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Très beau Colt 1851 Navy – Fabrication Colt 2ème génération en Type II – Cal .36 – Jamais tiré – Bronzage parfait – Tous marquages conformes – Coffret avec tous accessoires d’origine complets – TBE +

Revolvers et pistolets de catégorie D

Très beau Colt Modèle 1851 Navy en calibre .36 – Fabrication Colt 2° génération de série « C » vers 1971/73 – Coffret de noyer  – Tous accessoires complets – Tous marquages identiques à ceux d’origine – Typique type II produit seulement en 1851 – La seule reproduction finie par les mêmes artisans que les Colt Python de la grande époque – Mécanique d’une fluidité totale – Canon et chambres miroirs – Cadre acier argenté et jaspé exemplaire – Un revolver comme si vous l’achetiez en 1851 !

 

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SKU: 969-24
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Description

Afficionados de l’Ouest et de sa légende, nous vénérons les Colt 1873 Peacemaker ou des monstres comme le Walker pour l’image qu’ils véhiculent.

Et pourtant. Le record du revolver Colt le plus fabriqué jusque 1900 revient au Pocket 1849 et à ses dérivés, produits à 340 000 exemplaires, suivis juste après par plus de 250 000 revolvers 1851.

Si le petit calibre .31 convenait fort bien pour le civil partant s’installer dans l’Ouest ou au fortyniner des saloons, il fallait quelque chose de plus « convaincant » pour plaire aux militaires, à l’instar de ces Belt Revolving Pistol de 1851 comme ils étaient désignés au catalogue de Mr Colt.

C’était le temps béni, d’avant décembre 1962, où les officiers américains avaient encore à leur charge, et à leur choix total, l’achat de leurs armes de poing. Comme un peu partout dans le monde.

A la fois symbole de leur rang et instrument de maintien de l’ordre dans les dits rangs, un beau revolver moderne, en ce milieu de XIX° siècle,  était tout autant une forme d’assurance vie à taux très avantageux qu’un moyen supplémentaire de se distinguer.

De ce fait, la nouveauté que constituait ces beaux “yankee devices” à barillet (expression populaire que l’on pourrait traduire par “machins américains”) tombait à point nommé pour partir en Crimée en 1853 dans les cantines des officiers britanniques et français. Et puis ces barillets mécaniquement gravés, quelle nouveauté ! Quelle classe !

Il est d’ailleurs cocasse de penser que les deux navires mexicains (ceux avec les roues à aube!), gravés sur les barillets des 1851 et vaincus par la marine texane dans une célèbre bataille navale où l’on avait joué officiellement du Colt, avaient été achetés … à l’Angleterre ! La perfide Albion n’est jamais en peine d’équiper vos adversaires même si vous lui êtes très proches culturellement.

Notre redoutable “colonel” Colt avait donc eu le nez fin en déposant ses brevets à Londres et à Paris, installant des points de vente dans toutes les grandes capitales d’Europe. Certains auteurs suspectent aussi que, pour contrer le risque de contrefaçons belges, il autorisa la sous-traitance d’une partie des pièces de la production de ses usines londoniennes au Plat Pays. Pièces belges qui pourront même se retrouver assemblées sur des armes américaines une fois la filiale anglaise fermée.

Ces armes nouvelles, fabriquées entièrement sur des machines, grande nouveauté à l’époque (un comble de nos jours où ‘production industrielle’ sonne souvent à nos oreilles comme une “affreuse quincaillerie Made in China”) et tirant des balles, certes bien plus petites mais avec ô combien plus de portée, de précision et de pénétration séduisaient beaucoup en comparaison des antiquités mono-coup à piston qui remplissaient les fontes de la troupe !

Et comment reprocher cet engouement à cette clientèle militaire étrangère select qui en fit en plus un excellent usage au combat, offrant ainsi publicité gratuite et renommée internationale aux productions de Mr Colt ? Tant pour le tigre des Indes que sur le cosaque au bord de la Mer Noire, le calibre .36 des revolvers Colt faisait merveille.

Pour l’anecdote, toute une cargaison de ces armes Colt “anglaises” (3000) fut interceptée par la Prusse pendant la guerre à destination de… Saint-Pétersbourg. Pas Saint Petersbourg en Floride. Saint Petersbourg en Russie !

Ne perdant pas le Nord, Mr Colt avait en effet jugé profitable d’équiper autant officiers russes qu’anglais ! Après tout, lui, était ressortissant d’un pays neutre dans ce conflit ce qui l’autorisait juridiquement, à défaut de moralement, à vendre à tous les belligérants. Transaction secrète évidemment.

Le passage par la mer ayant été jugé trop dangereux à cause du Blocus de la Baltique par la Marine Britannique, la cargaison fut envoyée par train via le continent. Les armes furent néanmoins découvertes cachées dans des balles de coton en gare de Aix-La-Chapelle et saisie par un Gouvernement allemand “neutre” mais ne voulant rien refuser aux britanniques.

1000 de ces armes confisquées furent attribués à la marine prussienne (marqués K.M) et constituent aujourd’hui de grandes raretés. On ne sait ce qu’il advint des 2000 autres. Mais ce qui est certain c’est que c’est ainsi que ainsi le premier revolver réglementaire allemand fut une arme … américaine !

Il est également certain que des Colts 1851 finirent tout de même, pendant ou après la guerre, par trouver le chemin de la Russie car on trouve assez souvent des exemplaires modifiés par des armuriers russes afin de leur donner une crosse plus longue et plus raide, reprenant celle des armes caucasiennes.

Notre Belt Revolving Pistol du catalogue Colt que nous appelons désormais Colt Navy ou 1851 est ainsi un parfait exemple de la rapide mondialisation et révolution technique qui s’opéraient alors. On ne compte plus les revolvers ainsi offerts en coffrets à de hauts membres des États-Majors et chefs d’État allant du Sultan de la Sublime Porte au Shogun du Japon ! Tout le monde voulait du Colt et il y en avait partout.

L’autonomie apportée par le moule à balles et la poire à poudre à mesure séparée, vendus dans le coffret avec l’objet de tous les désirs, permettait de faire romantiquement fondre quelques balles de mousquet le soir au coin d’un feu de camps et de recharger en moins d’une minutes les six coups du barillet.

N’en déplaise à certains thuriféraires de la sécurité totale qui confondent stands de tir et abbayes cisterciennes, l’usage d’une telle poire à poudre en cuivre est aussi sûr qu’historique.

En se fondant sur de la documentation d’époque, on constate que “l’effet grenade”soit disant redouté en cas de braise restée au fond de la chambre de l’arme était complètement écartée par le bec verseur de la poire à poudre qui est séparé du gros de son contenu par un petit robinet parfaitement étanche. Ainsi, en plaçant le doigt à l’extrémité du bec verseur tout en actionnant le robinet de la poire dirigée vers le bas, nous obtenions une dose unique et régulière qu’il était ensuite possible de transvaser dans la chambre du barillet.

Le système n’est, au final, pas si éloigné des doseuses automatiques de nos obscurs et laborieux ateliers de rechargement…

Ces poires à poudre en cuivre étaient donc réputées parfaitement sûres et étanches. Elles étaient de purs produits de leur temps bénéficiant des procédés de fabrication en série et des techniques d’estampage et de soudure à l’étain perfectionnés depuis 1780 environ. Si nos ancêtres avaient constaté un danger particulier et répété, pas plus idiots que nous-mêmes, ils eussent sans doute adopté un autre dispositif sans attendre nos bons conseils.

Il est à noter que certains irréductibles leur préféraient les antiques cornes à poudre, iconiques des trappeurs et autres coureurs des bois du Grand Nord, au prétexte de leur meilleure capacité à laisser sécher de la poudre exposée à l’humidité. Ce qui était parfaitement fondé. Cela a poussé un certain nombre d’artisans à proposer des modèles hybrides, offrant les derniers mécanismes de doseur à mesure séparée sur des cornes.

La dimension prestigieuse apportée par ce coffret de vente “tout équipé” complétait donc une dimension extrêmement pratique pour le voyage comme pour le stockage de ces armes et leurs munitions.

Proposées dans de nombreuses versions de plaquettes et de cadres de crosse, l’une des variantes du 1851 les plus appréciées par le marché anglo-saxon était celle avec carcasse en acier argenté réputée bien plus solide que celles en laiton (il en allait de même pour les gardes de sabres qui souffraient du même a priori) ainsi que du pontet carré dont l’élégance n’avait d’égal que la superbe ligne du canon octogonal, typique des fabrications londoniennes.

Seul un revolver sur cinq bénéficiait de cette finition qui fut vite arrêtée. Notre revolver est dans cette finition et reprend en outre les marquages et la configuration des très rares productions américaines de la première année de fabrication de cette variante.

A cette époque, ce nec plus ultra de l’armement mondial était proposé pour la somme vertigineuse de 24$ 0r, soit le prix d’un très bon cheval. Ramener de tels tarifs en monnaie actuelle aurait peu de sens au vu de la modernité, désormais dépassée, de la chose à l’époque et de l’utilisation vitale qu’en avaient leurs utilisateurs.

Mais, pour le mesurer, livrons nous à un petit exercice amusant:

le salaire d’un cow-boy étant en moyenne de 60$ le mois vers 1860, plutôt un bon salaire à l’époque, mais cela signifierait ramené en monnaie actuelle un peu plus de 1500 euro actuels. On se dit à “24 dollars, ce n’est donc pas si cher le 1851 flambant neuf dans son coffret”. Mais ça, c’est du salaire “transposé” 2024!

Partons plutôt d’un coût de la vie qui était totalement différent: une bière servie au bar valait entre 5 et 10 cents, en fonction de savoir si on la buvait à New York ou sur la Frontier, alors qu’aujourd’hui la pinte frôle les 8 à 10 euros en ces terres devenues financièrement inhospitalières. Un colt avait donc la valeur d’environ 480 bières new-yorkaises en 1851. Si nous nous servons de cet indice imparable une telle arme reviendrait aujourd’hui … dans les 3900 dollars.

Nous sommes étonnamment dans les tarifs d’un Python neuf … en finition premium. L’équivalent exacte de ce qu’était notre Colt 1851 à son époque !

Je vais de ce pas essayer de proposer mon indice “bière new-yorkaise” à l’Insee.

Le revolver présenté dans notre coffret appartient aux toutes dernières fabrications de la série « C », qui  sera produite au tout début de la « deuxième génération » des reproductions Colt.

Colt réutilisera pour ce faire une partie une partie des machines autrefois destinées à fabriquer ses 1873 SAA et qui avait repris du service à la fin de la seconde guerre mondiale.  Ils produiront en interne la crosse, la carcasse et toute la visserie. Seuls le barillet et le canon, bruts de forge, étaient importés d’Italie qui les produisait depuis 1953, avant d’être manuellement retravaillés au USA par Colt et Navy Arms.On était vers 1971/1973.

L’immense plus value de ces armes sera le soin porté à l’ajustage et au polissage, réalisé avec la même attention que pour les Colt Python à une époque où de vrais “orfèvres” travaillaient encore chez Colt.

Pour le collectionneur, en plus du rattachement à la maison mère, la présence de marquages et d’un bronzage aux plus près de ce qui se faisait en 1851 même est un must. Une fois que l’on a goutté à ce plaisir, les autres répliques paraissent un peu … toc.

16 000 seulement armes dont le notre seront produites sur cette série C, un peu spéciale. Ce qui est peu par rapport aux quelques dizaines de milliers d’exemplaires des secondes et surtout troisièmes générations. Mais surtout bien loin encore derrière les millions de répliques 100% made in Italie de qualité variable, du meilleur au très moyen selon les époques (surtout après 1990/1995).

Ce très beau revolver vient dans un très sobre et élégant coffret de noyer. Il ne s’agit pas d’une banale boîte ancienne achetée en brocante mais d’une réalisation spécifique et de grande qualité.

Aucun choc ou enfoncement à signaler sur celui-ci. Un petit coup de cire à bois lui ferait du bien et leu rendrait sa jeunesse. Une petite serrure à bouton permet de le refermer et d’avoir le plaisir de découvrir cette très belle pièce d’arquebuserie accompagnée de tous ses accessoires, comme si vous alliez le chercher à Londres au dépôt de Pall Mall ou à New York de l’époque.

Il est à noter que son aménagement est quelque peu différent des présentations italiennes habituelles car il reprend une configuration plus anglo-saxonne avec un emplacement pour une boîte de cartouche fidèlement reproduite. Le moule qui est fourni est du type 1860, reconnaissable à ses branches courbes.

La poire à poudre que nous évoquions plus haut, fonctionne parfaitement et est décorée du célèbre trophée d’armes ainsi que du marquage « Colt’s Patent » contrairement beaucoup de reproductions du marché qui n’y ont pas droit. Parfait état aussi.

Un tournevis en « L », bronzé, vous permettra de démonter les vis et cheminées à la vitesse de l’éclair.

Ce qui fait le charme de cet ensemble en plus de son état exceptionnel et de son esthétique, c’est sa dimension pleinement fonctionnelle.

Si ce n’est pas la première fois qu’une réplique de seconde génération passe entre nos mains, votre serviteur ne peut s’empêcher d’être ému. C’est toujours un plaisir de voir quelque chose de “moderne” et néanmoins de très très bien fabriqué.

Le soin porté à la réalisation de cette arme, son état de conservation, l’absence de traces de manipulation en fait un très bel objet de collection. Même s’il reste parfaitement apte au tir dans les conditions d’époque.

La pureté et la beauté des lignes de ce Colt modèle 1851 rayonnent. Sa crosse, joliment galbée est en très beau noyer verni. Elle est encadrée d’une armature en acier, plaquée argent, et avec rebord de pontet droit comme les toutes premières fabrications. Très peu de traces de manipulations (exagérées par mes gros plans) en dépit de ses 53 ans.

L’ajustage est parfait. Toutes ses vis sont parfaites, pas une trace de démontage. Les 4 cliquetis caractéristiques de Colt sont bien là, moelleux, et c’est un plaisir à l’oreille. Une musique. Une telle souplesse et netteté dans le mécanisme apporte vraiment ses lettres de noblesses à l’arme. Du bonheur !

Le jaspage à la boite de l’arme est magnifique avec des reflets penchant vers le bleu. Son aspect est bien plus naturel et inscrit en profondeur que sur toutes les autres répliques que vous trouverez. Le plus grand soin lui a été apporté, en plus à de splendides marquages « Colt’s patent » sur son flanc gauche. Le numéro de série 15786 est présent sous le pontet en laiton comme à l’époque.

Le barillet est recouvert de très belles gravures représentant la bataille navale de Campèche où quelques centaines de Colt Paterson étaient en réalité sagement restés dans les caisses des navires texans; Mais Colt avait tenu là son premier gros argument publicitaire d’une arme “victorieuse”. Cette gravure est indissociable de ce modèle.

La masse noire profonde ressort d’un superbe bronzage glacé, dit charcoal blue (Blue en anglais d’armurerie c’est pas “bleu” c’est “bronzage”). Ce n’est pas un bronzage ordinaire. La régularité du polissage pré-bronzage permet de renvoyer tout reflet sans la moindre déformation. On peut le regarder sous tous les angles, c’est un véritable miroir noir. Le mariage de l’argent et du bronzage est vraiment très beau.  Aucune piqure ou peau d’orange.  Très très rares et microscopiques griffures à peine visibles hors gros plans. Bref superbe état.

Le pan supérieur du canon porte fièrement le marquage « Adress Sam. Colt New York City » qui, à première vue aurait dû laisser place à celui de ses marquages londoniens. Or il n’en est rien.

Il s’agit bien de la reproduction d’un Colt de type II qui a été exclusivement fabriqué aux USA et pendant la seule année 1851. La première. Ce sont les vraiment les tout premiers fabriqués en série qui iront porter le nom de Colt sur l’intégralité de la planisphère.

Aucune trace de démontage maladroit sur les vis ou la clavette. Pas la moindre oxydation à l’intérieur du canon ou des chambres, tout est miroir. Juste beaucoup de poussière. Le levier bourroir tient bien en place avec un très joli « clic » quand il s’enclenche.

Colt peut être fier de ces re-fabrications exceptionnelles des années 70 et 80 portant son nom. Elles nous permettent d’entrevoir la grandeur des originaux à la sortie d’usine avant qu’ils ne partent à la conquête de l’Ouest ou en Crimée et n’imposent leurs quatre lettres comme étant le synonyme du mot « revolver » lui-même.

Très belle pièce très peu courante surtout quasi neuve avec son coffret et avec tous ses accessoires d’origine ! A saisir !

 

Arme de catégorie D § f) au CSI : CNI ou passeport en cours de validité obligatoire.

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