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Magnifique pistolet semi automatique Hi-Standard – Modèle Supermatic Citation en .22LR – Arme de 1967 – Plaquettes noyer quadrillées main – Bronzage 100% – Canon mi-lourd miroir avec superbes rayures – État superbe

Revolvers et pistolets de catégorie B

Flambant neuf pistolet semi automatique Hi-Standard – modèle Supermatic Citation – Calibre .22LR – fabrication précoce de 1967 à Hamden Connecticut – Dérivé du modèle d’entraînement de l’armée américaine durant la seconde guerre mondiale – Plaquettes en noyer quadrillées main – Bronzage d’origine 100% – Canon mi-lourd parfait – Démontage très bien pensé – Idéal pour tireur exigeant et amateur de belles choses – Une légende des pas de tir en état parfait.

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SKU: 922-24
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Description

Lorsque Colt sort en 1915 son modèle Woodsman, premier pistolet semi-automatique en 22LR au monde, c’est un coup de tonnerre chez les fabricants d’armes américains.

De nombreux inventeurs et ingénieurs se précipitent alors sur leur table à dessin pour essayer de faire aussi bien et de dépasser ce qui deviendra un standard jusqu’à encore aujourd’hui. Un de ceux-là est aussi un personnage…

S’il n’a pas trouvé le pôle Nord, Anthony Fiala (1869-1950), compagnon d’expéditions de Théodore Roosevelt (décidément ce personnage est presque aussi présent que J.M Browning sur notre site!) fut néanmoins un de ces américains du début du siècle avec une vie bien remplie.

Correspondant de guerre pendant l’excursion américaine à Cuba en 1898, ses doigts d’or s’étaient déjà faits remarqués en tant qu’illustrateur et maître graveur pour plusieurs périodiques prestigieux. Il fallait alors travailler avec précision et rapidité à cette époque où les procédés de reproduction de photographies nécessitaient d’être entièrement regravées à la main. Homme d’action et meneur d’hommes, il passa plus d’un an et demi sur la banquise entre 1903 et 1905, où il dut plusieurs fois se confronter à des ours polaires.

Encore aujourd’hui, ce sont les plantigrades les plus redoutés de la planète, car en milieux arctique, laisser échapper votre proie signifie votre mort. Ce n’est pas pour rien que le nom de cette région signifie, la terre des ours (sens étymologique grec du mot Arctique).

Force est aussi de constater que les armes à feu peuvent se révéler particulièrement capricieuses en ce milieu, en particulier en raison du gel des huiles minérales et végétales alors employées pour les lubrifier et les protéger du froid. Cela sans compter le danger que représente la formation de condensation sur le métal quand il change rapidement de température. Un vrai chasseur du Grand Nord laissait toujours son fusil en dehors de son abri pour cette raison…

Empli de ces préoccupations, Fiala met au point en 1920 un pistolet chambré en 22LR ressemblant très fortement au Woodsman.  Mais ce Fiala modèle 1920 est à répétition manuelle et sa culasse doit être réarmée à chaque tir!

Mais comment cette arme aurait-elle pu avoir le moindre succès ?

Les publicistes de la CT. Fiala Arms and Equipment Co avaient pourtant des arguments commerciaux imparables : il était moins cher que ses concurrents, plus fiable, avec des munitions bon marché, plus solide, plus précis, profitait pleinement de la puissance de la cartouche en ne gaspillant pas les gaz dans le cyclage de l’arme. Et il était vendu des versions en kit avec d’office trois canons de longueur différentes ainsi qu’une crosse amovible. La totale! Sans doute afin de pouvoir jongler entre plinking, tir sur cible et chasse aux chipmunks ! Espèce bien moins dangereuses que les ours (on recense encore un grand nombre d’ursidés tués au 22 et 222rem, très appréciés par les habitants de l’arctique).

Avec le canon long et la crosse, c’était d’ailleurs une versatile carabine.

Mais l’argument essentiel était que ce pistolet était conçu de manière telle qu’un explorateur puisse lui faire confiance à tous moments à des températures très inférieures à zéro en cas de besoin (d’où le choix d’un ours blanc en tant que logo de la compagnie) !

Fiala avait donc conçu cette arme avec un chargeur mais à un seul coup parce qu’il n’avait pas confiance dans les armes semi-auto pour fonctionner avec certitude dans les régions polaires où il emmenait ses clients et partenaires d’affaires en exploration.

Il avait juste légèrement surestimé la population mondiale faisant face inopinément plus d’une fois par semaine à un ours polaire…

Bref un business case pour école de commerce : comment mettre sur le marché un bonne idée quand il n’y a pas de marché? Réponse: surtout faire autre chose et tuer la bonne idée sans espoir de retour.

La Fiala Arms Co fit donc rapidement faillite. La société fut revendue à plusieurs reprises en quelques années (leurs commerciaux ont du être remerciés au passage!) avec ses brevets passant de propriétaires à propriétaires.

Inimaginable: l’arme fut tout de même produite à 5.000 exemplaires. Produites. Pas fatalement vendues. Des pièces furent néanmoins vendues jusque vers 1930.

De rachat en rachat, les brevets finirent par atterrir chez Hi-Standard en 1932.  Hi-Standard reprit alors le dessin général, notamment de glissement de culasse, de cette arme mais décida de « l’automatiser ».

Ainsi naquit le fameux fameux Hi-Standard modèle B après avoir été remanié par Carl Gustave Swebilius. Ce Swebilius fut un inventeur d’armes prolifique qui n’est autre que le concepteur de nombre d’améliorations (de la Browning M-1919 notamment) et de créations de chez Marlin et High Standard (l’UD-M42 par exemple, c’est lui).

Jeune immigré suédois à 18 ans, il finit patron du groupe (qui faisait aussi de l’outillage) et deuxième dirigeant le mieux payé des USA à la veille de la seconde guerre mondiale derrière… Louis Burt Mayer de la très hollywoodienne MGM (oui, oui, le lion qui miaule avant le film) ! Il léguera toute sa fortune à la recherche médicale.

Facturé 20 dollars, ces modèle B ont pour eux une prise en main très proche du Colt 1911 avec une sûreté placée au même endroit. Leur fiabilité hérité du modèle Fiala et leur qualité de fabrication ne manquera pas d’attirer l’attention de L’US Army y qui en commandera, en 1942, 34 000 exemplaires de sa version Hds avec chien extérieur pour entraîner ses recrues avant de leurs confier des « pistolets de grands » et garder ses cartouches de .45 pour les soldats du Soleil Levant.

Très apprécié, on retrouve aussi de nombreuses photo de soldats sur le front qui l’ont emporté avec eux. L’OSS remarquera son potentiel et fin 1942, presque un an après jour pour jour le raid sur Pearl Harbor, lance sa version silencée le Hdm qui sera testé sous le nez du président Roosevelt ! (encore un Roosevelt mais pas le même!)

On retrouvera après guerre ces excellentes armes d’élimination, jusqu’aux jungles du Viet Nam et de nombreux pays d’Amérique du Sud, où l’OSS, devenue CIA, venait apporter la démocratie. On oublie souvent que le 22LR fut le calibre chouchou de ces services spéciaux avant qu’ils ne recourent aux drones et au ciblage en chambre à 4.000 kilomètres de distances.

Et certains se sont d’ailleurs perdus assez loin. C’est la loi du genre.

Le Musée Central des Forces Armées de Moscou, dont Maître Flingus vous recommande vivement la visite tant le lieu est passionnant pour toute personne intéressée par l’Histoire et les pièces d’exception, expose dans ses vitrines le contenu du paquetage de mission d’un célèbre espion américain, abattu dans son avion ultra-secret U2 le 1er mai 1960 au dessus du territoire de la Mère-Patrie soviétique.Il avait notamment à son bord un de ces pistolets High Standard à silencieux intégré en 22LR…

Au sein du monde de l’espionnage US, certains lui reprochèrent de s’être éjecté au lieu d’ingérer sa capsule de cyanure ou d’utiliser son HDM pour mettre fin à ses jours. Les Soviétiques disposèrent en effet en sa personne d’un moyen d’échange pour obtenir la libération de William Fischer, peut-être le plus grand espion de l’Histoire. Toujours facile d’être brave putativement et par personne interposée. Mais, bref, si le pilote retourna aux USA, son Hight standart HDM en 22, lui, pris sa retraite à Moscou.

Revenons donc aux versions civiles comme la notre. Plus pacifiques, produites pendant plus de 90 ans, le, devrions nous dire plutôt, les Hi-Standard se déclinent sur des dizaines de variantes, arrivant au summum de leur art au milieu des années 1970. Ils se payèrent même le luxe de remporter les J.O de Rome en 1960. Ces modèles sont surnommés les « Hamden » pour signaler leur antériorité au déménagement de Hi-Standard pour East Hardfort en 1977.

Les plus hauts de gamme étaient les Supermatic qui reprenaient le principe de démontage du Sport King, simplifiant grandement sa maintenance. Il est, et reste sur ce point, un des pistolets en 22LR les plus agréables à démonter et surtout réassembler du marché : On bloque la culasse en arrière, on appuie sur le bouton sous le canon qui se retire alors en se soulevant. De préférence après avoir retiré préalablement le changeur et vérifié qu’aucune munition n’est chambrée. Difficile de faire plus simple.

Avec un prix situé entre le Woodsman de Colt et le MkI de chez Ruger, le Hi-standard avait de nombreux avantages concrets, sans compter la nostalgie d’avoir été utilisé pendant leur formation militaire par de nombreux américains et américaines au sein des W.A.V.E.S, la réserve de la Navy exclusivement féminine. Car les girls de la Navy y auront droit aussi dans la version classique sans chien externe. Maître Flingus vous même a trouvé une photo de ces dames en action.

Bref une arme de qualité, très performante avec un parfum  patriotique et familial au USA.

 

La variante Citation du Hi-Standard Supermatic, lancée en 1964 comme Maître Flingus mais sans le coup de bouteille de champagne sur le crâne, est dérivée avec deux types de crosses, la military plus droite et la classique avec ses airs de parabellum. C’est notre arme de ce jour.

Notre exemplaire date de 1967 et il n’a pas pris une ride. (Moi si.)

Chaussé de superbes plaquettes en magnifique noyer blond avec un vrai quadrillage fait main. On avait encore ce genre d’attention pour le cliente en 1967. Ça ne durera pas.

Ces plaquettes sont légèrement asymétriques offrant une surface pour positionner le pouce de la main droite. Ainsi saisie, le pouce est au repos et parfaitement parallèle au canon. De jolis médaillons en laiton sont incrustés dans les crosses apportant un petit côté luxueux à l’ensemble. Crosses superbes en état premium.

Le chargeur de dix coups est aisé à remplir. Il est possible de comprimer son ressort au moyen d’un téton sur le côté. Excellent état et d’origine de la marque.

La détente possède un décroché réglable et cède à un peu plus d’un kilo. Sa surface est striée comme toute arme à faire du point qui se respecte. Un parfum d’arme de compétition se dégage de sa sensibilité et de sa netteté. On sent l’équilibre qu’il y a entre l’orientation précision/sport de l’arme et son usage souvent ludique.

La mécanique est aussi fluide que bien ajustée. Les high standard sont réputés pour la qualité et le sérré de leur construction. C’est un P210 du 22 LR de tir.

La culasse présente de belles stries de préhension ainsi que le fier logo de la marque orthographié « Hi Standard ». Le bronzage est présent à près de 99,9 si ce n’est 100% sur l’arme. Très peu de signes d’usure ou d’une quelconque utilisation. A 60 ans, c’est encore une arme “out the shelf ” comme on dit au pays où il est né.

La hausse est réglable avec une grande finesse en site et en dérive, tout en étant robuste et simple à utiliser. Encore un bon point pour cette arme.

Le parcours de cet exemplaire nous est renseigné par les trois poinçons de la république fédérale d’ Allemagne. Il semble qu’un certain nombre de pièces y a été importées avant de repartir vers les États-Unis. Leur placement est pour une fois relativement esthétique, juste au dessus du marquage du calibre.

Le canon, absolument miroir est de type bull barrel, massif, avec deux surfaces plates d’allégement sur le côté. De fines rayures sur le dessus lui donnnet un coté très luxe et vous évitent tout éblouissement les beaux après midi d’été ensoleillés. Top ! Machine à faire du point !

Il est usiné à la bouche en creux afin de protéger la sortie de rayures. Les deux encoches de part et d’autres servent au montage de contre poids.

Le guidon est de type patridge, aussi monolithique que ceux de 2001 l’Odyssée de l’Espace.

Bref une superbe arme de tir bien meilleure qu’un buckmark moderne plein de plastoc. Et toc ! La classe et l’histoire en plus évidemment.

 

Le monde des automatiques de sport en .22 est immense et peut décontenancer. Surtout si l’on tombe sur une mauvaise pioche. C’est pourquoi Maître Flingus vous recommande absolument ce banger (un truc de ouf selon la traduction de mes fils en langage jeune), associant esthétique, fabrication irréprochable et qualités techniques indéniables notamment avec son canon lourd.

C’est un pistolet précis sur lequel on peut compter en tout temps, avec tous types de cartouches. Bien moins ennuyeux que de nombreux modèles ultra spécialisés, il saura les taquiner et même bien plus encore ! Une excellente arme de moins en moins courante surtout dans cet état topissime.

 

 

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ EN COURS DE VALIDITÉ ET DE LA LICENCE OBLIGATOIRE –  COMPTE SIA OUVERT BIEN ÉVIDEMENT – Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

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