pour transformer 500 pistolets Schnellfeuer à chargeur 10 coups (!) arrivés au Brésil dans les années 30 en une espèce de PM à la silhouette très « surréaliste » .

Munis d’une poignée pistolet frontale montée sur un châssis prolongeant la carcasse depuis le puits du chargeur, ils ont indéniablement un air post-apocalyptique (je vous ai mis quelques photos pour vous montrer ce que l’homme peut faire à d’innocentes créatures armurières. Révoltant !).

Ces «Pistolas Automáticas e Semi-Automáticas Mauser» ou «PASAM» soit « Pistolet automatique et semi-automatique Mauser », conservant les chargeurs 10 coups, ont existé en 2 variantes majeures  le PASAM-1 et PASAM-2. Ces armes n’ont été remplacées qu’à partir des années 80.

Voilà pour l’histoire de cette illustre arme automatique, à la gestation tourmentée, au destin historique hors norme, et qui est devenue un Graal de collectionneur du fait de sa désormais grande rareté surtout en bon état.

 

C’est un très bel exemplaire du Schnellfeuer « 712 » que Maître Flingus vous a déniché ici.

Avec un numéro de série en 93 7xx c’est un des tout tout derniers fabriqués chez Mauser, plus que très probablement vers 1940. Il est bien sûr de la seconde variante avec le sélecteur de type Westinger post 1932.

L’arme est en excellent état.

La poignée est d’origine avec ses bonnes plaquettes à 12 stries. Elles ont en état quasiment neuf sans marques de manipulation, ni coups. Rare.

Le métal de l’arme est en excellent état également – avec un bronzage bleuté superbe d’origine présent à 85% ou plus. Les 15% manquants sont surtout en canon coté gauche et en arrêtes latérales de boitier coté gauche aussi surtout traduisant un port prolongé en étui. 

Tous les défauts sont CONSIDÉRABLEMENT accentués par mes TRÈS gros plans comme d’habitude –  La plupart des rayures et autres défauts énormes sur mes photos sont à peine visibles arme en main. Je dois être le seul armurier à me tirer une balle dans le pied comme ça (pas très malin pour un armurier!).

Il suffit d’ailleurs de regarder les photos d’ensemble de l’arme pour s’en convaincre . Mais au moins vous savez tout… 

A propose d’étui, il en a un mon 712. Un tout à fait artisanal et néanmoins totalement adapté – On devine néanmoins avec beaucoup de difficultés ce qui ressemble à  un aigle désormais quasi invisible au dos.

Certes cet étui est peu réglementaire mais néanmoins totalement original et j’en suis certain. Cette arme vient d’une famille et n’a jamais été sur le marché. Il est à verser dans le vaste dossier toutes armes des étuis non réglementaires et néanmoins tout à fait d’époque. Je m’en voudrai de les séparer et je vends donc avec l’arme.

Tous les marquages de l’arme sont bien lisibles tant ceux du fabricant « Waffenfabrick Mauser Oberndorf A. Neckar D.R.P. u.A.P. » sur trois lignes coté droit, que les U couronnés d’épreuves qui témoignent d’une arme destinée à l’origine au marché civil et que les numéros de série. Tout est bien net et bien beau.

Cerise sur le gâteau, il porte en plus en chambre coté gauche un magnifique « aigle à roulette » de réception dans la Wehrmacht.

C’est donc bien l’un des 7.800 exemplaires reversés à l’armée allemande en 1940 pour s’équiper en urgence. C’est d’ailleurs cohérent avec son numéro de série très élevé, parmi les tous derniers de la production.

Mécaniquement, l’arme est impeccable – Ressorts bien fermes- Percussion franche. Aucun jeu ni bricolage – Vis en excellent état aussi.

La sécurité et le sélecteur Westinger fonctionnent sans souci. Le mécanisme de dégagement du chargeur est lui aussi parfaitement fonctionnel.

Le chargeur est un modèle 10 coups d’époque et bien marqué du logo Mauser commercial en talon. 

L’arme est 100% mono-matricule.

Le canon est neuf – miroir – avec de splendides rayures bien nettes. On les voit rarement d’une telle fraîcheur sur les C96.

Au total une arme dans un état excellent proche du premium – TBE++

Le Schnellfeuer ou Modèle 712 est une arme devenue rare. Peu produit à l’échelle des armes des guerres du XX° siècle, les destructions ont fait leur œuvre. C’est l’occasion pour un amateur disposant d’une législation plus clémente que celle de la République Française d’acquérir une arme d’exception pour une collection de haut niveau autant qu’un vrai mythe de l’Histoire de l’armement signé Mauser.

 

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Catégorie A2 – Export EXCLUSIVEMENT – Nous consulter pour vos formalités.

English below

This is a truly beautiful example of the Schnellfeuer « 712 » that Master Flingus has found for you here.

With a serial number in the 93 7xx range, it’s one of the very last units manufactured by Mauser, almost certainly around 1940. It is, of course, from the second variant with the post-1932 Westinger-type selector.

The firearm is in excellent condition.

The grip is original, featuring the correct 12-grooves panels. They are in near-mint condition with no handling marks or dings. Scarce.

The metal parts of the weapon are also in excellent condition – with a beautiful original blued finish covering 85% or more. The missing 15% is mostly on the left side of the barrel and the sharp left-side edges of the receiver, consistent with prolonged holster carry.

As usual, all flaws are considerably exaggerated by my extreme close-ups – most of the scratches and other major-looking defects in the photos are barely visible when holding the weapon in hand. I must be the only gunsmith shooting myself in the foot like this (not too smart for a gunsmith!).

Just look at the full-view photos of the weapon to see for yourself. But at least you get… the full picture.

Speaking about holsters, this 712 has one. A completely handmade one, yet perfectly suited – you can barely make out eagle marking on the back, now almost invisible.

Certainly not regulation-issue, but still entirely original and I’m confident of its authenticity. This weapon comes from a family and has never been on the open market. This holster should be added to the extensive category of all non-regulation but period-authentic holsters ;-). I would be reluctant to separate them so they are together with the 712.

All the markings on the weapon are clearly legible – the manufacturer’s stamp “Waffenfabrik Mauser Oberndorf A. Neckar D.R.P. u.A.P.” in three lines on the right side, the crowned “U” proof marks indicating civilian market origin, and the serial numbers. Everything is sharp and beautiful.

Bonus feature: it bears a gorgeous “eagle with swastika in wreath” (nicknamed in France « Moineau à roulette / « sparrow on wheel ») as Wehrmacht acceptance mark on the left side of the chamber.

It is indeed one of the 7,800 units reissued to the German army in 1940 for emergency re-equipment. This matches perfectly with the very high serial number, among the final ones in the production run.

Mechanically, the firearm is flawless – springs are strong, firing pin strikes cleanly. No play or amateur modifications – screws are in excellent condition too.

The safety and the Westinger selector work perfectly. The magazine release mechanism is also fully functional.

The magazine is a period-correct 10-round model, clearly marked with the commercial Mauser logo on the baseplate.

The weapon is 100% matching numbers.

The bore is like new – mirror finish – with crisp, sharp rifling. Such pristine bores are rarely seen on C96s.

In summary, this is an excellent condition firearm.

The Schnellfeuer or Model 712 is a rare weapon. Produced in limited numbers by 20th-century war standards, many have been destroyed over time. This is a rare opportunity for a collector living under a more lenient legal framework than the French Republic to acquire a truly exceptional firearm for a high-end collection – a true legend in the history of firearms, signed by Mauser.

PRICE: Contact us (only if you are legally allowed to acquire it in your country…)

Category A2 – EXPORT ONLY – Contact us for details and procedures.

 

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