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Peu courant revolver Smith&Wesson Victory – 4 pouces et Cal 38 SP (pas 38-200!) typique US Navy – L’arme de Greg. “Papy” Boyington et des têtes brûlées au VMF 214 ! – Étui BOYT US NAVY réglementaire de 1943 – Très bel ensemble pour une arme historique des plus symboliques !

Revolvers et pistolets de catégorie B
Fier vétéran du Pacifique – Revolver Smith et Wesson Victory – rare calibre .38 special – Utilisé par les pilotes de l’US Navy dans la campagne du Pacifique – Canon de 4 pouces/10cm – Finition “parkerisée” Navy d’origine à 97% – Carcasse 5 vis – Mécanique splendide – Venu avec SON rare étui de poitrine BOYT de type M3 de 1943 – État superbe ! – Très bel ensemble digne du plus dur des têtes brûlées! 

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Description

Maître Flingus a eu l’occasion de le voir en vrai. Et ça reste un souvenir quand même. C’était au Salon du Bourget il y a bien plus de quatre décennie maintenant, lors d’une séance de dédicace. On peut pas dire que la découverte de ce flingue m’ait rajeuni…

Devant moi, une légende.

Sous forme d’un vieil homme aux yeux sombres et au teint “asiatique” (c’était un descendant direct de la tribu des Sioux Brûlés). Moi qui à l’époque rêvait encore beaucoup d’avions et de combats aériens, je savais par cœur qu’il avait 28 victoires aériennes officielles et qu’il en avait détruit 24 autres au sol. Quatrième as américain de la seconde guerre mondiale (et encore les japonais l’avaient privé de partie pendant la dernière année et demi de la guerre). J’avais lu le détail de ses aventures folles avec les Tigres Volants de Claire Lee Chennault en Chine avant la Guerre, sa capture par un sous-marin japonais, sa “résurrection”…  Et je ne ratais jamais un épisode de la série “Les Têtes Brulées”, régulièrement rediffusée à l’époque, série qui racontait ses aventures romancées, bien en dessous du courage fantastique et de la chance surréaliste de cet homme, au sein d’une équipe de voyous-pilotes plus que pilotes-voyous. J’étais très impressionné par ce monsieur âgé qui existait “en vrai”.  Et je l’ai été encore plus après avoir lu ses mémoires.

Devant moi, se tenait le “Colonel” (après un parcours plus que cahotique y compris disciplinairement) Gregory “Papy” Boyington (et sa 4° épouse!). Modeste et d’un regard d’une grande bienveillance naturelle. Voilà le souvenir que j’en conserve.

A l’époque, je ne savais pas que son plus fidèle compagnon à bord de son Vought F4U-1A Corsair était un revolver Smith&Wesson Victory en 4 pouces et calibre 38 spécial dans son étui “Marine”… On va y revenir.

Né en 1912, Boyington est une légende américaine. Quelques rappels sur le personnage pour le situer : il est devenu officier-pilote dans une sorte de force de réserve en 1934 en mentant sur sa situation maritale et en falsifiant son acte de naissance. Ça commençait bien. 

Sur la base des mêmes documents falsifiés, il rejoint le Corps des Marines en 1935 comme pilote de réserve. En 1937, il est qualifié aviateur “naval” (porte-avion) et instructeur en 1940. Bon pilote, son comportement est au mieux erratique avec un gros problème d’alcool. D’un tempérament bagarreur, cet ancien champion de lutte, fréquemment pris à parti dans les bars de San Diego, n’hésitait pas à se servir de son .38 pour éteindre les lampes du bar d’une seule balle afin de faire diversion puis d’opérer un retrait stratégique lui évitant les geôles des MP’s…  Tout début 41, alors qu’il est First-Leutenant, c’est l’accident qui aurait pu être fatal: il frappe un autre officier et doit passer en Cour Martiale.

Nouveau miracle pour celui qui a déjà tant de fois sollicité le destin. Une opération typiquement “CIA under-cover” avant l’heure se monte pour combattre les japonais en Chine sans leur déclarer officiellement la guerre. On demande des pilotes prêts à mourir anonymement. Il est in fine autorisé à simplement démissionner des Marines pour rejoindre les pilotes américains de Claire Lee Chennault, les fameux “Tigres Volants” pour combattre sous drapeau et citoyenneté chinoise nationaliste.

Il a 29 ans et est déjà surnommé “papy” par les pilotes de 20 ans qui constituent la quasi intégralité de l’équipe de reitres-mercenaires qui vole tous les jours. Une sorte de brigade internationale volante, le socialisme en moins. Il a déjà toujours son Smith Victory en 38 avec lequel il continue ses exploits disciplinaires.

Durant son séjour chinois avec les Tigres, il abat officiellement deux avions japonais et deux autres au sol. Il braille partout que son score est de 6 japs abattus. L’US Navy finira par le reconnaitre. Pearl Harbour arrive et, vu les circonstances, il est réintégré sans procès à l’US NAVY Marine Corps comme Major. On a besoin du plus possible de pilotes expérimentés…

De septembre 42 à janvier 44, son score personnel atteint 26 ennemis abattus. Dans sa période la plus faste, il abat 14 ennemis en 32 jours. Les problèmes disciplinaires, d’alcool, de rapport à la gente féminine de Boyington et de sa bande de loups, regroupés au sein du VMF-214, se poursuivent mais les résultats sont là. Les loups finiront par se faire dénommer les “Black Sheeps” (Brebis galeuses) et abattront ensemble 127 adversaires. Parmi leurs exploits, le 17 octobre 1943, Boyington et 24 de ses pilotes attaquent une base de 60 appareils japonais sur l’Ile de Bougainville. Dans la mêlée furieuse qui suit, 20 japonais vont au tapis sans une perte pour le VMF 214. Alors, on leur fout la paix.

Mais le 3 janvier 44 sera le dernier vol de guerre de Boyington. 4 avions dont le sien du VMF 214 sont détournés vers Rabaul où ça chauffe. Boyington est “tactical commander” du raid. Il arrive sur zone vers 8h. Une trentaine d’avions US  sont au prise dans un dogfight avec environ 70 avions japonais.  On le voit abattre 2 japonais de plus. Les 27ième et 28ème victoire de Pappy furent donc reconnues sur le mode des 39ème et quarantième ours du père de Michel Strogoff…

Puis il disparait de l’intercom et du champs de vison de ses camarades. Son ailier, le Captain George Ashmun a été tué dans la mêlée. Recherché mais introuvable, considéré comme disparu en action, le grand as est décoré de la Médaille d’Honneur du Congrès à titre posthume et enterré formellement à Arlington… La légende est morte.

Introuvable ? Pas pour tout le monde.

Boyington a été effectivement descendu mais s’est fait capturé par le sous-marin japonais I-181 et est amené à Rabaul où il est accueilli comme il se doit dans l’armée du Mikado: roué de coups, humilié, affamé. Il n’est pas déclaré à la Croix-rouge. Les japonais l’ont identifié. Il sera trimbalé de camps en camps et aura comme camarades de détention un autre Médaillé d’Honneur du Congrès, le capitaine de sous-marin Richard O’ Kane et le recordman olympique du 5000 mètres aux Jeux de Berlin de 1936, félicité drolatiquement par le Führer, Louis Zamperini. Boyington racontera que Zamperini contribuera à remonter le moral des affamés en leur racontant des recettes de cuisine typiquement siciliennes de son île d’origine…

Durant sa dure captivité, Boyington échappera aussi (et encore par miracle) à l’un des raids américains les plus meurtriers sur le Japon (“Operation Hailstone”) où il a bien failli être tué par les siens.

Revenu aux USA après Nagasaki, Boyington recevra donc une seconde fois sa Médaille d’Honneur du Congrès, accordée par Roosevelt, des mains de Truman cette fois, et devra encore faire modifier son état-civil dans un sens définitivement favorable… Son retour sera le prétexte d’une fête d’enfer avec 21 autres pilotes du VMF-214 heureux de revoir leur chef au Saint Francis Hotel de San Fransico. La saturnale est couverte par le magasine Life. C’est la première fois qu’un journal de la pudibonde Amérique montre une fête alcoolisée.

Revenir à une vie normale est souvent difficile pour les caractères forts, trempés au feu de la Guerre. Boyington continuera à picoler, fumer comme un sapeur, courir les filles, divorcer, arbitrer des matchs de lutte. Il dira d’ailleurs de l’internement au Japon qu’en lui octroyant deux ans abstinence alcoolique forcée, il lui avait sûrement… sauvé la vie! 

Il écrira aussi ses mémoires en 1958, un très gros succès de librairie, prélude à la série télévisée et à la gloire internationale. Série dans laquelle l’acteur Robert Conrad, qui campe Boyington, fera régulièrement usage de son revolver Smith Victory sur la base de Vella La Cava, tout autant assaillie par de jolies infirmières que par les commandos de l’Empire du Japon. Merci aux accessoiristes d’avoir été attentifs au respect de la véracité historique du matériel !

Sur la fin de sa vie, il trouvera la stabilité auprès d’une femme aimante. Il sera emporté par un cancer du poumon en 1988 et enterré pour la seconde fois à Arlington. Il en avait bien profité quand même.

Pour illustrer tout ça, Maître Flingus vous a trouvé la seule photo connue de “Papy Boyington” entouré de ses gars du VMF 214 avec son Victory 4 pouces en 38 spécial à la main et l’autre à sa remise “post resurectionem” de Médaille d’Honneur du Congrès.

Ce modèle est le revolver le plus connu et répandu de la marque. Sous la dizaine de noms qu’il aura porté, des centaines de concurrents l’auront copié. Chaque tireur, même à l’ère du Glock en a possédé ou en a déjà essayé un. 

Hand Ejector, Military and Police, Victory, Model 10 ou encore Model 64, ce type de Smith aura eu bien des noms et des déclinaisons au cours de sa longue carrière.

Longue carrière qui n’est pas prête de s’arrêter.

 

Car ça devait arriver. Maître Flingus a rentré une de ses versions les plus illustres et pas la plus courante: celle qui équipa les Marines et Papy pendant la Campagne du Pacifique lors de la seconde guerre mondiale. Son petit nom à lui c’est Revolver Smith & Wesson Victory en 4 pouces et en 38 Special (et pas en 38-200!). Et avec son étui US Navy de 1943 en plus !

Le passage à des dénominations à chiffres chez Smith, à partir de 1957, a ôté une partie de leur charme aux bons vieux revolvers de la firme de Springfield.  Ainsi, le martial “Military and Police” est devenu le classique et sobre “Model 10”. C’est moins sexy quand même.

Ce modèle M&P fut à un cheveu de concrétiser le rêve de Smith d’une large adoption de son produit par l’armée américaine. Appel d’offres raté donc pour Smith mais qui fut quand même l’occasion de donner naissance au célébrissime et indispensable calibre “SW 38 special” ainsi qu’au premier modèle “Hand Ejector” en 1899, l’ancêtre primaire de la lignée. On était en pleine guerre des Philippines contre les terribles Mauros. La Pacifique causait déjà des soucis à Washington.

Cette première dénomination peut paraître étrange. C’est que l’arme disposait d’un extracteur collectif fort bien conçu, grâce à 30 ans de développement de ses modèles top break qui en s’ouvrant en deux par le dessus éjectaient en un geste l’intégralité du barillet.

Pendant ce temps, Colt, lui, avait bien sorti dès 1889 aussi ses modèles New Army et Navy qui équipaient eux les forces militaires américaines. Mais Smith ne s’était que peu inquiété de ces nouveaux revolvers à cadre fermé et à barillet tombant sur le côté. Leur platine compliquée, héritée des modèles Lighting et 1878, obligea Colt à effectuer de nombreuses reprises de dessins et modifications tandis que Smith continuait tranquillement à produire ses lourds revolvers top break tirant le puissant et précis .44russian…

Mais les temps changeaient très vite en cette aube du siècle nouveau. Poudre vive et mode des petits calibres firent que, si les modèles de chez Smith & Wesson continuaient à se présenter lors des commissions d’armement et servaient encore de maîtres étalons techniques, aucun n’était plus adopté par le Gouvernement ! La Conquête de l’ouest était entrée dans l’Histoire, le monde américain se civilisait en s’urbanisant et il fallait suivre la tendance.

La hache de guerre fut une fois de plus déterrée entre Springfield et Hartford.

Planifiant soigneusement chaque détail, de l’ergonomie au travail des acier, et surtout le jeu de la mécanique interne, il fallait sortir le meilleur revolver au monde. L’honneur de la firme était en jeu. Il fallait que leur nouvelle arme soit aussi à l’aise sur les champs de bataille en robustesse et ergonomie qu’en précision sur les pas de tir d’essai de Camp Perry.

Après quelques tâtonnements avec ses modèles 1896 en 32sw long, puis agrandis pour chambrer le 38 Long Colt, il fut décidé d’ajouter un point de verrouillage à l’avant de la tige d’éjection et de sortir le barillet en poussant sur une commande en carcasse plutôt que de la tirer la tige vers soi (un très rare de ces premiers modèles est ici). Cela obligeait à modifier le sens de rotation du barillet, solution toute simple et élégante qui allait permettre illico de dépasser Colt sur le plan technique.

Ces superbes modèles en .38special, calibre puissant et moderne allaient connaitre un énorme succès. A partir de 1905, ces”Hand Ejectors” furent rebaptisés “Military and Police” afin bien sûr que l’aimable clientèle militaire comprenne les intentions de la firme de Springfield.

Hélas, au cours du premier conflit mondial, ce ne furent pas tant les .38 qui donnèrent de la voix dans le camps anglo-saxons mais plutôt des .45. Après la guerre, si l’excellent .455 britannique tendait à se faire timidement pousser vers la sortie au profit du .38/200, ce fut moins évident chez l’oncle Sam.

A la veille de la seconde guerre mondiale, en Amérique, on restait attaché depuis trente ans aux pistolets automatiques de gros calibres. Les revolvers et le “minuscule” 38special était plutôt l’outil des duels entre gangsters et policiers qui avaient marqué la prohibition plutôt que celui de combat des militaires. Et pourtant il en avait tué du monde le 38 special durant cette époque folle de l’Amérique. A titre personnel, je pense qu’encore aujourd’hui il y a un lien entre cette période “épique” de gangstérisme et les tireurs américains qui fait que le 38 reste dans les esprit un “vrai calibre américain “de cœur aux USA et demeure le plus tiré, ou l’un des plus tiré, aux armes de poing.

Mais le 38 à destination militaire n’avait pas dit son dernier mot. D’autres considérations que ses qualités balistiques et ses succès dans la guerre des gangs le ramenèrent dans les rangs de l’armée à savoir le budget et l’ergonomie.

Le prix des PA fit qu’il ne pouvait pas y avoir de Colts 1911A1 pour tout le monde. Il s’agissait aussi d’équiper les hommes moins exposés ou bien ceux contraints par leur environnement de mission.  Ceux-là se virent contraints d’échanger leurs P.A contre de superbes revolvers Military and Police dont les numéros de série, arrivant près du million, se virent affubler de la lettre “V” qui  leur fit prendre le surnom de “Victory” aussi bien pour les modèles du prêt-bail britannique que pour les modèles destinés à l’US Air Force et à l’US Navy

Les chaines de production de Smith tournèrent à plein régime. A partir de la mi-40, on en fournit l’US Navy autant que possible (en 38 special), travail auquel s’ajouta à partir de mi-1941, la production pour les britanniques (en 38-200). Pour l’US Navy les critères étaient simples: munitions de 38 spécial, canon de 4 pouces, plaquettes bois non enveloppantes et extérieur parkerisé.

Particulièrement exigeante, il arrivait que l’ Ordnance rejette jusqu’à un tiers de la production journalière (!) soit autant que les copies espagnoles en 1915 ! On va d’ailleurs y revenir sur la qualité.

D’un point de vue pratique, l’utilisation de revolvers pour les marins et aviateurs de la Navy était loin d’être une mauvaise idée. Possédant moins de pièces en mouvement et étant moins sensibles aux éléments, ils pouvaient tirer en partie immergé, ce qui avec un automatique est quasiment la garantie au mieux d’un incident de tir au pire, d’avoir une jolie fleur tout en acier au bout du canon.

En cas de capture, il était dégainé en un geste et prêt a faire feu. Pas de culasse à tirer ou de sûreté à désactiver. Pratique aussi quand on n’a plus qu’une main de libre. Pour les pilotes, portés sur la poitrine, de la même manière que les tankistes, leurs étuis permettaient de moins s’accrocher dans les environnements confinés et d’être accessibles immédiatement en position assise. Disposition idéale pour accueillir depuis son cockpit, le comité d’accueil de soldats japonais venant célébrer leur capture.

Les pilotes des Marines avaient d’ailleurs comme particularité de porter des cartouches supplémentaires sur une bandoulière suspendant l’arme. Cette configuration est restée jusqu’à l’apparition du Beretta M9 en 1985.

Notre beau Victory en 38 SP de ce jour est admis au TAR et il est dans un calibre parmi les plus répandu et bien plus facile à trouver que celui des Victory en 38-200. Ces derniers eux sont fréquents sous nos climats du fait des parachutages de 1944. 

Le notre nous arrive dans sa plus pure configuration de guerre

La crosse est munie sur son talon d’un anneau de dragonne plat dans le plus pur style “military” US.

Cet anneau est encadré par le numéro de série commençant évidement par un “V” suivi  de 439 163. Boyington possédait lui le  le V… 408 987 (Supica et Nahas “Standard catalog of Smith &Wesson” – Page 167). Deux petits frères sortis de Springfield à un mois ou deux d’écart !

Les plaquettes en bois lisse de type “square butt” non enveloppantes réglementaires, sont toutes simples, réalisées en noyer et parfaitement ajustées. Du luxe en temps de guerre. Elles nous parviennent dans un excellent état, tout en portant de légères traces d’usages. Pas de fissures ou d’enfoncements, juste de très légères griffures. Leur patine est des plus agréables.

La carcasse est de type cinq vis: quatre sur la plaque et une sur le devant du pontet. Configuration précoce et signe pour les collectionneurs américains d’une fabrication supérieure. Il est bien “parkérisé” type Navy. Une “parkerisation” qui fait assez bronzage verdâtre quand même. Car ce n’est pas une parkérisation en fait. J’y reviendrai un autre jour. Avec 97% de sa “parkérisation” d’origine nonobstant de petits points d’oxydation sous le marquage de propriété gouvernementale et un léger éclaircissement en bout de canon du fait du port dans l’étui.

Le chien possède encore son jaspage d’origine, de toute beauté. La queue de détente a été nettoyée par le passé sur sa face gauche, contrastant ainsi avec sa droite qui est vraiment “outstanding”. Encore une arme restée trop longtemps posée sur une étagère…Il fallait la sortir au stand pour lui faire faire de l’exercice bon sang!

Bref esthétique top et remarquable conservation globale!

Le mécanisme est d’une grande fluidité et très agréable. Du Smith des grandes années ! Et pourtant en production militaire de guerre. Ça m’a bluffé. Je soupçonne même désormais les ricains d’avoir mieux finis les leurs que ceux qu’ils livraient aux anglais car la mécanique est encore mieux que celle des Smith Victory en 38-200 que j’ai eu entre les mains ! Le mécanisme, ajusté à la main est de la grande qualité des Smith des années 30. Et toujours bien meilleur que celle des productions actuelles. Incroyable mais vrai.

Remercions au passage l’impitoyable contrôle qualité de l’Ordnance de ces années-là, rappelé ci-dessus.

L’indexation est parfaite, le jeu très très léger est typique de chez Smith et il est là pour garantir la fiabilité tout temps. Au passage, et encore par rapport à certains revolvers neufs d’aujourd’hui, c’est un véritable coffre fort. 

La détente est finement striée, là encore du luxe pour partir survoler les jungles d’extrême Orient et les îles du pacifique sud, mais un bonheur au stand. Le barillet présente très peu de traces de frottement autour de ses crans de verrouillage. Il dispose de très belles chambres, à nettoyer, mais sans corrosion. Elles sont miroir.

Pour ce qui est de ses marquages, on retrouve le sigle “S&W” sur la plaque de recouvrement ainsi que le fier “Made in USA” en devant de carcasse. Le top strap est marqué d’une micro Grenade et de la mention  “US PROPERTY GHD” pour le contrôle de l’impitoyable inspecteur Guy H.Dewry. Superbe

Cette arme est restée pure dans sa configuration seconde guerre mondiale puisque sans modification de poinçons ou du bloc de sûreté du chien.

Il s’agit bien d’un vrai .38 special d’origine et non un .38/200 dont on aurait changé le barillet par la suite, comme l’attestent les marquages sur le canon. À savoir que ce dernier calibre était utilisé par l’OSS ancêtre de la CIA.

Le canon commence par un cône sublime et présente des rayures aussi saillantes que brillantes. Clairement cette arme est à des années lumières d’avoir usé son potentiel.

Le guidon en demi-lune est resté tel quel. Aucun guy’s n’a eu l’idée de le limer à sa fantaisie. Plus large et posé sur une embase, il sera moins déroutant que les organes de visée première guerre mondiale. Remplissant entièrement le guidon, il sera très précis.

L’arme est bien évidement mono matricule pour les deux pièces qui sont matriculés sur ces arme Navy, la carcasse en talon de crosse et le barillet en face arrière. Top.

Clou du spectacle, ce beau revolver arrive dans SON holster d’épaule BOYT M3 Marine d’origine dont il ne fut jamais séparé en 80 ans d’existence. Maître Flingus en est tout ému. Il est de 1943. La grande année de Boyington aussi !

Taillé dans un très beau cuir fauve très épais, l’arme s’y ajuste parfaitement son empreinte ayant moulé le cuir. Aucun point de vert de gris ou de corrosion sur les éléments métalliques. Le cuir est bien souple. Dans un souci du détail, nous pouvons vous confirmer qu’il est très agréable à porter. Bien plus qu’un étui de cavalerie porté bien plus bas au ceinturon quand on est assis toute la journée dans un cockpit ou à une table de bureau !

Il est bien marqué au dos “USN” (pour United State Navy) “BOYT”  “43” – Très rare dans cette configuration, bien plus que celui pour 1911 A1 des tankistes et para!

 

Synthèse de tout un savoir-faire, à la fois arme militaire et sportive, ce revolver est l’idéal du tireur collectionneur. Pas besoin de se prendre la tête pendant des heures sur sa presse ou couler des ogives aux petits oignons. Un simple tour chez votre armurier préféré et hop, sans vous ruiner, vous avez de quoi faire de très beaux cartons. Ce n’est pas pour rien qu’ils sont si courants sur les podiums de compétition TAR…

In fine une superbe arme qui raconte encore la Grande Histoire comme les aiment maître Flingus – une variante fort peu courante en 38 spécial sous nos climats – 100% dans sa configuration d’origine Guerre du Pacifique – avec un étui pilote BOYT idoine et des plus rares aussi – Bref un must have pour un collectionneur d’arme iconique de la seconde guerre mondiale, de la Marine ou tout simplement un tireur fan de série TV mythiques !

ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ EN COURS DE VALIDITÉ ET DE LA LICENCE OBLIGATOIRE –  COMPTE SIA OUVERT BIEN ÉVIDEMENT – Expédition contre signature en deux colis séparés d’au moins 48 heures obligatoire.

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