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Vendu !
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Beau fusil Chassepot 1866 – Manufacture Impériale de St-Etienne – Octobre 1868 – au 1er RTA ! – Calibre d’origine – Excellent canon – TBE
Armes longues de Catégorie DTrès beau fusil d’Infanterie Chassepot modèle 1866 – Manufacture Impériale de Saint-Étienne – Octobre 1868 – régimenté au 1er RTA ! – Calibre d’origine – arme très homogène en excellent état – Très beau canon – TBE
Vendu !
Description
Le fusil Chassepot est le premier fusil réglementaire français à chargement par la culasse de l’armée française. Il fonctionnait avec une cartouche papier, permettant le tir couché et une cadence de tir inconnue jusque là pour un fusil à verrou. Pourtant, tout tenait à un joint de caoutchouc faisant étanchéité dans la culasse…
Engagé au combat pour la première fois à la bataille de Mentana en 1867, le Chassepot prouva encore une fois sa valeur durant la guerre de 1870 en se révélant sensiblement supérieur au Dreyse allemand auquel il était censé répondre. D’ailleurs, après la Guerre de 70, les allemands se sont empressés d’en récupérer le maximum et de les utiliser, après transformation, pour équiper notamment une bonne partie de leur cavalerie.
Antoine-Alphonse Chassepot, fils et neveu de contrôleur d’armes, et ouvrier à la Manufacture d’armes de Saint Étienne de son état, méritait donc bien la légion d’Honneur et le prix de 30.000 francs – somme énorme pour l’époque – que lui valurent son invention.
Nous avons ici un très bel exemplaire de fusil Chassepot modèle 1866 fabriqué fin 1868 à la Manufacture Impériale de Saint Étienne. L’arme porte le même numéro de série (en H) sur la crosse, le tenon de baïonnette et le canon – seule la baguette et la culasse ne sont pas au même numéro. Mais la culasse – prises en ses deux pièces numérotées – est bien aussi est en série H. Belle arme homogène
Celui-ci est en effet en très bel état notamment si on le compare à ceux qu’on voit usuellement sur le marché…
Métal sans oxydation ni piqûre en très bon état – tous les poinçons ou marquages sont bien visibles et lisibles et homogènes – les gravures d’arsenal et de modèle sont bien nettes et pas usées. Fabrication de St Étienne bien Marquée “S 1868”. Très bel état des fers.
Les bois sont en excellent état aussi (ni fracture, ni enture ni vers) avec assez peu de traces de manipulation – Les points blancs en gros plan c’est de la poussière ! – Macaron encore lisible (un peu mieux en lumière rasante) avec son insert de buis bien présent pour le mois d’octobre 1868 – les poinçons de contrôle des bois du bois sont bien nets. Poinçons bien homogènes partout sur les garnitures. Vis en TBE – Plaque de couche impeccable. On va y revenir.
C’est un deuxième type (queue de culasse arrondie – tige d’armement de culasse quadrillée). La fabrication du 1er type a cessé au printemps de 1869 pour les dernières manufactures et à St-Etienne fin 1868. C’est donc un des tout premier second type.
Fonctionnement mécanique irréprochable – percussion franche – bon ressort – verrouillage parfait avec un canon à nettoyer mais absolument miroir, sans oxydation, et aux rayures bien nettes et bien profondes – vraiment un canon en excellent état, presque neuf. C’est rare sur un Chassepot !
La hausse est bien du 1er type avant 1874.
Très belle arme très homogène dans un état excellent qui devient très difficile à trouver pour un Impérial.
Cerise sur le gâteau, sa plaque de couche est régimentée. Au 1er TA ! C’est le 1er Régiment de Tirailleurs Algériens. Régiment prestigieux qui sera de toutes les aventures françaises entre 1842 sa formation, et 1962 sa dissolution. Et qui sera bien mis à l’épreuve en étant de la plupart des coups durs… Exemple, sa campagne de 1870 :
Au 1er , le 1er régiment de tirailleurs algériens fait partie de l’Armée du Rhin. Son chef de Corps est le Colonel Morandy. Avec le 78e régiment d’infanterie du Colonel Brice, le 1er RTA forme la 2de Brigade aux ordres du Général Pellé. Avec la 1ière Brigade du Général Pelletier de Montmarie, deux batteries de 4, une de mitrailleuses (!) et une compagnie du génie, elle constitue la 2ième Division d’Infanterie commandée par le Général de division Abel Douay du 1er Corps d’Armée dont le commandant en chef est le Maréchal de Mac Mahon, Duc de Magenta.
Le 4 août 1870 elle s’illustre à Wissembourg. Décimée, elle remet le couvert dès le 6 août à la bataille de Froeschwiller. Saignée à blanc, une partie de l’unité rejoint la forteresse de Bitche où elle se défendra héroïquement lors d’un siège qui mériterait un livre… Le gros du 1er RTA rejoint Sedan pour subir le sort du gros de l’Armée Française.
Bref une arme classique dans un très bon état – emblématique de la période du conflit (juillet 1870 – fin janvier 1871) et ayant appartenu à une unité prestigieuse – Addition de choix pour une collection d’armes réglementaires françaises.
Des munitions et kit de tir sont disponibles facilement sur le marché – chez H&C par exemple.
Arme de catégorie D au CSI : pièce d’identité, CNI ou passeport, en cours de validité obligatoire
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Rappel : Toutes les armes de collection, de chasse, et de tir sont d’occasion et sont vendues dans l’état, sans garantie.
Toutes les armes historiques de fabrication ancienne vendues en tant que C ou D, “Collection” ou “Cow-boy shooting”, sont des armes de collection non éprouvées pour le tir et non testées en stand. Elles ont été inspectées visuellement relativement à leur état général et mécanique mais aucune n’a été utilisée au tir et elle sont donc vendues comme non testées. L’acquéreur désirant utiliser une arme pour le tir devra impérativement se rapprocher préalablement du banc National d’Épreuve de Saint Étienne, seule entité habilitée à délivrer des certifications d’épreuves préalable à un usage de tir.