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Très beau pistolet français Modèle 1822 TBIS – construit neuf sous le Second Empire – M.I St Étienne – avril 1855 – Mono-matricule – État rare pour un très bel exemplaire – TBE+

Revolvers et pistolets de catégorie D

Rare pistolet 1822 Tbis construit neuf en avril 1855 – Manufacture Impériale de Saint-Étienne – Arme Mono-matricule passée à rayures à Châtellerault vers 1860 – Baguette au modèle et au numéro – Beaux bois avec macaron et poinçons encore lisibles – Très beaux marquages et poinçons homogènes en garnitures – Excellent fonctionnement mécanique – État rare et excellente pièce pour un collectionneur exigeant sur la qualité.

Vendu !

SKU: 889-24
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Description

Très beau et assez peu courant pistolet réglementaire modèle 1822 T BIS construit neuf en 1855. Il ne s’agit pas d’un 1822 silex ayant subit la transformation « T » à percussion à partir de 1841 puis la transformation « Bis » (rayure du canon) vers 1860 comme 80 % de ceux qui sont sur le marché.

Le notre a été créé directement à percussion sous le Second Empire à la Manufacture Impériale de Saint Étienne puis il a été simplement rayé vers 1860 à Châtellerault.

Le pistolet 1822 est une des armes françaises qui a servi le plus longtemps nos couleurs. De 1822 à….1873 !

Un peu trop longtemps même si l’on songe à quel point il a été totalement baroque de faire partir troupe et officiers aux combats de 1870 avec une arme à percussion mono-coup alors que le révolver avait déjà fait largement ses preuve pendant la Guerre de Sécession.

Beaucoup, notamment chez les officiers, dont certains avaient connus les Colts 1851 chez leurs camarades officiers anglais lors de la Guerre de Crimée, sont d’ailleurs allés s’acheter à leur frais des révolvers plus modernes type Galland, Colt ou Lefaucheux mieux adaptés à la tempête qui se levait.

Il n’en reste pas moins que le 1822 a participé à tant d’aventures et de conflits de notre histoire qu’il demeure une pièce emblématique de notre armement réglementaire que tout collectionneur sérieux se doit de posséder.

Notre arme est véritablement très belle et excellemment bien conservée. C’est une pièce de premier choix pour un collectionneur sérieux qui mise sur la qualité.

Les bois sont en très bon état – sans marque de manipulation excessive – deux ou trois coups épars – Pas d’enture ou de brisure « réparée ». Le tout dans un noyer veiné splendide mieux que de tout premier choix . A se demander s’il n’a pas été réalisé pour quelqu’un en particulier…

Le macaron est encore très lisible en bois et nous apprend que l’arme est sorti des ateliers de la Manufacture d’État de Saint-Étienne en avril 1855, date cohérente avec ce que l’ont relève également sur le canon coté droit (« S 1855 ») – la mention « M I » de canon pour « Manufacture Impériale » est elle aussi  très lisible.

L’arme est mono-matricule, numérotée 75 en bois, en canon et en baguette – c’est rare ! Le bois porte également la mention abrégée Châtellerault qui nous indique qu’il a subit sa modification de rayures des canons vers 1860 dans cet arsenal.

Les fers, y compris le canon, sont aussi en très bon état. Ils mériteraient peut-être un petit nettoyage prudent à la paille de fer 0000 et au WD40 pour être parfaits et effacer ses tâches tabac éparses – Aucune oxydation profonde ni peau d’orange nulle part – Pièce intouchée depuis l’origine.

La mention de calibre « C de 17-6N »en canon, bien nette, indique une fabrication tardive de cette manufacture et le grand A qui suit marque un alèsement de l’arme.

Les poinçons de contrôle (M) et (F) en canon sont bien lisibles aussi – exemplaire « text book » dirait-on de l’autre coté de l’Atlantique.

Le M est celui du Colonel Masclet, Directeur de la MAS de 1846 à 1856. Le F m’est inconnu.  Toutes les gravures et poinçons des fers sont bien lisibles y compris la mention de modèle « 1822 tbis » sur la queue de culasse. Le Poinçon R en platine est celui de Jean-baptiste Roland , inspecteur des platines de 1850 à 1872 et il est bien venu aussi.

Toutes les garnitures laiton sont aussi dûment poinçonnées et bien toutes homogènes avec P , M couronné un peu partout  vis, queue de culasse, pontet, embouchoir… Toutes les vis sont en excellent état et conformes. Le M est peut-être le poinçon de Claude Merlet, inspecteur des garnitures, issu d’une longue lignée d’inspecteurs de Saint-Étienne présente à la MAS des années 1780 jusqu’aux années 1850… Poinçons de contrôle des bois présents aussi. Il est parfaitement d’origine dans ses composants. Ce pistolet n’a pas été excessivement « nettoyé » ou « frotté ».

Bonne baguette bien du modèle 1822 et d’origine poinçonnée également (poinçon mal venu) au même numéro que celui porté sur l’arme « 75 ». Arme vraiment très homogène.

On trouve beaucoup de 1822 avec des baguettes copies (car souvent perdues) ou bien clou pour arme à silex qui ne sont pas du modèle. En effet, vers 1860, lors de la rayure des canons, on a changé toutes les baguettes pour pouvoir uniformiser les les cartouches entre pistolets et fusils / mousquetons.

La forme “tulipe” et creuse permettait rapidement de prendre une cartouche de fusil et de la “saigner” à hauteur du creux de la tulipe en ôtant ainsi une certaine quantité de poudre pour placer le reste dans le canon. En effet, la charge des fusils et mousquetons était plus importante que celle des pistolets et auraient été trop forte pour un pistolet sans cette “saignée”.

Mécaniquement, il est parfait aussi. Excellente percussion et tenu à l’armé.

Au global l’arme est dans un superbe état et présente magnifiquement.  On peut encore l’améliorer par un léger nettoyage comme indiqué plus haut. Mais il sera très difficile pour un collectionneur de trouver mieux par son état et sa cohérence d’origine. Très belle pièce.

Les pistolets modèles 1822 construits neufs sous l’Empire et portant une platine de Manufacture Impériale sont moins courants que ceux à silex transformés. L’armée a relativement peu passé commande d’un modèle qui existait déjà en nombre de par les productions depuis 1822 et que l’on pouvait aisément transformer du silex à percussion.

Bref une belle arme réglementaire qui a pu être à Sébastopol, en Italie, en chine ou au Mexique. État plus qu’excellent pour ce type d’arme et qui sera un ajout de choix pour une belle collection d’armes réglementaires françaises. Pièce pour un amateur exigeant.

Arme de catégorie D au CSI : CNI ou passeport obligatoire

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Toutes les armes historiques de fabrication ancienne vendues en tant que C ou D, “Collection” ou “Cow-boy shooting” , sont des armes de collection non éprouvées pour le tir et non  testées en stand. Elles ont été inspectées visuellement relativement à leur état général  mais aucune n’a été utilisée au tir et elles sont donc vendues comme non testées. L’acquéreur désirant utiliser une arme pour le tir devra impérativement se rapprocher préalablement du banc National d’Épreuve de Saint Étienne, seule entité habilitée à délivrer des certifications d’épreuves préalable à un usage de tir.

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