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Exceptionnel Fusil Trapdoor modèle 1884 – Arsenal de Springfield – tout puissant calibre 45/70 – de mars 1887 pour l’US Army – Arme mythique du Grand Ouest – État muséal

Armes longues de Catégorie D

Tout droit sorti du râtelier de l’US Army – magnifique fusil d’infanterie modèle 1884 dit “Trapdoor” – Hausse Buffington – redoutable calibre 45/70 – mécanique et esthétique exceptionnelles – une vraie bête de podium – Rêve de tous les “marksmen” !

Vendu !

SKU: 636-23
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Description

J’en avais jamais vu d’aussi beau ! Qu’il est beau ce Trapdoor 1884 !

Et encore une arme au moins autant chargée de poudre noire que d’Histoire. Car les “Trapdoor” ont une histoire qui vient de loin et qui a duré longtemps.

Au sortir de la guerre de Sécession, l’armée des États-Unis comprenait plus d’un million et demi de combattants. C’est dire si le conflit avait été d’une violence inouïe pour cette moitié du XIX° siècle. Une culture de la violence par les armes typiquement US y était née aussi. Elle s’accentuerait encore avec les guerres indiennes et la conquête du Grand Ouest. Tout le monde a vu “Danse avec les loups”…

Et les Trapdoor” allaient y jouer un rôle majeur.

La guerre américaine avait aussi fait naître les armes individuelles les plus modernes de leur temps. Et si le “Gun-Club” de Jules Verne dans “De la Terre à la Lune” n’est qu’invention, c’est assez bien vu comme toujours avec notre nantais favori. Les USA portaient désormais les meilleurs fabricants et les machines-outils les plus modernes du monde que France, Grande-Bretagne et même Allemagne importeront bientôt pour moderniser leurs propres usines. Guerre, moteur de l’Histoire. Le monde changeait doucement de maître. L’Europe aurait du se méfier…

Or, fin 1865, la guerre terminée, seuls 57 000 hommes sont conservés sous les drapeaux. Dix ans plus tard leur nombre sera encore réduit de moitié !

Dans la logique alors en vigueur, on préférait avoir peu d’hommes, très bien formés, fins tireurs et excellents cavaliers. Cette doctrine, et des budgets réduits à peau de chagrin, firent que la meilleure solution pour l’état-major était de doter ses troupes de fusils puissants, permettant une excellente précision individuelle à grande distance et si possible le moins cher possible.

La solution fut apportée par Ernskine S.Allin (1809-1879), Directeur de l’Arsenal de Springfield, Massachusetts (lieu mythique de l’histoire de l’armement mondial, emplacement choisi par George Washington lui-même et qui deviendra tout autant un centre de recherche armurière qu’Arsenal d’État).

Elle consistait à transformer des Springfield 1861 et 1863 d’armes à cartouche papier à chargement par la bouche en armes à cartouche métallique à chargement par la culasse. Le système ‘Trapdoor à ouverture verticale sur le dessus mais à amorçage encore séparé, l’emporta donc haut la main face aux Peabody, Remington Rolling Block, Berdan et des dizaines d’autres systèmes portant très ingénieux, et pour certains promis à un vrai avenir technique, mais bien plus coûteux !

Or, s’il était simple dans un premier temps de transformer les 58 000 Springfield 1861 restants et leur confrères 1863, alors «tout  jeunes retraités » de 1865, des armes excellentes et robustes, copiées directement sur le fusil français Minié, il en fût tout autrement quand on réduisit leur calibre .58 (15,2mm) en .50 (12,7mm) puis en .45 (11,43mm) en l’espace de 8 ans. Car même à poudre noire, le perfectionnement des canons et des systèmes de mise à feu conduisait à une réduction inexorable des calibres. Il fallu évoluer.

Vint une version améliorée, le célèbre Trapdoor modèle 1873. L’US Army fora le canon pour y créer une chambre et installa un couvre culasse doté d’un percuteur pour la percussion, centrale cette fois-ci, d’une cartouche métallique.

Chambré dans le redoutable calibre 45/70 (4,5 grammes de poudre noire !), il donnait entièrement satisfaction sur l’indien de taille moyenne. Pour le bison, Maitre Flingus vous recommande plutôt le 45/120 avec presque 8 grammes de poudre. Vous m’en direz des nouvelles.

Buffalo Bill utilisait un de ces “Trapdoor” transformé,  joliment surnommé “Lucrèce Borgia” par son auguste propriétaire, personnage aussi fatal que son fusil, et qu’il avait connu (et bien cerné) à travers les récits de Victor Hugo !

Notez quand même qu’en restant sur un fusil militaire, même hyper puissant mais à un coup, quand des Winchester et des Henry passaient au levier sous garde en sept ou dix coups, l’armée US se préparait des ennuis. Ils ne tardèrent pas.

Équipés de carabines Springfield 1873 à un coup, les hommes du Général Custer en firent les frais à Little Big Horn le 25 juin 1876 quand de rustres peaux-rouges, assez largement équipés de Winchester, eurent l’outrecuidance de leur coller une raclée historique et méritée.

Apparemment, la leçon ne fut pas retenue par les états-majors : la descendance du Springfield 1861 à un coup subsista jusqu’au début du XXe siècle !

On améliora toutefois rapidement ses capacités de précision de plus de 50% en passant de 3 MOA à 1,3 MOA à 90 mètres grâce à la fameuse hausse Buffington. Progrès important et des plus durables puisque cette hausse a équipé les excellents fusils Springfield 1903 A1 des Marines jusqu’à la seconde guerre mondiale ! Le lobby militaro-industriel n’avait pas encore pris le pouvoir aux USA et on demeurait encore économe des dollars du Tax Payer dans l’US Army.

Après une si longue carrière, il n’est rien d’étonnant à ce que les Springfield Trapdoor soient restés pour l’éternité liés à la Conquête du Grand Ouest. Car, in fine, et même à un coup, c’est une arme de tir remarquable, très puissante, très précise, solide, et fiable.

Les “trapdoor”, surtout le 1884, sont toujours très recherchés des collectionneurs-tireurs tant pour leurs qualités balistiques remarquables que pour leur symbolique très “Grand Ouest”.

Fusils ou carabines, on les a vu tout le temps à Hollywood, de “Fort Apache” à “Rio Grande” en passant par “Little Big Man”, “Rio Lobo” ou “Apaloosa”. 

Aux derniers Trapdoors comme notre 1884 échut le terrible sort d’éliminer les derniers Chiricahuas et pas mal d’Apaches encore jusque vers 1890.

Au recensement de 1896, il restait à peine 250.000 indiens. Qui sait que la nationalité américaine ne leur fut reconnue qu’après de longs débats? Et seulement en 1924.

Notre magnifique Springfield 1884 est un ultime avatar de cette évolution des Trapdoor et des guerres de l’Ouest.

Notre petit américain est né en mars 1887 et pourtant il nous est parvenu dans un état de fraîcheur incomparable.

Même les plus belles reproductions de chez Pedersoli n’ont pas des bois aussi bien ajustés, un jaspage et un bleu aussi profond. S’il fallait élire une Miss America, cette élégante arme remporterait la compétition haut la main…tout comme celle du TAR.

La plaque de couche, sans une seule piqûre, est ornée du célèbre poinçon « US » suivi du numéro d’inventaire “54 “sans numéro de régiment visible. Le bois en bois noyer américain aux reflets rouge fait honneur à la pente harmonieuse de l’ensemble. Épaulé très confortable.

La sous garde comporte un « P » dans un cercle, d’une grande netteté prouvant sa résistance à l’épreuve de surpression. Un tampon avec les initiales bien nettes de l’inspecteur Samuel W.Porter (en poste à Springfield de 1879 à 1897) jouxte la vis de platine. Bois superbe avec de superbes poinçons de contrôle.

Les cliquetis musicaux de la platine sont complétés du célèbre “piguard à tête blanche”, tenant en ses serres foudre et flèches, de frappe bien nette, qui en font une indéniable propriété gouvernementale. Un G.I avant l’heure !

Pas de rayure, aucune oxydation et très beau jaspage en boitier.

La manipulation de la culasse, qui donne son surnom à l’arme, est nerveuse comme un mustang. L’éjection est particulièrement franche. Gare à vous si vous ne voulez pas vous prendre l’étui dans le nez ! La tenue des crans et la percussion sont parfaites.

La chambre est ornée du poinçon « VP » et de la tête d’aigle pour « Verified Proof », signe de l’exigence et de la volonté de sélection de l’armée pour ses équipements, de même qu’un « R » et un « B » aussi sur le tonnerre.

Le marquage «MGM» sur le côté droit est pour moi celui d’un revendeur lors de son déclassement. Un fidèle et très sympathique client (Salut Laurent ! Et vive les chtis ! ) m’a suggéré “Metro Goldwy Meyer” – Notre fusil serait donc parti faire la Star à Hollywood peut être dans les années 20/30 du XXième siècle.  Ce serait trop beau et je pense que les armes reparties chez les costumiers ont été immanquablement modifiées dans le temps et sont souvent renumérotées et marquées sur les bois (c’est plus facile !). Mais tout est est possible car on voit effectivement des Trapdoor au cinéma dès le mythique “Naissance d’une Nation” de D. W. Griffith, film de 1915. En tout cas, notre Trapdoor a sûrement été revendu après son service militaire car rien ne se perd au pays du dollar-roi et de la libre détention des armes à feu par les citoyens ! Mais il est resté intouché, lui.

Le canon, aussi beau dehors que dedans, bronzage impeccable à plus de 95% et miroir à l’intérieur. Et il tire fort droit ; ) .La bouche du canon est absolument superbe. Aucun accroc.

Qualité complétée par sa célèbre hausse Buffington, parfaitement fonctionnelle, sans une seule griffure ou choc, réglable dans tous les sens de 200 à 1400 yards (1280 mètres !).

Toutes les grenadières sont ornées d ‘un poinçon « U » qui est de loin le plus mystérieux et pourtant le plus bête:  il s’agit du sens de remontage de la pièce !

Arme top dans un état muséal ! Maître Flingus a encore trouvé le meilleur pour vous et cela le rend HEU -REUX !

Une arme légendaire de l’Ouest américain, des débuts de l’épopée jusqu’à encore l’expédition de Cuba du Président Théodore Roosevelt malgré l’arrivée des Krag-Jorgenssen en 1894! Dans un état de préservation impressionnant.  Notre américain est venu tout exprès à la recherche d’un collectionneur passionné et très exigeant.

Vous n’en reverrez pas passer un aussi beau avant longtemps ! Et moi non plus, hélas…

Arme de catégorie D au CSI:  CNI ou passeport en cours de validité obligatoire

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