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Très belle “carabine” Winchester Model 1892 – Version “rifle” à canon rond – en 32WCF – Arme New Haven de 1906 – Beaux bois en noyer américain – Très beau canon et mécanisme – Hausse Marble d’époque – Très beaux marquages – TBE+
Armes Longues de catégorie CMagnifique carabine Winchester Model 1892 – Version rifle /fusil en canon rond – conçue par John Moses Browning – Excellente mécanique sans jeu – Véritable fabrication New Haven Connecticut de 1906 – Très belle crosse et longuesse de noyer américain – Excellent canon avec de belles rayures – Hausse Marble d’origine – Tous marquages impeccables– Fraîche comme la rose et parfaite pour affronter les chiens de prairie les plus téméraires !
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Description
Icône parmi les icônes, la « Winchester » est à elle seule un nom qui fait écho à tout un imaginaire.
Le genre Western a d’ailleurs été cultivé alors même que la conquête de l’Ouest n’était pas encore terminée et ce genre est inconcevable sans cet outil indispensable. Dans un bon western, l’effet répétition n’est pas toujours garanti contre les peaux-rouges mais, comme chacun sait, le principal est vider son chargeur, avec un air sérieux, le Stetson vissé sur la tête quelles que soient vos acrobaties…
Tout ce show n’aurait toutefois pas été possible si la qualité des armes utilisées ne reposait pas sur une réalité.
Si l’on remonte l’arbre généalogique des « winchester », on parvient à leur trouver comme ancêtre commun, au début des années 1840, les fusils Robinson, considérés parmi les premières armes à répétition et à levier de sous garde. Mais ce sont encore de vrais dinosaures, avec des munitions encore plus anémiques et fragiles que celles des Volcanics qui prendront la suite à partir de 1855 produites par deux messieurs appelés à se faire un nom: Horace Smith et Daniel B. Wesson.
En soit, le plus lointain ancêtre, c’est même le Fergusson modèle 1772 (!), arme datant de la guerre d’Indépendance des États-Unis et qui utilise déjà un levier situé sous le dessous de l’arme pour manœuvrer une culasse. Mais l’on ne peut hélas le voir que comme un grand oncle éloigné. Il aura quand même peut-être donné aux américains le goût des armes à tir rapide .
Il faudra en fait attendre les bons soins et le mauvais sens des affaires de Benjamin Tyler Henry pour aboutir à un mécanisme et une cartouche à la hauteur de l’idée et enfin capables de lancer le mythe.
Les modèles Volcanic 1860 puis Winchester 1866 et 1873, dont il est le père direct, sont de francs succès. Les fabrications de ces deux derniers modèles seront poursuivis jusqu’en 1898 au prix de 14,50 dollar pour la 1866 et jusqu’en 1925 au prix de 17,50 dollars pour la 1873 ! Pourquoi la première était moins chère ? Parce que le laiton bien brillant du boitier de la 1866 (la “yellow boy”) coûtait moins cher en métal que le bon acier de celui de la 1873. Hier comme aujourd’hui, toujours les matière premières !
Les marchés asiatiques, africains et sud-américains ont tout de suite été friands de ces belles carabines, en particulier dans le Rif, où elles firent passer de très mauvaises après-midi à nos braves légionnaires aux blancs képis.
A l’époque, ces merveilleux engins étaient plutôt vus comme des « pistolets mitrailleurs à répétition manuelle » que comme des fusils de snipers pour cowboys hollywoodiens. Militairement, leur volume de feu n’était possible qu’au prix de tirs de groupe, d’une précision relative et d’une puissance de cartouche limitée. Mais l’effet densité de feu était réel et les résultats en nombre de morts sur le terrain étaient bel et bien là…
En ce courant des années 1870, un marché résistait néanmoins encore et toujours à la firme du plus célèbre des marchands de chemises: celui des chasseurs de bisons.
Ces derniers, malgré une des plus efficaces campagnes de publicité du monde (et Oliver Winchester s’y connaissait en pub!) n’y trouvaient pas leur compte. Il faut dire que les cartouches obus de 45-90, 45-110 et 45-120 qu’ils utilisaient pour liquider les bêtes à cornes étaient au moins trois fois plus remplies de poudre et plus longues que les « gentilles » 44-40 digérées par les winchesters modèle 1873.
Pour aller chercher cette clientèle, en 1876, Winchester sort un nouveau modèle poussant la plate forme à ses limites avec une cartouche en 45-60 déjà employée dans certaines carabines de l’armée. Néanmoins pour des grosses bêtes de 700 à 800kg, cela restait encore légèrement « faiblard ». Échec. La winchester à levier sous garde était-elle donc au bout de son parcours armurier?
Heureusement, le Ciel entendit le désespoir des derniers bisons et mis sur la route de la maison Winchester le grand John Moses Browning qui mis au point pour Winchester un système de verrou ascendant remplaçant l’ancien verrouillage par genouillère. Ce système, bien plus rationnel, permis en 1886 de créer enfin une arme faite pour les grosses cartouches de chasse en vogue à l’époque. Malgré des modèles plus récents, le président Théodore Roosevelt, grand chasseur devant l’éternel, en emportera toujours une avec lui lors de ses voyages…
En plus de sa solidité accrue, ce nouveau mécanisme est bien plus étanche, ce qui permet de se passer de trappe « dust cover ». L’introduction de corps étrangers est réduite à zéro ou presque. Toujours idéal pour la chasse.
L’histoire se poursuivit et il ne fut pas difficile aux ingénieurs du bureau de New Haven de réduire cette 1886 avec son nouveau mécanisme pour l’adapter aux cartouches d’armes de poing de Monsieur Tout Le Monde. Si les armes en 44-40 et 45LC sont les plus courantes, de nombreux autres calibres maisons furent alors proposés, allant du 25 au 41 en passant par le 38.
La variante Musket (fusil de guerre) destinée aux armées est abandonnée laissant le champs libre aux saddle carbine (carabine de selle) et rifle (entendre fusil). Proposées sous deux déclinaisons, les modèles rifle, notre arme de ce jour, étaient appréciés pour leur canon plus long et plus lourd, orientant plus l’arme vers le sport ou la chasse professionnelle.
Et pour un dollar de plus au catalogue “Sears and Robuck” (équivalent de notre Manufrance), il était possible d’obtenir la version au canon octogonal à pans qui rappelait aux américains les bons vieux Kentucky de la période héroïque à la David Crockett. Les 125 grammes supplémentaires du canon n’étaient toutefois pas forcément des plus pertinents et éloignaient un peu plus l’arme de son concept originel d’être « légère, solide et pratique ».
Lancée en 1882, la cartouche de 32-20 ou 32WCF connaîtra son heure de gloire à la chasse au petit gibier et en particulier dans le varmitting, tir aux chiens de prairie, qui oblige un tir très tendu et rasant. Abîmant peu la viande et étant peu coûteuse à recharger, son succès sera immédiat et durable. Elle sera associée à notre beau rifle 1892 . Pour mémoire le rifle fait 110 cm de long quand la carabine de selle n’en fait que 100.
Notre carabine / rifle est datée de 1906. Elle nous parvient dans un état particulièrement soigné, proche de celui d’origine. Et en calibre d’origine 32WCF ou 32-10.
Elle se distingue par sa jolie crosse en noyer américain, plus rouge que celui de nos contrées. Très peu de coups et de griffures sont à constater, ce qui est rare pour une arme de cet âge. elle est mieux que sur mes photos(comme souvent mais c’est pas mon métier!). Très beaux bois.
La forme très particulière de sa plaque de couche remonte à l’époque des premiers trappeurs qui avaient besoin d’une arme particulièrement stable au creux d’une épaule couverte de vêtements de peaux… En dehors de sa belle esthétique, cette fonctionnalité est donc typique d’une époque qu’elle nous raconte. D’autant que ce type de crosse n’existe pas en reproductions. Raison de plus pour s’offrir la « vraie »…
Les marquages de la queue de culasse sont splendides, on peut les lire dans leur intégralité sans même plier les yeux. Tous les autres, même ceux sur le canon ou la hausse, sont bien visibles et intégrés dans le bronzage d’époque présent à 95% qui possède une belle patine homogène. Aucune oxydation ou peu d’orange – Très beaux fers.
La mécanique est d’un ajustage redoutable et d’une fluidité à se damner. Aucun point dur, ou grattage et pourtant aucun flottement non plus. Le levier reste ferme et ne tombe pas de lui même comme cela peut arriver sur les armes trop manipulées. C’est du très beau boulot.
Le canon est magnifique pour son âge. Les rayures sont belles, bien présentes, avec de très très légers points d’oxydation à 20cm de la bouche, facilement récupérables à la baguette et au bore cleaner. Sous le canon, afin de ne pas se brûler les doigts, se trouve un très beau garde main plus large et terminé par un cerclage d’acier,
Le guidon possède bien sa petite boule au sommet et se trouve complété par une très belle hausse Marble. Celle-ci est plus facile à régler qu’une hausse dite « crocodile » et possède un petit point de peinture fluorescente ancienne en son centre.
Bref une très belle arme, une top pièce, qui a très peu tirée et a été bien conservée.
La 92 est une arme indispensable pour toute collection “western” ou de Winchester. Celle-ci est en plus dans un calibre accessible et dont les performances sont très efficaces pour démontrer les intérêts d’un calibre plus petit qui reste très performant.
Bien moins communes que les modèles 1894, la qualité de ce rifle se ressent encore 117 ans après sa sortie d’usine. Déjà très difficile à trouver en reproduction, cette 1892 de type rifle au canon rond est un oiseau rare qu’il ne faut pas laisser s’envoler. Très belle pièce pour un collectionneur exigeant !
Arme de catégorie C au CSI : Licence de tir en cours de validité avec cachet et signature d’un médecin au dos ou bien un permis de chasse avec sa validation pour l’année en cours ou l’année précédente ET CNI ou passeport en cours de validité. Rappel avec votre licence ou permis de chasse vous pouvez détenir sans limite de nombre des armes de catégorie C.
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