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850,00€
Bon révolver d’officier modèle 1874 – Arme intégralement mono-matricule jusqu’aux plaquettes – MAS en 1878 – Bon canon – Rebronzé – Très bonne mécanique – BE/BE+
Revolvers et pistolets de catégorie DBon révolver réglementaire français modèle 1874 – État extérieur tabac sans sérieuses oxydations – MAS de 1878 – Fonctionnement mécanique très bon – Bon canon avec de belles rayures bien nettes et barillet avec de belles chambres – Intégralement mono-matricule jusqu’aux plaquettes – Seulement 37.200 exemplaires produits – Dernière arme de notre histoire réservée aux officiers – Très bonne pièce de collection -BE/BE+
1 en stock
Description
Le révolver modèle 1874 pour officiers a été produit seulement à 37.200 exemplaires (!). A titre de comparaison, il a été produit 350.000 exemplaires du modèle 1873 pour la troupe et les sous-officiers.
Il s’agit d’une version plus légère et surtout plus élégante du modèle de troupe 1873 (pour comparaison voir ICI). Saint-Étienne (l’arsenal, pas le saint catholique) avait même songé à le doter de plaquettes d’ébène. On y renonça pour des questions de coûts et de simplicité d’approvisionnement.
On trouve souvent des modèles 74 dits « civils », imitations proches du modèle militaire, qui ont eu un grand succès dans les catalogues de Manufrance des années 1875/1900. Mais il ne faut pas les confondre avec le vrai bon modèle réglementaire militaire pour officier comme le notre. Rareté et valeur ne sont pas vraiment les mêmes.
L’arme est dans un très état mécanique. Le mécanisme est très fluide en double et simple action – les ressorts sont encore très fermes – Bonne indexation. Pas de jeu anormal à l’abattu ni d’entrefer d’usage excessif. Très bien mécaniquement.
Les plaquettes ne bougent pas – elles n’ont ni manque, ni fêlure (juste une griffure)ce qui est pas trop fréquent sur ces armes qui ont plus de 147 ans.
L’arme n’a jamais été polie pour être rendue plus brillante et enlever les traces d’oxydation. Il y en a d’ailleurs très peu, et éparses, des taches d’oxydations, essentiellement sur la vis de maintien du barillet, le chien et la détente. Là où, justement, il n’y avait à l’origine que du jaune paille et pas de bronzage (qui est une protection et pas une décoration, rappelons le). Ces tâches sont légères en plus.
Le bronzage de ce révolver a été refait artisanalement en teinte « tabac »/chocolat inadéquat (alors qu’il devrait être noir profond) sans polissage préalable. Preuve de l’absence d’oxydations importantes, tous les marquages et poinçons restent bien visibles. Il suffit de le tremper une nuit dans du vinaigre blanc pour retirer tout ça.
Inscription du modèle, marquage de la Manufacture d’Armes de Saint-Étienne et tous les autres poinçons de réception et contrôle sont bien nets et bien lisibles. S’il n’est pas le plus beau que j’ai eu il reste une très bonne arme très présentable esthétiquement. Il mériterait en fait un re bronzage total après un léger polissage pour reprendre 90% de sa jeunesse. Cela vaut le coup sur cet exemplaire mono matricule en très bon état par ailleurs. Rappel: il n’y a eu que 37.200 1874 produits…
Toutes pièces d’origine au même numéro y compris mécanisme interne, vis et plaquettes de crosse. Les pièces internes sont en excellent état aussi. Vis toutes en excellent état aussi. L’arme se démonte sans problème et très fluidement.
Barillet en très bon état – les chambres sont très belles.
Le canon est en très bon état aussi – Très légères et éparses tâche d’oxydation de surfaces qui n’empêchent nullement les rayures d’être absolument complètes et bien nettes jusqu’à la bouche. Très bon canon. Au final excellente mécanique.
C’est une arme plus légère et de maniement plus aisé que le modèle de troupe. La cartouche se refait facilement.
In fine un bon exemplaire du révolver 1874 d’officier qui devient difficile à trouver non bricolé et mono-matricule, dans un état de conservation correct à bon, très présentable et améliorable encore, et avec une excellente mécanique.
Le 1874 est un classique de toute bonne collection d’armes réglementaires françaises du XIXème. Il est le dernier modèle de l’armée française à avoir été créé spécialement pour les officiers. C’est le revolver de la création de l’Empire colonial français. Il a porté haut nos couleurs du Tonkin au Soudan. Il satisfera tout autant un collectionneur amateur d’Histoire exigeant qu’un éventuel tireur sportif à l’arme ancienne compte tenu de son excellent état.
Arme de catégorie D e) au CSI : CNI ou passeport en cours de validité obligatoire.
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Rappel : Toutes les armes de collection, de chasse, et de tir sont d’occasion et sont vendues dans l’état, sans garantie.
Toutes les armes historiques de fabrication ancienne vendues en tant que C ou D, « Collection » ou « Cow-boy shooting », sont des armes de collection non éprouvées pour le tir et non testées en stand. Elles ont été inspectées visuellement relativement à leur état général et mécanique mais aucune n’a été utilisée au tir et elles sont donc vendues comme non testées. L’acquéreur désirant utiliser une arme pour le tir devra impérativement se rapprocher préalablement du banc National d’Épreuve de Saint Étienne, seule entité habilitée à délivrer des certifications d’épreuves préalable à un usage de tir.